Yacou Diakité, démis de ses fonctions et remplacé par Aboulaye Sylla
Le Collectif des fédérations des syndicats de chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire (Cfscpci) a un nouveau président en la personne d’Abdoulaye Sylla. En remplacement de Yacou Diakité, élu en 2005 et dégommé pour «cumul de mandats sans assemblées générales et gestion tant opaque que cavalière de la structure».
A la barre depuis 2005, Yacou Diakité (alias Bozizé) n’est plus le président du Cfscpci. Il a été mis à l’écart de la structure le 09 octobre 2013, pour « cumul de mandats sans assemblées générales et gestion opaque et cavalière». Yacou Diakité a été officiellement remplacé à la tête de cette structure qui regroupe 209 syndicats de base et dix (10) fédérations par le leader de Fensci Abdoulaye Sylla. Celui-ci a été élu le mercredi 23 octobre 2013 à l’unanimité par ses pairs membres fondateurs, réunis en assemblée générale élective à Adjamé 220 logements sur convocation du comité de crise piloté par Fétégué Traoré, lui-même doyen des membres fondateurs. Avant l’élection, le président Fétégué Traoré a souligné que depuis 2005 à ce jour, Yacou Diakité a fait sombrer le collectif dans une léthargie et un management non inclusif. Ce qui a suscité la démission de deux (2) fédérations dont les leaders comptaient parmi les membres fondateurs. «Exaspéré du cumul de mandat ainsi que de la gestion opaque et cavalière du mis en cause, le collectif est passé de 12 à 10 fédérations. Sur ces griefs à lui reprochés, Yacou Diakité a recouru à la violence en faisant débarquer des gendarmes à mon bureau », soutient son successeur. « N’eut été la présence de leaders syndicaux, ces gendarmes m’auraient agressé. Diakité a fait dévier le collectif de son objectif de cohésion des fédérations membres. Cette AG de renouvellement de la direction s’imposait pour consacrer un nouveau départ axé sur la cohésion et la bonne gouvernance », a-t-il éclairé. Porté désormais à la tête de la structure, Abdoulaye Sylla a promis être le président de «l’union, de la discipline et de la concertation pour rompre avec le passé d’une structure qui allait à vau-l’eau». Pour joindre l’acte à la parole, il a sollicité et obtenu le quitus de ses pairs pour ouvrir le collectif à de nouvelles fédérations. Portant ainsi le Cfscpci à 26 fédérations membres contre 10 sous Yacou Diakité.
Olivier Guédé
Le Collectif des fédérations des syndicats de chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire (Cfscpci) a un nouveau président en la personne d’Abdoulaye Sylla. En remplacement de Yacou Diakité, élu en 2005 et dégommé pour «cumul de mandats sans assemblées générales et gestion tant opaque que cavalière de la structure».
A la barre depuis 2005, Yacou Diakité (alias Bozizé) n’est plus le président du Cfscpci. Il a été mis à l’écart de la structure le 09 octobre 2013, pour « cumul de mandats sans assemblées générales et gestion opaque et cavalière». Yacou Diakité a été officiellement remplacé à la tête de cette structure qui regroupe 209 syndicats de base et dix (10) fédérations par le leader de Fensci Abdoulaye Sylla. Celui-ci a été élu le mercredi 23 octobre 2013 à l’unanimité par ses pairs membres fondateurs, réunis en assemblée générale élective à Adjamé 220 logements sur convocation du comité de crise piloté par Fétégué Traoré, lui-même doyen des membres fondateurs. Avant l’élection, le président Fétégué Traoré a souligné que depuis 2005 à ce jour, Yacou Diakité a fait sombrer le collectif dans une léthargie et un management non inclusif. Ce qui a suscité la démission de deux (2) fédérations dont les leaders comptaient parmi les membres fondateurs. «Exaspéré du cumul de mandat ainsi que de la gestion opaque et cavalière du mis en cause, le collectif est passé de 12 à 10 fédérations. Sur ces griefs à lui reprochés, Yacou Diakité a recouru à la violence en faisant débarquer des gendarmes à mon bureau », soutient son successeur. « N’eut été la présence de leaders syndicaux, ces gendarmes m’auraient agressé. Diakité a fait dévier le collectif de son objectif de cohésion des fédérations membres. Cette AG de renouvellement de la direction s’imposait pour consacrer un nouveau départ axé sur la cohésion et la bonne gouvernance », a-t-il éclairé. Porté désormais à la tête de la structure, Abdoulaye Sylla a promis être le président de «l’union, de la discipline et de la concertation pour rompre avec le passé d’une structure qui allait à vau-l’eau». Pour joindre l’acte à la parole, il a sollicité et obtenu le quitus de ses pairs pour ouvrir le collectif à de nouvelles fédérations. Portant ainsi le Cfscpci à 26 fédérations membres contre 10 sous Yacou Diakité.
Olivier Guédé