Zoro Bi Trazié Gaston (Président de la Fondation Jean Hélène)
«C’est beaucoup d’émotion »
“C’est beaucoup d’émotion. J’étais le chef de fil des personnes qui ont été arrêtées le vendredi 17 octobre et libérées le 21 octobre 2003. C’est à notre libération que Jean Hélène a été tué. C’est en compagnie de Me Soungalo que nous sommes allés découvrir son corps qui gisait dans du sang adossé à l’arbre qui se trouve en face de l’immeuble Signal. La cérémonie du jour, c’était émouvant”.
Marie–Christine Saragosse (Présidente de France Médias Monde)
«C’est une cérémonie d’apaisement »
“J’ai trouvé que c’était une cérémonie très juste avec des idées fortes sur la liberté de la presse, de l’émotion avec même un chanteur d’opéra ivoirien. C’était une belle cérémonie, juste, digne et émouvante. Je pense que Jean Hélène aurait été heureux de la dédier à toutes les victimes qui sont tombées dans ce pays. C’est une cérémonie d’apaisement. C’est l’unité retrouvée ici en Côte d’Ivoire”.
Mme Fadiga Sarra épouse Sako (Première vice-présidente de l’Assemblée nationale)
«Il est mort pour la Côte d’Ivoire »
«Il est mort pour la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, la même Côte d’Ivoire lui rend hommage. On ne peut qu’en être fier et honoré ».
Moussa Dosso (Ministre d’Etat, ministre de l’Emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle)
«Ceux qui s’attaquent à la liberté de la presse font fausse route»
“On n’a vu là que tous ceux qui s’attaquent à la démocratie et à la liberté de la presse font fausse route. C’est une dynamique que personne, quelque soit sa force ne peut endiguer. Parce que, la liberté, c’est ce qui reste, quand on n’a plus rien. C’est ce que j’ai retenu. Il faut féliciter ma collègue de la Communication qui a obtenu du gouvernement que cette décoration soit faite à titre posthume. Je voudrais la féliciter et l’encourager et remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement. L’Ambassadeur de France et tous ceux avec qui Jean Hélène a partagé les moments difficiles qui étaient là. A l’époque on a vécu tout ça avec émotion. Ce qu’on retient, c’est cette lutte infatigable de la liberté qui doit guider l’ensemble de ceux qui sont ici et qui n’ont pas effectué le déplacement”.
Konaté Younoussoubantié (Vice-président de l’Ong international Jean Hélène pour la sauvegarde de la démocratie, la légalité et la paix)
« Il a été tué pour la cause de la liberté »
“Nous avons créé cette Ong pour immortaliser sa mémoire. Nous avons un grain de Thé et sur dénonciation calomnieuse, ils sont venus arrêter onze de nos camarades. Ils ont été conduits à la direction générale de la police au sous-sol. Nous avons appelé Jean Hélène qui est venu nuitamment à Abobo pour vérifier l’information et il l’a ensuite balancée sur les chaînes internationales. C’est ainsi qu’il est allé à la Direction générale de la police le vendredi pour leur libération. Et c’est là qu’il a reçu deux balles. Il a été tué pour la cause de la liberté, pour la cause de la manifestation de la vérité. A l’époque on a appelé Jean Hélène parce les chaînes et journaux locaux ne pouvaient pas évoquer cette situation, pas parce qu’ils ne le voulaient pas mais par contrainte. Ce n’est pas la fin d’une bataille. Nous souhaitons que les journalistes travaillent correctement et que les masses puissent s’exprimer”.
Thierry Baldensperger (Frère de Jean Hélène)
«J’ai entendu que son meurtrier est en prison»
“Nous avons vécu son assassinat comme quelque chose d’incompréhensible, d’injuste. Après toute la dimension de la Justice, des responsabilités d’un Tribunal, on a considéré que ce n’était pas à nous de nous en mêler. J’ai entendu que le tueur est en prison, on a appris qu’il s’était échappé dans la situation très troublée et il a été repris. Maintenant il est effectivement en prison. Sa responsabilité est engagée mais il ya d’autres choses autour”.
