Un curieux gang a choisi de mener des attaques contre les structures sanitaires à l’Est du pays. La plupart des Centres hospitaliers régionaux et autres hôpitaux généraux de cette zone, ont été la cible de ces malfrats. D’abord, au début du mois en cours (septembre 2013), c’est le Chr de Bondoukou qui reçoit nuitamment la visite de ‘’ces curieux malades’’. Sur place, tous les bureaux de l’administration sont passés au peigne fin et de l’argent emporté. Puis, quelques jours plus tard, vint le tour de l’hôpital général d’Agnibilékrou. Ici, les malfaiteurs passent par la morgue et accèdent aux bureaux de l’administration où ils sèment la désolation. Dans la nuit du 21 au 22 septembre 2013, c’est le Centre hospitalier régional (chr) d’Abengourou qui est lui aussi pris pour cible par les malfaiteurs. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce centre de santé a été particulièrement fouillé de fon en comble par les intrus. De l’argent est bien évidemment emporté. Selon nos sources, c’est aux environs de 3h du matin, ce jour-là, sous une forte pluie, que les bandits se signalent dans cette structure sanitaire. Direction, les locaux de l’administration. Sur place, ils fouillent successivement les bureaux du directeur, de son secrétariat, du gestionnaire et des surveillants. Et ce, après avoir fracturé toutes les portes au passage. La recette de 160 000 F Cfa qu’ils récoltent en ces lieux, n’est pas à la hauteur de leurs attentes. Aussi, mettent-ils le cap sur le cabinet dentaire. A ce niveau, ils chipent la somme de 35 000 F Cfa. Puis, c’est le tour de la pharmacie de recevoir ces criminels. Ici, ils volent deux téléphones-portables et la somme de 76 200 F Cfa dans la caisse. Au passage, ils n’ont aucun scrupule à fouiller le portefeuille que la caissière a laissé sur la table. Cette dernière, les entendant casser les vitres de la fenêtre, s’est échappée en abandonnant ce portefeuille contenant la somme de 10 000 F Cfa. Cela fait, les bandits dont on ignore le nombre, se retirent des lieux aux environs de 4h du matin. La police alertée, a ouvert une enquête que la population souhaite voir aboutir. De fait, les praticiens du Chr d’Abengourou ne s’étaient pas encore remis de leurs émotions, qu’une attaque similaire est signalée un peu plus tard, au Chr de Bongouanou. L'on espère que ces malfaiteurs qui en rajoutent à la désolation déjà vécue dans les hôpitaux, seront coincés.
Ange Kouassi KOBLIKO
Ange Kouassi KOBLIKO