On les croyait partis. Hélas, les vendeurs de moutons restent fidèles au poste. Déguerpis des trottoirs et des abords des routes pour être réinstallés au parc à bétails, histoire de donner un semblant de propreté au carrefour « Akwaba » et à la voie qui mène au centre de la commune de Port Bouët, ces derniers ont réinvesti la route à la faveur de la Tabaski. Protestant contre l’exigüité du parc. Deux semaines après, ils y sont toujours et personne ne s’en offusque. Surtout pas les autorités à l’origine de leur déguerpissement. Une situation dommageable eu égard aux conséquences de leur présence sur la route qui rime avec insalubrité, encombrement et rétrécissement de la chaussée, occasionnant parfois des embouteillages. « Les moutons, pour les vendre, il faut les exposer et le meilleur endroit c’est au bord des routes », affirme un marchand qui ne doute guère de l’efficacité de son approche commerciale.
Par Jérémy Junior
Par Jérémy Junior