ABIDJAN - Le président ivoirien Alassane Ouattara se rendra samedi au Liberia, où vivent encore des dizaines de milliers de réfugiés ivoiriens, pour parler de leur retour en Côte d’Ivoire, deux ans après la violente crise postélectorale, a-t-on appris de sources concordantes.
Il y retrouvera la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et des responsables onusiens à Zwedru, dans l’ouest du pays.
Les deux dirigeants rencontreront à cette occasion des chefs traditionnels et des responsables administratifs des zones frontalières ivoiriennes et libériennes, l’objectif de cet échange étant à terme le "retour des réfugiés" en Côte d’Ivoire, a commenté une source sécuritaire.
La visite du chef de l’Etat a été confirmée par la présidence ivoirienne, ainsi que par plusieurs sources humanitaires.
Quelque 58.000 réfugiés ivoiriens étaient encore recensés au Liberia au 2 août 2013, avait indiqué le think tank Human right watch dans un rapport le 10 octobre. Une partie de ces réfugiés sont d’anciens soutiens en exil de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
"Le président de la République a lancé l’appel au retour des exilés. Nous membres du gouvernement, travaillons chacun dans son domaine, à faire en sorte que cet appel puisse s’exécuter dans la paix avec pour objectif la réconciliation nationale", avait déclaré plus tôt dans la semaine le ministre de la Justice ivoirien, Gnénéma Coulibaly.
"Beaucoup de fils de cette région sont concernés par des procédures judiciaires et notre objectif, c’est de faire en sorte que tout cela se déroule sans accroc", avait-il ajouté.
Plus de 3.000 personnes sont mortes en 2010-2011 dans les violences ayant suivi l’élection d’Alassane Ouattara, contestée par M. Gbagbo.
L’ancien président Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye par la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité. Début juin, les juges avaient indiqué qu’ils avaient besoin de preuves supplémentaires pour mener ou non un procès;
Des mandats d’arrêts ont également été lancés par la Cour pénale
internationale contre son épouse Simone Gbagbo et contre Charles Blé Goudé,
l’ancien ministre de la Jeunesse et chef des "jeunes patriotes", milices
pro-Gbagbo parfois extrêmement violentes.
Abidjan a refusé le transfèrement de Mme Gbagbo vers La Haye et ne s’est
pas encore prononcé sur le sort de M. Blé Goudé. Tous deux sont détenus en
Côte d’Ivoire.
jf/jmc
Il y retrouvera la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et des responsables onusiens à Zwedru, dans l’ouest du pays.
Les deux dirigeants rencontreront à cette occasion des chefs traditionnels et des responsables administratifs des zones frontalières ivoiriennes et libériennes, l’objectif de cet échange étant à terme le "retour des réfugiés" en Côte d’Ivoire, a commenté une source sécuritaire.
La visite du chef de l’Etat a été confirmée par la présidence ivoirienne, ainsi que par plusieurs sources humanitaires.
Quelque 58.000 réfugiés ivoiriens étaient encore recensés au Liberia au 2 août 2013, avait indiqué le think tank Human right watch dans un rapport le 10 octobre. Une partie de ces réfugiés sont d’anciens soutiens en exil de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
"Le président de la République a lancé l’appel au retour des exilés. Nous membres du gouvernement, travaillons chacun dans son domaine, à faire en sorte que cet appel puisse s’exécuter dans la paix avec pour objectif la réconciliation nationale", avait déclaré plus tôt dans la semaine le ministre de la Justice ivoirien, Gnénéma Coulibaly.
"Beaucoup de fils de cette région sont concernés par des procédures judiciaires et notre objectif, c’est de faire en sorte que tout cela se déroule sans accroc", avait-il ajouté.
Plus de 3.000 personnes sont mortes en 2010-2011 dans les violences ayant suivi l’élection d’Alassane Ouattara, contestée par M. Gbagbo.
L’ancien président Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye par la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité. Début juin, les juges avaient indiqué qu’ils avaient besoin de preuves supplémentaires pour mener ou non un procès;
Des mandats d’arrêts ont également été lancés par la Cour pénale
internationale contre son épouse Simone Gbagbo et contre Charles Blé Goudé,
l’ancien ministre de la Jeunesse et chef des "jeunes patriotes", milices
pro-Gbagbo parfois extrêmement violentes.
Abidjan a refusé le transfèrement de Mme Gbagbo vers La Haye et ne s’est
pas encore prononcé sur le sort de M. Blé Goudé. Tous deux sont détenus en
Côte d’Ivoire.
jf/jmc