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Art et Culture Publié le mardi 22 octobre 2013 | Le Patriote

Interview/ Pasteur Kouamé Victor (écrivain) : “Dommage que la vie des hommes tende vers la jungle”

C’est un homme de Dieu. Pasteur Kouamé Victor, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est aussi écrivain. Il vient de publier, « Chronologie des événements annoncés pour les temps de la fin», dans lequel, il donne la révélation que Dieu a faite sur la résolution du conflit israélo-palestinien. Aussi annonce t-il la fin du système qui régente le monde d’aujourd’hui. Entretien.
Le Patriote : Comment a germé l’idée d’un tel livre ?
Pasteur Kouamé Victor : Je lisais et méditais la bible, comme tout serviteur de Dieu qui ne cesse d’apprendre au travers de la lecture et de la méditation, lorsque le Saint-Esprit a ouvert mon esprit pour avoir la compréhension sur un passage : Apocalypse, chapitre 11, verset 1 à 2. C’est de là qu’est partie la révélation et la compréhension et puis l’idée d’écrire le livre. Mais, je voudrais dire que j’étais en train d’écrire d’autres chapitres pour faire un livre, mais celui sur la résolution du conflit israélo-palestinien ne faisait pas partie de mes préoccupations. Je n’avais pas l’intention d’aborder ce chapitre, parce que je n’avais pas de solution. C’est en méditant la Bible pour écrire mon livre qui traite des thèmes classiques tels que le retour de Jésus-Christ, la bataille d’Armageddon que Dieu a ouvert mon esprit sur la résolution du conflit israélo-palestinien.

L.P : Justement qu’est-ce que Dieu vous a révélé sur ce conflit qui dure depuis plusieurs années ?
PKV : Il a ouvert mon esprit sur la compréhension d’un verset biblique qui est : Appocalypse 11, verset 1 à 2. Il m’a dit que le site du temple de Salomon doit être partagé équitablement entre Israéliens et Palestiniens. C’est ce qu’il m’a révélé. En clair, il faut la création de deux Etats : l’un Israélien et l’autre palestinien. Et Jérusalem doit appartenir à ces deux Nations. Et il a indiqué à quel niveau, il faut partager. Il a dit qu’il faut donner le lieu très saint et le lieu saint aux Juifs et le parvis extérieur du temple aux Palestiniens. Il m’a indiqué en esprit comment le partage doit se faire. Et quand j’ai pris une carte, j’ai réalisé que cela concordait.

L.P : N’est-ce pas utopique de croire que ce partage équitable est encore possible quand on sait le poids des deux forces en présence ?
PKV : Je pense qu’il est encore possible de faire ce partage sinon, on n’aura pas la solution qui va ramener la paix dans le Proche-Orient et partant dans le monde, parce qu’il y a deux blocs. L’un soutient Israël et l’autre la Palestine. Dieu a dit de faire le partage équitable. Soit on le fait, soit on ne le fait pas. Et si on ne le fait pas, on n’aura pas la solution du conflit israélo-palestinien. Je ne crois pas qu’il y ait d’autre solution en dehors de ce que Dieu a dit. Et il n’y aura pas de paix entre Israéliens et Palestiniens.

L.P : Dans votre livre vous évoquez les signes annonciateurs des temps de la fin. Est-ce à dire la fin du monde ?
PKV : Non, ce n’est pas la fin du monde, mais plutôt celle d’un système de vie. En fait, nous entrons dans le Royaume messianique où Jésus Christ est le Roi des Rois. Mais, pour que Jésus Christ soit le Roi des Rois, il faut d’abord que le système dans lequel nous sommes et qui est marqué par l’injustice, la violence prenne fin. Dans le chapitre 1, nous abordons cette fin et ce n’est pas une fin qui effraie. Car, les hommes vont toujours continuer à vivre et Jésus viendra régner. Comme le dit la Bible, le loup habitera avec l’agneau, le lion et la panthère mangeront de l’herbe comme le bœuf. Ce n’est pas encore le cas, mais ça va toucher aussi le monde animal et le monde humain. On assistera à l’avènement d’un monde de paix. Aujourd’hui, nous constatons que les valeurs qui fondent l’existence humaine telles l’amour et l’entraide tendent à disparaître. C’est dommage aujourd’hui que la vie des êtres humains tende à devenir une jungle où les plus forts écrasent les plus faibles. C’est la fin de ce système sans valeurs que j’annonce.

L.P : Comment doit-on à propos accueillir cette étape ?
PKV : Il n’y a pas de recette miracle. Je demande simplement aux uns et autres d’accepter Dieu, de sortir de l’idolâtrie, de l’occultisme. Ce que Dieu interdit, il faut accepter que c’est interdit. Il faut vivre la foi et marcher dans la crainte de Dieu et marcher selon les préceptes de Dieu. Il faut vivre dans la crainte de Dieu, dans l’amour et être tolérant. Dieu ne demande pas de combattre une religion. Je fais allusion aux musulmans et aux chrétiens. Là où tu es, tu te sens bien et même si je ne suis pas d’accord avec toi, je dois respecter ta religion, parce que mon Dieu me dit que tu es un être humain et que je dois être tolérant. C’est Dieu qui juge et non nous les humains. Donc, j’exhorte les uns et les autres à l’amour et à la tolérance. D’ailleurs, je prépare un autre livre qui s’intitulera « La guerre des clochers n’aura pas lieu ». Il évoquera la tolérance en matière de religion. Le Dieu que nous prétendons adorer est amour. D’où viennent alors que les fidèles des différentes religions ne soient pas tolérants et se fassent la guerre. Je ne suis pas pour car Dieu m’a dit d’être tolérant. Donc, que le monde soit tolérant.

Réalisée par Y. Sangaré
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