La formation de l’élite de la haute administration ivoirienne. Voilà le credo de l’Université Charles Louis de Montesquieu (UCLM) qui a sacrifié, jeudi dernier, à sa traditionnelle rentrée académique et culturelle annuelle. Sous la houlette de son fondateur et Recteur, le Pr Amoa Urbain, l’occasion était belle, pour les autorités académiques, parents et étudiants de prendre de nouveaux engagements pour une année académique meilleure que celle écoulée qui a été ponctuée d’excellents résultats. Dans sa traditionnelle conférence inaugurale, le Pr Amoa, en père, maître et pédagogue affiné, est, une fois de plus, revenu sur le concept de "l’Université du futur". Pour lui, «l’Université nouvelle», c’est cet univers dans lequel l’étudiant, tout en étant en constante quête du savoir pointu et d’élévation vers le haut, se frotte déjà au monde du travail, tant dans l’administration publique que privée. Et la clef pour relever le défi de l’efficacité est, selon lui, sa théorie de «l’élégance- langagière, vestimentaire etc.- boussole d’un avenir certain». Car, pour le pédagogue qu’il est, «le savoir s’accommode au savoir dire et au savoir être». Bien avant lui, Niclas Bouchot, Directeur académique de l’Uclm et l’un des premiers docteurs de l’Uclm qui a soutenu sa thèse de doctorat, à l’âge de 70 ans le 28 février dernier, avait présenté les formules de "formation initiale" et "par alternance" qui reposent sur le système Licence- master- doctorat (Lmd) dont cette université se veut pionnière. Autre articulation de cette journée, le témoignage de trois des 200 étudiants mis en stage d’immersion dans l’administration préfectorale et les collectivités locales sur instruction du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. La présentation des différents clubs et mouvements qui contribuent à l’animation de la vie socioculturelle de l’Uclm et la remise de kits de rentrées aux étudiants ont été le clou de cette journée.
Jean-Antoine Doudou
Jean-Antoine Doudou