Recueillis par C.Z.
«C’est beaucoup d’émotion »
“C’est beaucoup d’émotion. J’étais le chef de fil des personnes qui ont été arrêtées le vendredi 17 octobre et libérées le 21 octobre 2003. C’est à notre libération que Jean Hélène a été tué. C’est en compagnie de Me Soungalo que nous sommes allés découvrir son corps qui gisait dans du sang adossé à l’arbre qui se trouve en face de l’immeuble Signal. La cérémonie du jour, c’était émouvant”.
Marie–Christine Saragosse (Présidente de France Médias Monde)
«C’est une cérémonie d’apaisement »
“J’ai trouvé que c’était une cérémonie très juste avec des idées fortes sur la liberté de la presse, de l’émotion avec même un chanteur d’opéra ivoirien. C’était une belle cérémonie, juste, digne et émouvante. Je pense que Jean Hélène aurait été heureux de la dédier à toutes les victimes qui sont tombées dans ce pays. C’est une cérémonie d’apaisement. C’est l’unité retrouvée ici en Côte d’Ivoire”.
Mme Fadiga Sarra épouse Sako (Première vice-présidente de l’Assemblée nationale)
«Il est mort pour la Côte d’Ivoire »
«Il est mort pour la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, la même Côte d’Ivoire lui rend hommage. On ne peut qu’en être fier et honoré ».
Moussa Dosso (Ministre d’Etat, ministre de l’Emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle)
«Ceux qui s’attaquent à la liberté de la presse font fausse route»
“On n’a vu là que tous ceux qui s’attaquent à la démocratie et à la liberté de la presse font fausse route. C’est une dynamique que personne, quelque soit sa force ne peut endiguer. Parce que, la liberté, c’est ce qui reste, quand on n’a plus rien. C’est ce que j’ai retenu. Il faut féliciter ma collègue de la Communication qui a obtenu du gouvernement que cette décoration soit faite à titre posthume. Je voudrais la féliciter et l’encourager et remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement. L’Ambassadeur de France et tous ceux avec qui Jean Hélène a partagé les moments difficiles qui étaient là. A l’époque on a vécu tout ça avec émotion. Ce qu’on retient, c’est cette lutte infatigable de la liberté qui doit guider l’ensemble de ceux qui sont ici et qui n’ont pas effectué le déplacement”.
Konaté Younoussoubantié (Vice-président de l’Ong international Jean Hélène pour la sauvegarde de la démocratie, la légalité et la paix)
« Il a été tué pour la cause de la liberté »
“Nous avons créé cette Ong pour immortaliser sa mémoire. Nous avons un grain de Thé et sur dénonciation calomnieuse, ils sont venus arrêter onze de nos camarades. Ils ont été conduits à la direction générale de la police au sous-sol. Nous avons appelé Jean Hélène qui est venu nuitamment à Abobo pour vérifier l’information et il l’a ensuite balancée sur les chaînes internationales. C’est ainsi qu’il est allé à la Direction générale de la police le vendredi pour leur libération. Et c’est là qu’il a reçu deux balles. Il a été tué pour la cause de la liberté, pour la cause de la manifestation de la vérité. A l’époque on a appelé Jean Hélène parce les chaînes et journaux locaux ne pouvaient pas évoquer cette situation, pas parce qu’ils ne le voulaient pas mais par contrainte. Ce n’est pas la fin d’une bataille. Nous souhaitons que les journalistes travaillent correctement et que les masses puissent s’exprimer”.
Thierry Baldensperger (Frère de Jean Hélène)
«J’ai entendu que son meurtrier est en prison»
“Nous avons vécu son assassinat comme quelque chose d’incompréhensible, d’injuste. Après toute la dimension de la Justice, des responsabilités d’un Tribunal, on a considéré que ce n’était pas à nous de nous en mêler. J’ai entendu que le tueur est en prison, on a appris qu’il s’était échappé dans la situation très troublée et il a été repris. Maintenant il est effectivement en prison. Sa responsabilité est engagée mais il ya d’autres choses autour”.
Recueillis par C.Z.
