Dosso Moussa, ministre d’Etat, ministre des Affaires sociales et de la Formation professionnelle :
«Ceux qui s'attaqueront à la démocratie, à la liberté de la presse feront fausse route »
« On a tous vécu cette cérémonie avec douleurs et les rappels qui ont été faits nous ont plongés dans l'ambiance de l'époque. Je crois qu'au-delà, ce qui est important, c'est l'histoire. Dans l'ensemble des interventions faites ont conclu que ceux qui s'attaqueront à la démocratie à la liberté de la presse feront fausse route. Personne, je dis bien personne quelle que soit sa force ne pourra endiguer la liberté parce que c'est ce qui reste quand on n’a plus rien. Il faut féliciter encore une fois ma collègue ministre de la communication qui a obtenu du gouvernement que cette décoration à titre posthume se tienne. Je voudrais la remercier et l'encourager et remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement notamment l'ambassadeur de France et tous ceux qui sont venus de la radio France monde et tous les frères avec lesquels Jean Hélène a partagé les moments difficiles. Nous même qui étions de l'autre côté à l'époque, on a vécu tout cela avec beaucoup d’émotions. La liberté doit guider l'ensemble de ceux qui sont ici et ceux qui n'ont pas effectué le déplacement».
Mme Sara Sako Fatiga, vice-présidente de l’Assemblée nationale :
«Ce sont des sentiments de tristesse et en même temps de joie»
« Ce sont des sentiments de tristesse et en même temps de joie parce que dix ans sont passés et un hommage vibrant a été rendu à un homme pour son mérite, un homme qui est mort pour la Cote d'Ivoire. Et aujourd’hui la même Côte d'ivoire lui rend hommage. On ne peut qu'en être fiers ».
Brou Aka Pascal, PCA de la RTI :
« Nous nous réjouissons de voir que notre ami, notre confrère n'a pas vécu inutilement ».
« C'est une cérémonie très émouvante. Nous avons connu Jean Helene et nous avons été tous attristés par sa brutale disparition. Le gouvernement a décidé de l'honorer. C'est une très bonne chose. Nous nous réjouissons de voir que notre ami, notre confrère n'a pas vécu inutilement. Il a fait son travail. Moi j'ai eu les larmes aux yeux quand j'ai vu les amis de Jean Helene prendre la parole au nom de tous ceux qui avaient étés sauvés par le reportage de Jean Helene. C'était une très belle cérémonie. Nous disons merci au gouvernement d'avoir honoré Jean Helene. Cela prouve que notre ami a fait honnêtement son travail et a rendu service ».
Baudelaire Mieu, représentant de Reporters sans frontières en Côte d’Ivoire :
«Que les autorités fassent aussi avancer le dossier Kieffer»
«C'est un sentiment de tristesse, de forte émotion de commémorer dix ans après le drame je dirai lâche qui a eu pour théâtre la devanture de la Direction générale de la police au Plateau. Je veux parler de l'assassinat de notre regretté confrère Jean Helene par les mains assassines d'un sergent de police alors qu'il était dans l’exercice de son métier. Pour nous, en tant que journaliste et confrère ensuite en tant que défenseur de la liberté de la presse, on estime que cette page noire va être refermée pour penser à l'avenir, surtout que chacun à son niveau exerce son métier dans la construction d’une nation qui privilégiera toutes sortes de libertés dans la société. Je profite de votre micro pour demander aux autorités de mettre encore en avant beaucoup de synergie pour résoudre un autre problème qui concerne un autre confrère, je parle de Guy André Kieffer parce qu’à partir de 2004 ça fera aussi dix ans qu’il a disparu sans qu’on ait les nouvelles de lui. Donc que les autorités fassent avancer ce dossier parce que ce n’est pas normal que quelqu’un disparaisse en Côte d’Ivoire sans qu’on ne sache ce qu’il est devenu. J’interpelle surtout le chef de l’Etat qui est le président du conseil supérieur de la Magistrature ».
Abiba Dembelé, vice-présidente de l’Unjci :
«C’est un hommage mérité»
« C'est un sentiment de tristesse parce que quand l'un de vous perd la vie dans des conditions aussi dramatiques, tous les journalistes doivent être solidaires et tristes vis-à-vis de lui. Ce qui est arrivé à jean Hélène aurait pu arriver à chacun d'entre nous. Donc c’est un hommage mérité. Je souhaite que l'Etat de Cote d'Ivoire honore et décore tous les journalistes qui sont morts dans de telles conditions. C'est une consolation pour la famille, les amis, les parents et pour les collègues journalistes».
