Entre le Ministère de l’environnement et les Opérateurs de la sacherie en Côte d’Ivoire, ‘’c’est je t’aime, moi non plus’’. Le ministère de l’environnement a raison, mais les opérateurs du secteur n’ont pas tort. On a assez écrit et parlé sur ce dossier de suppression des sachets plastiques en Côte d’ivoire à compter u 22 novembre prochain, conforment au décret tant redouté dont voici un extrait :
‘’ Sont interdits :
1°) tout déversement, tout rejet de sachets plastiques dans les rues et autres lieux publics, en milieu urbain et rural, dans les infrastructures des réseaux d'assainissement et de drainage, dans les cours et plans d'eau et leurs abords ;
2°) tout dépôt de sachets plastiques sur le domaine public y compris le domaine public maritime ;
3°) toute immersion de produits solides ou liquides conditionnés dans des sachets plastiques dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres sous juridiction nationale ;
4°) tout rejet ou abandon dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres, de sachets plastiques. ….’’
On a tellement parlé dans ce dossier, que la salive pourrait remplir des milliers de sachets plastiques et polluer la nature si le Chef de l’Etat, en bon Père de famille ne monte en première ligne pour calmer les esprits.
Le Ministère de l’environnement dans son rôle, tient à l’application de la mesure gouvernementale. Du côté des operateurs du secteur, ils disent comprendre parfaitement, la préoccupation du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pollution de la nature, accentuée pas les sachets plastiques qui, dit-on, résisteraient aux intempéries et contre toute menace de dégradation durant 400 ans.
Citoyens eux-mêmes, et habitants des cités de Côte d’ivoire, ces opérateurs sont conscients qu’ils sont parmi les bénéficiaires d’un environnent propre et un cadre de vie agréable. Seulement voilà: ils ont des engagements avec les banques en termes de crédits non amortis. Les 6 mois qui leur ont été consentis par le gouvernement pour faire le ménage en épuisant les stocks de matières premières et produits finis, à la pratique leur semble un délai court.et non tenable.
Mieux, ils sont prêts à passer au biodégradable. Si en Côte d’Ivoire, on a attendu 40 ans pour constater que les sachets plastiques sont sources de pollution, ce n’est pas en accordant quelques mois de répits aux opérateurs de la sacherie en Côte d’ivoire, qui ont le sommeil troublé depuis un moment, que le Pont Houphouët Boigny va se retrouver sur les baies de Jacqueville ! Ce qu’il faut retenir et ne pas du tout négliger: c’est que, si l’interdiction des sachets plastiques est effective et entre dans sa phase de répression à compter du 22 novembre 2013, sans tenir compte des soucis des operateurs, ceux-ci n’auront pas d’autres choix que de licencier collectivement des milliers de travailleurs qui vont aller grossir les rangs des chômeurs. Il est question de 100 000 travailleurs qui perdraient leurs emplois.
Heureusement, fort heureusement que selon certaines sources (à vérifier), le Président de la République, Alassane Ouattara aurait décidé d’entendre les cris de cœur de milliers de ses concitoyens : opérateurs et employés du secteur, inquiets à juste titre pour leur survie, et partant, la survie aussi de millions de nos concitoyens (Hommes, femmes et enfants) qui ont le sourire de vie grâce à leurs époux, épouses ou pères. Le Président de la République a certainement la solution pour soulager toutes les parties en présence. Ne s’appelle t-il pas ADO solutions ? Wait and see!
Soumahoro Alfa Yaya.
‘’ Sont interdits :
1°) tout déversement, tout rejet de sachets plastiques dans les rues et autres lieux publics, en milieu urbain et rural, dans les infrastructures des réseaux d'assainissement et de drainage, dans les cours et plans d'eau et leurs abords ;
2°) tout dépôt de sachets plastiques sur le domaine public y compris le domaine public maritime ;
3°) toute immersion de produits solides ou liquides conditionnés dans des sachets plastiques dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres sous juridiction nationale ;
4°) tout rejet ou abandon dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres, de sachets plastiques. ….’’
On a tellement parlé dans ce dossier, que la salive pourrait remplir des milliers de sachets plastiques et polluer la nature si le Chef de l’Etat, en bon Père de famille ne monte en première ligne pour calmer les esprits.
Le Ministère de l’environnement dans son rôle, tient à l’application de la mesure gouvernementale. Du côté des operateurs du secteur, ils disent comprendre parfaitement, la préoccupation du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pollution de la nature, accentuée pas les sachets plastiques qui, dit-on, résisteraient aux intempéries et contre toute menace de dégradation durant 400 ans.
Citoyens eux-mêmes, et habitants des cités de Côte d’ivoire, ces opérateurs sont conscients qu’ils sont parmi les bénéficiaires d’un environnent propre et un cadre de vie agréable. Seulement voilà: ils ont des engagements avec les banques en termes de crédits non amortis. Les 6 mois qui leur ont été consentis par le gouvernement pour faire le ménage en épuisant les stocks de matières premières et produits finis, à la pratique leur semble un délai court.et non tenable.
Mieux, ils sont prêts à passer au biodégradable. Si en Côte d’Ivoire, on a attendu 40 ans pour constater que les sachets plastiques sont sources de pollution, ce n’est pas en accordant quelques mois de répits aux opérateurs de la sacherie en Côte d’ivoire, qui ont le sommeil troublé depuis un moment, que le Pont Houphouët Boigny va se retrouver sur les baies de Jacqueville ! Ce qu’il faut retenir et ne pas du tout négliger: c’est que, si l’interdiction des sachets plastiques est effective et entre dans sa phase de répression à compter du 22 novembre 2013, sans tenir compte des soucis des operateurs, ceux-ci n’auront pas d’autres choix que de licencier collectivement des milliers de travailleurs qui vont aller grossir les rangs des chômeurs. Il est question de 100 000 travailleurs qui perdraient leurs emplois.
Heureusement, fort heureusement que selon certaines sources (à vérifier), le Président de la République, Alassane Ouattara aurait décidé d’entendre les cris de cœur de milliers de ses concitoyens : opérateurs et employés du secteur, inquiets à juste titre pour leur survie, et partant, la survie aussi de millions de nos concitoyens (Hommes, femmes et enfants) qui ont le sourire de vie grâce à leurs époux, épouses ou pères. Le Président de la République a certainement la solution pour soulager toutes les parties en présence. Ne s’appelle t-il pas ADO solutions ? Wait and see!
Soumahoro Alfa Yaya.