A l’initiative de la Cellule nationale de traitement d’informations financières (CENTIF-CI), un séminaire de formation s’est ouvert à Abidjan le lundi 28 octobre 2013 pour 3 jours à l’endroit des sociétés d’assurance et de réassurance, des courtiers d’assurance et de réassurance. Articulé autour du thème : «Application des programmes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme», ce séminaire sera mis à profit pour sensibiliser les différents intervenants en assurance sur les obligations en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, aider ces entreprises à mettre en place les programmes de lutte contre ces fléaux conformément aux prescriptions législatives et réglementaires. De l’avis de Fofana Lassina, directeur général adjoint du Trésor, il revient au gouvernement d’impliquer les organismes d’assurances dans sa politique de prévention pour la stabilité financière et politique. «Aucun pays n’est à l’abri du fléau car les crimes économiques ou terroristes sont partout. Une économie contrôlée par des terroristes est sujette à l’instabilité dans toute sa plénitude», a mis en exergue le directeur. «En utilisant les organismes d’assurances pour le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, les activités criminelles compromettent gravement la solidarité, la stabilité, la crédibilité ainsi que la fiabilité du système économique et financier», a appuyé Fofana Lassina. L’objectif à terme, précise-t-il, est de créer un cadre de concertation entre l’Etat et les entreprises d’assurances en vue d’identifier les mécanismes efficaces et appropriés au développement du secteur financier en général et du secteur des assurances en particulier. Quant à Bakayoko Saliou, vice-président de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASA-CI), il a trouvé opportune, l’implication des maisons d’assurances dans la sensibilisation sur la lutte contre le phénomène. «Ce thème est d’un intérêt certain pour les membres de notre Association, car le blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme sont considérés à l’échelle planétaire comme les pires fléaux hérités du 20ème siècle, le premier mettant en péril, le second menaçant la paix et la sécurité internationale par la multiplication dans diverses régions du monde des actes terroristes», a-t-il souligné.
FO
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