Propos recueillis par T.A.B
«Ceux qui s'attaqueront à la démocratie, à la liberté de la presse feront fausse route »
« On a tous vécu cette cérémonie avec douleurs et les rappels qui ont été faits nous ont plongés dans l'ambiance de l'époque. Je crois qu'au-delà, ce qui est important, c'est l'histoire. Dans l'ensemble des interventions faites ont conclu que ceux qui s'attaqueront à la démocratie à la liberté de la presse feront fausse route. Personne, je dis bien personne quelle que soit sa force ne pourra endiguer la liberté parce que c'est ce qui reste quand on n’a plus rien. Il faut féliciter encore une fois ma collègue ministre de la communication qui a obtenu du gouvernement que cette décoration à titre posthume se tienne. Je voudrais la remercier et l'encourager et remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement notamment l'ambassadeur de France et tous ceux qui sont venus de la radio France monde et tous les frères avec lesquels Jean Hélène a partagé les moments difficiles. Nous même qui étions de l'autre côté à l'époque, on a vécu tout cela avec beaucoup d’émotions. La liberté doit guider l'ensemble de ceux qui sont ici et ceux qui n'ont pas effectué le déplacement».
Mme Sara Sako Fatiga, vice-présidente de l’Assemblée nationale :
«Ce sont des sentiments de tristesse et en même temps de joie»
« Ce sont des sentiments de tristesse et en même temps de joie parce que dix ans sont passés et un hommage vibrant a été rendu à un homme pour son mérite, un homme qui est mort pour la Cote d'Ivoire. Et aujourd’hui la même Côte d'ivoire lui rend hommage. On ne peut qu'en être fiers ».
Brou Aka Pascal, PCA de la RTI :
« Nous nous réjouissons de voir que notre ami, notre confrère n'a pas vécu inutilement ».
« C'est une cérémonie très émouvante. Nous avons connu Jean Helene et nous avons été tous attristés par sa brutale disparition. Le gouvernement a décidé de l'honorer. C'est une très bonne chose. Nous nous réjouissons de voir que notre ami, notre confrère n'a pas vécu inutilement. Il a fait son travail. Moi j'ai eu les larmes aux yeux quand j'ai vu les amis de Jean Helene prendre la parole au nom de tous ceux qui avaient étés sauvés par le reportage de Jean Helene. C'était une très belle cérémonie. Nous disons merci au gouvernement d'avoir honoré Jean Helene. Cela prouve que notre ami a fait honnêtement son travail et a rendu service ».
Baudelaire Mieu, représentant de Reporters sans frontières en Côte d’Ivoire :
«Que les autorités fassent aussi avancer le dossier Kieffer»
«C'est un sentiment de tristesse, de forte émotion de commémorer dix ans après le drame je dirai lâche qui a eu pour théâtre la devanture de la Direction générale de la police au Plateau. Je veux parler de l'assassinat de notre regretté confrère Jean Helene par les mains assassines d'un sergent de police alors qu'il était dans l’exercice de son métier. Pour nous, en tant que journaliste et confrère ensuite en tant que défenseur de la liberté de la presse, on estime que cette page noire va être refermée pour penser à l'avenir, surtout que chacun à son niveau exerce son métier dans la construction d’une nation qui privilégiera toutes sortes de libertés dans la société. Je profite de votre micro pour demander aux autorités de mettre encore en avant beaucoup de synergie pour résoudre un autre problème qui concerne un autre confrère, je parle de Guy André Kieffer parce qu’à partir de 2004 ça fera aussi dix ans qu’il a disparu sans qu’on ait les nouvelles de lui. Donc que les autorités fassent avancer ce dossier parce que ce n’est pas normal que quelqu’un disparaisse en Côte d’Ivoire sans qu’on ne sache ce qu’il est devenu. J’interpelle surtout le chef de l’Etat qui est le président du conseil supérieur de la Magistrature ».
Abiba Dembelé, vice-présidente de l’Unjci :
«C’est un hommage mérité»
« C'est un sentiment de tristesse parce que quand l'un de vous perd la vie dans des conditions aussi dramatiques, tous les journalistes doivent être solidaires et tristes vis-à-vis de lui. Ce qui est arrivé à jean Hélène aurait pu arriver à chacun d'entre nous. Donc c’est un hommage mérité. Je souhaite que l'Etat de Cote d'Ivoire honore et décore tous les journalistes qui sont morts dans de telles conditions. C'est une consolation pour la famille, les amis, les parents et pour les collègues journalistes».
Propos recueillis par T.A.B
