Le président de la République, Alassane Ouattara est annoncé dans les régions de Gbêkê et du Bélier pour une visite d’Etat. Déjà, citoyens lambda, autorités et opérateurs économiques etc... sont dans l’attente de ce séjour. Des travaux de rénovation sont en cours. Au niveau des entreprises privées, l’on espère, à l’issue de cette visite, bénéficier de fonds supplémentaires.
Depuis son élection en Novembre 2010 et son investiture le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, ce sera la première visite officielle du président ivoirien dans la région du Gbêkê qui comprend les étapes de Bouaké qui est le chef-lieu de région, Sakassou, Béoumi et Botro. Depuis l’annonce officielle de cette nouvelle aux populations par le ministre Paul Koffi Koffi il y a peu à Bouaké, des travaux de rénovation et de réhabilitation sont en cours. Les édifices publics connaissent tous une mue. La préfecture, vandalisée par des manifestants mécontents suite à la décision de l’ancien président Laurent Gbagbo de dissoudre le gouvernement et la révocation de l’ex président de la CEI Beugré Mambé en 2010, est en réfection. Selon des indiscrétions, le conseil des ministres pourrait s’y tenir. Une salle de presse est aussi prévue. C’est une préfecture toute relookée qui sera livrée. La résidence présidentielle est aussi en réhabilitation. Aux dires de certains cadres proches du palais présidentiel, le chef de l’Etat passera ses nuits à Bouaké. Le site originel de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), autrefois occupée par les ex- Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) est en réfection. Ce qui pourrait satisfaire les responsables de cette caisse.
Ce qui se prépare à Bouaké et ailleurs dans la région
A Bouaké comme partout ailleurs, le reprofilage des voies, et le remplissage des nids de poules sont en cours de finition. 25 km de bitume sont offerts à la ville. Dont 11 à réhabiliter et 14 à revêtir. L’on annonce 10 km de pistes à reprofiler en zones rurales. Quant à Béoumi, situé à une soixantaine de Km de la capitale de la région, elle bénéficie de 883 km de voies. Même si ce n’est pas encore fait, il a été également annoncé la mise en état du bac, bombardé en 2004 par l’armée ivoirienne au cours de l’opération Dignité. Ce qui, aux dires des autorités préfectorales, permettra aux populations vivant derrière Bandama de venir accueillir leur président. Le département de Botro quant à lui bénéficiera de 343/km de route, 10 km de reprofilage lourd à travers commune. Il est aussi prévu dans cette ville 10 km de route à créer. Le volet hydraulique pour une accessibilité à l’eau potable n’a pas été occulté. 15 nouvelles pompes manuelles, 3 forages sont promis au département de Béoumi. Pour une nette avancée des travaux et des préparatifs, les réunions se multiplient au niveau du comité local d’organisation chapeauté par le préfet de région, Aka Konin. En ligne de mire de ces rencontres, les aspects sécuritaire, organisationnel, et technique. La mobilisation au sein de la population se fait sentir. Il est évident qu’une visite d’Etat a toujours été un moment de festivités pour les populations. Mais aussi et surtout c’est une période pour celles-ci d’exprimer leurs différents problèmes.
Les entreprises sinistrées sollicitent un appui financier
Dans le cadre de la visite d’Etat dans la région de Gbêkê, les entreprises de Bouaké ne veulent pas rester en marge. Résiduelles depuis l’avènement de la crise politico-militaire, les sociétés privées de Bouaké sont encore sinistrées. Elles ne se sont pas encore remises. Malgré les licenciements à n’en point finir, la situation reste la même. A FTG, une filiale de Gonfreville qui existe depuis 1921, les responsables se mobilisent. Une lettre d’invitation est adressée au président de la République afin qu’il visite les usines. Depuis plus d’une dizaine de mois, les employés n’ont perçu aucun salaire. Cette entreprise qui employait 4000 personnes n’est aujourd’hui qu’à moins de 1000 employés. Et ça grogne. La compagnie ivoirienne du développement du textile (cidt) n’échappe pas à cette situation. Les nouveaux propriétaires d’Olhéol, (l’ex-Trituraf) ont du mal à produire la moindre goutte d’huile depuis 2009. Des salaires restent impayés. Cette entreprise, quant à elle, offrait plus de 15000 emplois directs et indirects. Aujourd’hui, elle est à moins de 100 emplois. Trituraf constituait 40 % de l’économie régionale selon des sources. De cette visite, les sociétés privées entendent bénéficier de fonds supplémentaires de l’Etat. Cela devra permettre de relancer la confiance du monde des affaires et des populations.
