Le Marché des arts du spectacle africain (Masa), après sept années de léthargie, reprend du service du 1er au 8 mars 2014, à Abidjan avec la huitième édition que les organisateurs inscrivent dans l’innovation artistique.
Zoom sur l’organisation de ce marché des arts.
Le projet du Masa a été adopté lors de la deuxième conférence des ministres de la Culture et de la Francophonie à Liège (Belgique), en 1990, à l’initiative de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (Acct).
En 1993, le Masa est mis en œuvre à Abidjan, conjointement par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et le ministère ivoirien de la Culture.
Les éditions de 1993, 1995 et 1997, organisées sous ce double égide, l’instituent comme une biennale.
Et en 1998, il devient une « organisation internationale de développement des arts vivants (…) dotée d’une personnalité morale et d’une autonomie de gestion », relève Azo Vauguy, journaliste culturel et chargé de communication du Masa 2014, soulignant qu’en janvier 1999 « un accord de siège est signé entre le Masa et le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire ».
En sept éditions, le Masa devenu un programme de développement culturel des arts et du spectacle africains a engrangé des acquis indéniables au fil des éditions.
« Sa pérennisation en a fait la manifestation de prestige de la Côte d’Ivoire et un rendez-vous des professionnels et des amateurs, unique dans son genre », indique M. Azo.
« Le Masa est devenu une vitrine de la création contemporaine en Afrique, et a apporté une valeur ajoutée aux spectacles et aux compagnies programmés. Il a favorisé la signature de nombreux contrats entre diffuseurs et groupes artistiques. Les capitaux générés par le Masa sont au moins équivalents à ceux investis », ajoute-t-il.
Par ailleurs, la manifestation a contribué au perfectionnement et à la professionnalisation des opérateurs du secteur des arts vivants qui se sont organisés en réseaux formels et informels.
Le Masa a permis la formation des techniciens du spectacle et élevé le niveau des exigences techniques.
Avec de tels résultats, l’Etat ivoirien ne pouvait que ressusciter cet évènement culturel.
La 8ème édition qui s’ouvrira le 1er mars pour prendre fin le 8 mars 2014 sous le thème « les arts du spectacle face au défi numérique » sera un point de ralliement des festivals et autres évènements culturels d’Afrique et du monde où sont attendus 1000 professionnels dont 400 artistes.
Pour l’édition à venir, l’on enregistre quatre innovations de taille.
« Nous avons introduit 2 nouvelles disciplines que sont le conte et l’humour, il y a les prestations d’artistes vedettes nationales et régionales, la double programmation des spectacles et le développement de la dimension festival », note Azo Vauguy.
Il souligne qu’en tant que marché, le Masa 2014 organisera la rencontre entre les artistes et les programmateurs, notamment, lors des rencontres professionnelles. 22 sites répartis dans 8 communes d’Abidjan, 2 sites à Bouaké (379 kms au d’Abidjan) et un site à Grand-Bassam (banlieue abidjanaise) sont retenus pour abriter les spectacles du Masa 2014 dont le Pr Yacouba Konaté assure la direction générale.
Le Masa en chiffres
1993 : Du 27 mars au 1er avril, le premier Masa se tient à Abidjan. Il rassemble 32 spectacles de 14 pays africains et 416 professionnels d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique.
1995 : Du 28 avril au 4 mai, deuxième édition avec 37 spectacles de 14 pays africains pour 300 professionnels d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique.
1997 : Du 2 au 8 mars, la troisième édition réunit à Abidjan 47 troupes de 27 pays, 438 professionnels et 191journalistes.
1999 : Du 20 au 27 février, ce sont 52 troupes de 23 pays, 466 professionnels et 190 journalistes qui convergent à Abidjan pour la quatrième édition.
2001 : Du 3 au 10 mars, le Masa a regroupé 261 professionnels, 239 journalistes et 68 observateurs à Abidjan.
2003 : Du 30 août au 8 septembre, la sixième édition a réunit 35 pays, 247 groupes artistiques avec 2525 artistes dont 72 de théâtre, 51 de danse et 124 de musique.
2007 : Du 23 juillet au 11 août, la septième édition dite spéciale est baptisée « Paix en Côte d’Ivoire, Masa 2007 pour cinq villes », enregistre 132 professionnels de 22 pays, dont 26 diffuseurs, 85 journalistes et 21 observateurs.
