La 4è édition du Salon International des Médias organisée par la Maison de la presse à Abidjan a ouvert ses portes, le mercredi 9 octobre 2013, aux médias, aux entreprises de presse, aux agences de communications, etc. Sur le site abritant la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, plusieurs stands présentent leurs offres aux visiteurs.
Affoussiata Bamba-Lamine qui a salué l’initiative du Salon International des Médias a encouragé la «persévérance et l’endurance» dont on fait montre les organisateurs qui ont maintenu depuis trois ans sa flamme. Aussi ont-ils œuvré, se réjouit-elle, «à faire en sorte qu’il [Ndlr ; Salon] impacte davantage notre économie et gagne chaque année en notoriété et en maturité».
D’où la «partition» qu’elle entend jouer – à travers son département ministériel – pour soutenir toute action «constructive» qui participe au rayonnement international du salon et au-delà de la Côte d’Ivoire.
Par l’internationalisation du Salon, Affoussiata Bamba-Lamine a espéré la participation prochaine des maisons de la presse d’autres pays en vue d’en faire un creuset d’échanges et de promotion entre les professionnels du secteur des médias.
Cependant, elle a exhorté les acteurs de la presse – qualifié de quatrième pouvoir – à plus de professionnalisme pour gagner en «crédit, respect et en considération».
La 4è édition du salon placée sous le thème «Rapports Médias – entreprises : outils et stratégies pour booster la croissance», et sous la présidence de Luc Adolphe Tiao – premier ministre du Burkina Faso s’inscrit, précise Mme Affousiata Bamba-Lamine, «dans le cadre de la mise en œuvre effective du Traité d’Amitié et de Coopération Ivoiro-Burkinabé signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, et du protocole d’accord conclu dans la même capitale en mars 2013 par nos deux départements ministériels en charge de la Communication». Représentant à Abidjan SE Luc Adolphe Tiao, Alain Edouard Traoré – ministre de la Communication du Burkina Faso a relevé les liens qui unissent les deux pays. «Nous sommes sur le bon chemin…Nous sommes à nous asseoir pour regarder dans la même direction…Tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire – joies et peines – nous nous sentons concernés», soutient-il. «Impressionné» par autant d’offres dans le salon, il a invité à intégrer la qualité dans la démarche entrepreneuriale. Lors de la conférence qu’il a prononcée, Alain Edouard Traoré a expliqué dans sa démarche, «toute la place de la communication» – qui est un «levier puissant de développement».
Du salon, le ministre de communication du Burkina retient qu’il rapproche le secteur de la communication et celui des médias.
De son point de vue, la communication qu’il présente comme un «produit manufacturé» ne doit pas être seulement envisagée dans le secteur politique. Aller au-delà de cette sphère, c’est voir comment elle peut être utile et aider les entreprises. Car, admet-il, «sans les entreprises, nous ne pouvons structurer la démarche de création de richesse». Si les médias sont un pouvoir de sensibilisation et d’information, Alain Edouard Traoré a expliqué en quatre (4) aspects comment travailler à faire booster la croissance.
Comment faire des médias de véritables entreprises de presse ? Selon lui, il faut bannir du griotisme. «Finis le temps des griots…Il faut quitter cet infantilisme pour devenir adulte. Il est temps qu’on sorte dans la phase de nos démocraties africaines où pour participer il faut créer un journal. Les médias ne servent pas qu’à cela ! Il est bon de prendre cette démarche entrepreneuriale pour se structurer. Il faut structurer des médias solides, être sérieux, imbattable dans tout point de vue dans la communication», a-t-il conseillé.
Au-delà des medias classiques, le représentant de SE Luc Adolphe Tiao a parlé d’Internet – devenu aujourd’hui «impératif» – et du marché (e-commerce) qu’il intègre. «Nous ne pouvons, rassure-t-il, faire l’économie de ses exigences et espérer réussir».
Ouvert le 9 octobre, le Salon International des Médias se tient sur trois jours.
Koné Saydoo
Affoussiata Bamba-Lamine qui a salué l’initiative du Salon International des Médias a encouragé la «persévérance et l’endurance» dont on fait montre les organisateurs qui ont maintenu depuis trois ans sa flamme. Aussi ont-ils œuvré, se réjouit-elle, «à faire en sorte qu’il [Ndlr ; Salon] impacte davantage notre économie et gagne chaque année en notoriété et en maturité».
D’où la «partition» qu’elle entend jouer – à travers son département ministériel – pour soutenir toute action «constructive» qui participe au rayonnement international du salon et au-delà de la Côte d’Ivoire.
Par l’internationalisation du Salon, Affoussiata Bamba-Lamine a espéré la participation prochaine des maisons de la presse d’autres pays en vue d’en faire un creuset d’échanges et de promotion entre les professionnels du secteur des médias.
Cependant, elle a exhorté les acteurs de la presse – qualifié de quatrième pouvoir – à plus de professionnalisme pour gagner en «crédit, respect et en considération».
La 4è édition du salon placée sous le thème «Rapports Médias – entreprises : outils et stratégies pour booster la croissance», et sous la présidence de Luc Adolphe Tiao – premier ministre du Burkina Faso s’inscrit, précise Mme Affousiata Bamba-Lamine, «dans le cadre de la mise en œuvre effective du Traité d’Amitié et de Coopération Ivoiro-Burkinabé signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, et du protocole d’accord conclu dans la même capitale en mars 2013 par nos deux départements ministériels en charge de la Communication». Représentant à Abidjan SE Luc Adolphe Tiao, Alain Edouard Traoré – ministre de la Communication du Burkina Faso a relevé les liens qui unissent les deux pays. «Nous sommes sur le bon chemin…Nous sommes à nous asseoir pour regarder dans la même direction…Tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire – joies et peines – nous nous sentons concernés», soutient-il. «Impressionné» par autant d’offres dans le salon, il a invité à intégrer la qualité dans la démarche entrepreneuriale. Lors de la conférence qu’il a prononcée, Alain Edouard Traoré a expliqué dans sa démarche, «toute la place de la communication» – qui est un «levier puissant de développement».
Du salon, le ministre de communication du Burkina retient qu’il rapproche le secteur de la communication et celui des médias.
De son point de vue, la communication qu’il présente comme un «produit manufacturé» ne doit pas être seulement envisagée dans le secteur politique. Aller au-delà de cette sphère, c’est voir comment elle peut être utile et aider les entreprises. Car, admet-il, «sans les entreprises, nous ne pouvons structurer la démarche de création de richesse». Si les médias sont un pouvoir de sensibilisation et d’information, Alain Edouard Traoré a expliqué en quatre (4) aspects comment travailler à faire booster la croissance.
Comment faire des médias de véritables entreprises de presse ? Selon lui, il faut bannir du griotisme. «Finis le temps des griots…Il faut quitter cet infantilisme pour devenir adulte. Il est temps qu’on sorte dans la phase de nos démocraties africaines où pour participer il faut créer un journal. Les médias ne servent pas qu’à cela ! Il est bon de prendre cette démarche entrepreneuriale pour se structurer. Il faut structurer des médias solides, être sérieux, imbattable dans tout point de vue dans la communication», a-t-il conseillé.
Au-delà des medias classiques, le représentant de SE Luc Adolphe Tiao a parlé d’Internet – devenu aujourd’hui «impératif» – et du marché (e-commerce) qu’il intègre. «Nous ne pouvons, rassure-t-il, faire l’économie de ses exigences et espérer réussir».
Ouvert le 9 octobre, le Salon International des Médias se tient sur trois jours.
Koné Saydoo