Bosco de Paré
Depuis son élection en Novembre 2010 et son investiture le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, ce sera la première visite officielle du président ivoirien dans la région du Gbêkê qui comprend les étapes de Bouaké qui est le chef-lieu de région, Sakassou, Béoumi et Botro. Depuis l’annonce officielle de cette nouvelle aux populations par le ministre Paul Koffi Koffi il y a peu à Bouaké, des travaux de rénovation et de réhabilitation sont en cours. Les édifices publics connaissent tous une mue. La préfecture, vandalisée par des manifestants mécontents suite à la décision de l’ancien président Laurent Gbagbo de dissoudre le gouvernement et la révocation de l’ex président de la CEI Beugré Mambé en 2010, est en réfection. Selon des indiscrétions, le conseil des ministres pourrait s’y tenir. Une salle de presse est aussi prévue. C’est une préfecture toute relookée qui sera livrée. La résidence présidentielle est aussi en réhabilitation. Aux dires de certains cadres proches du palais présidentiel, le chef de l’Etat passera ses nuits à Bouaké. Le site originel de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), autrefois occupée par les ex- Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) est en réfection. Ce qui pourrait satisfaire les responsables de cette caisse.
Ce qui se prépare à Bouaké et ailleurs dans la région
A Bouaké comme partout ailleurs, le reprofilage des voies, et le remplissage des nids de poules sont en cours de finition. 25 km de bitume sont offerts à la ville. Dont 11 à réhabiliter et 14 à revêtir. L’on annonce 10 km de pistes à reprofiler en zones rurales. Quant à Béoumi, situé à une soixantaine de Km de la capitale de la région, elle bénéficie de 883 km de voies. Même si ce n’est pas encore fait, il a été également annoncé la mise en état du bac, bombardé en 2004 par l’armée ivoirienne au cours de l’opération Dignité. Ce qui, aux dires des autorités préfectorales, permettra aux populations vivant derrière Bandama de venir accueillir leur président. Le département de Botro quant à lui bénéficiera de 343/km de route, 10 km de reprofilage lourd à travers commune. Il est aussi prévu dans cette ville 10 km de route à créer. Le volet hydraulique pour une accessibilité à l’eau potable n’a pas été occulté. 15 nouvelles pompes manuelles, 3 forages sont promis au département de Béoumi. Pour une nette avancée des travaux et des préparatifs, les réunions se multiplient au niveau du comité local d’organisation chapeauté par le préfet de région, Aka Konin. En ligne de mire de ces rencontres, les aspects sécuritaire, organisationnel, et technique. La mobilisation au sein de la population se fait sentir. Il est évident qu’une visite d’Etat a toujours été un moment de festivités pour les populations. Mais aussi et surtout c’est une période pour celles-ci d’exprimer leurs différents problèmes.
Les entreprises sinistrées sollicitent un appui financier
Dans le cadre de la visite d’Etat dans la région de Gbêkê, les entreprises de Bouaké ne veulent pas rester en marge. Résiduelles depuis l’avènement de la crise politico-militaire, les sociétés privées de Bouaké sont encore sinistrées. Elles ne se sont pas encore remises. Malgré les licenciements à n’en point finir, la situation reste la même. A FTG, une filiale de Gonfreville qui existe depuis 1921, les responsables se mobilisent. Une lettre d’invitation est adressée au président de la République afin qu’il visite les usines. Depuis plus d’une dizaine de mois, les employés n’ont perçu aucun salaire. Cette entreprise qui employait 4000 personnes n’est aujourd’hui qu’à moins de 1000 employés. Et ça grogne. La compagnie ivoirienne du développement du textile (cidt) n’échappe pas à cette situation. Les nouveaux propriétaires d’Olhéol, (l’ex-Trituraf) ont du mal à produire la moindre goutte d’huile depuis 2009. Des salaires restent impayés. Cette entreprise, quant à elle, offrait plus de 15000 emplois directs et indirects. Aujourd’hui, elle est à moins de 100 emplois. Trituraf constituait 40 % de l’économie régionale selon des sources. De cette visite, les sociétés privées entendent bénéficier de fonds supplémentaires de l’Etat. Cela devra permettre de relancer la confiance du monde des affaires et des populations.
Bosco de Paré