HS/ls/APA
Zoom sur l’organisation de ce marché des arts.
Le projet du Masa a été adopté lors de la deuxième conférence des ministres de la Culture et de la Francophonie à Liège (Belgique), en 1990, à l’initiative de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (Acct).
En 1993, le Masa est mis en œuvre à Abidjan, conjointement par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et le ministère ivoirien de la Culture.
Les éditions de 1993, 1995 et 1997, organisées sous ce double égide, l’instituent comme une biennale.
Et en 1998, il devient une « organisation internationale de développement des arts vivants (…) dotée d’une personnalité morale et d’une autonomie de gestion », relève Azo Vauguy, journaliste culturel et chargé de communication du Masa 2014, soulignant qu’en janvier 1999 « un accord de siège est signé entre le Masa et le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire ».
En sept éditions, le Masa devenu un programme de développement culturel des arts et du spectacle africains a engrangé des acquis indéniables au fil des éditions.
« Sa pérennisation en a fait la manifestation de prestige de la Côte d’Ivoire et un rendez-vous des professionnels et des amateurs, unique dans son genre », indique M. Azo.
« Le Masa est devenu une vitrine de la création contemporaine en Afrique, et a apporté une valeur ajoutée aux spectacles et aux compagnies programmés. Il a favorisé la signature de nombreux contrats entre diffuseurs et groupes artistiques. Les capitaux générés par le Masa sont au moins équivalents à ceux investis », ajoute-t-il.
Par ailleurs, la manifestation a contribué au perfectionnement et à la professionnalisation des opérateurs du secteur des arts vivants qui se sont organisés en réseaux formels et informels.
Le Masa a permis la formation des techniciens du spectacle et élevé le niveau des exigences techniques.
Avec de tels résultats, l’Etat ivoirien ne pouvait que ressusciter cet évènement culturel.
La 8ème édition qui s’ouvrira le 1er mars pour prendre fin le 8 mars 2014 sous le thème « les arts du spectacle face au défi numérique » sera un point de ralliement des festivals et autres évènements culturels d’Afrique et du monde où sont attendus 1000 professionnels dont 400 artistes.
Pour l’édition à venir, l’on enregistre quatre innovations de taille.
« Nous avons introduit 2 nouvelles disciplines que sont le conte et l’humour, il y a les prestations d’artistes vedettes nationales et régionales, la double programmation des spectacles et le développement de la dimension festival », note Azo Vauguy.
Il souligne qu’en tant que marché, le Masa 2014 organisera la rencontre entre les artistes et les programmateurs, notamment, lors des rencontres professionnelles. 22 sites répartis dans 8 communes d’Abidjan, 2 sites à Bouaké (379 kms au d’Abidjan) et un site à Grand-Bassam (banlieue abidjanaise) sont retenus pour abriter les spectacles du Masa 2014 dont le Pr Yacouba Konaté assure la direction générale.
Le Masa en chiffres
1993 : Du 27 mars au 1er avril, le premier Masa se tient à Abidjan. Il rassemble 32 spectacles de 14 pays africains et 416 professionnels d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique.
1995 : Du 28 avril au 4 mai, deuxième édition avec 37 spectacles de 14 pays africains pour 300 professionnels d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique.
1997 : Du 2 au 8 mars, la troisième édition réunit à Abidjan 47 troupes de 27 pays, 438 professionnels et 191journalistes.
1999 : Du 20 au 27 février, ce sont 52 troupes de 23 pays, 466 professionnels et 190 journalistes qui convergent à Abidjan pour la quatrième édition.
2001 : Du 3 au 10 mars, le Masa a regroupé 261 professionnels, 239 journalistes et 68 observateurs à Abidjan.
2003 : Du 30 août au 8 septembre, la sixième édition a réunit 35 pays, 247 groupes artistiques avec 2525 artistes dont 72 de théâtre, 51 de danse et 124 de musique.
2007 : Du 23 juillet au 11 août, la septième édition dite spéciale est baptisée « Paix en Côte d’Ivoire, Masa 2007 pour cinq villes », enregistre 132 professionnels de 22 pays, dont 26 diffuseurs, 85 journalistes et 21 observateurs.
HS/ls/APA