Bouaké - En prélude à la journée mondiale de la santé mentale qui sera célébrée jeudi, les membres de l'ONG "Lumière et vie" ont partagé, mardi, un repas avec les malades mentaux du centre Saint Camille de Bouaké, pour leur témoigner leur amour et leur solidarité.
La présidente de l'ONG, Mme Soumayet Larissa, a dit, à cette occasion, être venue avec son équipe soutenir les pensionnaires de ce centre pour montrer qu'on peut manger avec eux, parce qu'ils sont avant tout des humains comme tout le monde.
"Ils n'ont pas demandé à être malades", a-t-elle souligné, invitant la société à leur donner de l'amour.
L'administrateur des services du centre, M. Pangnenigué Silué, a salué l'action de l'ONG qui, selon lui, donne espoir aux pensionnaires et peut contribuer à leur resocialisation.
"Cela veut dire que la société pense à ces homme", a-t-il noté, remerciant les généreux donateurs du jour.
"On est tous exposé à cette maladie", a affirmé M. Pangnenigué, estimant que "la folie est une maladie comme toute autre".
Il a demandé le soutien des puissances publiques au centre qui est confronté à plusieurs difficultés, notamment le manque de collaboration des familles, le problème de nourriture, le problème de médicaments et l'insuffisance de la capacité d'accueil due à l'accroissement du nombre de pensionnaires.
"Je suis très heureux qu'il y ait des gens à l'extérieur du centre qui pensent à nous", a laissé entendre Yao Yves, un pensionnaire en voie de retrouver toutes ses facultés.
L'ancien étudiant en génie thermique dans une grande école d'Abidjan se rappelle avoir été admis dans le centre, l'année dernière, suite à une crise.
Le centre qui a reçu la visite de l'ONG "Lumière et vie" accueille uniquement les malades mentaux de sexe masculin. Il compte à ce jour 263 pensionnaires. Le deuxième de centre d'accueil Saint Camille réservé aux femmes est logé au Centre hospitalier universitaire(CHU) de Bouaké et compte 136 malades.
(AIP)
Nbf/kp
La présidente de l'ONG, Mme Soumayet Larissa, a dit, à cette occasion, être venue avec son équipe soutenir les pensionnaires de ce centre pour montrer qu'on peut manger avec eux, parce qu'ils sont avant tout des humains comme tout le monde.
"Ils n'ont pas demandé à être malades", a-t-elle souligné, invitant la société à leur donner de l'amour.
L'administrateur des services du centre, M. Pangnenigué Silué, a salué l'action de l'ONG qui, selon lui, donne espoir aux pensionnaires et peut contribuer à leur resocialisation.
"Cela veut dire que la société pense à ces homme", a-t-il noté, remerciant les généreux donateurs du jour.
"On est tous exposé à cette maladie", a affirmé M. Pangnenigué, estimant que "la folie est une maladie comme toute autre".
Il a demandé le soutien des puissances publiques au centre qui est confronté à plusieurs difficultés, notamment le manque de collaboration des familles, le problème de nourriture, le problème de médicaments et l'insuffisance de la capacité d'accueil due à l'accroissement du nombre de pensionnaires.
"Je suis très heureux qu'il y ait des gens à l'extérieur du centre qui pensent à nous", a laissé entendre Yao Yves, un pensionnaire en voie de retrouver toutes ses facultés.
L'ancien étudiant en génie thermique dans une grande école d'Abidjan se rappelle avoir été admis dans le centre, l'année dernière, suite à une crise.
Le centre qui a reçu la visite de l'ONG "Lumière et vie" accueille uniquement les malades mentaux de sexe masculin. Il compte à ce jour 263 pensionnaires. Le deuxième de centre d'accueil Saint Camille réservé aux femmes est logé au Centre hospitalier universitaire(CHU) de Bouaké et compte 136 malades.
(AIP)
Nbf/kp