«Mécanisme institutionnel et financier de mise en œuvre du droit de l’environnement en Afrique dans la perspective du développement durable ». C’est le thème principal du premier colloque international sur le droit de l’environnement en Afrique qui a ouvert ses portes hier mardi 29 octobre 2013 à Ivotel au plateau. Pendant trois jours, les professionnels des questions de l’environnement feront l’état des lieux sur les difficultés liées à l’application du droit de l’environnement dans les états africains, et ils rechercheront les mécanismes de leur mise en œuvre. Pour le directeur régional de l’Union internationale pour la conservation de la nature(UICN), le professeur Aimé Joseph Nianogo, il est impératif de prendre des mesures pour protéger la biodiversité afin d’éviter la disparition d’une partie de la faune et de la flore qui sont chaque jour menacées par l’action de l’homme. « Selon la liste rouge de l’UICN, 25% de mammifères, 13% des oiseaux et 41% des amphibiens sont aujourd’hui menacés d’extinction ; et je n’évoque que ces groupes d’espèces, parce que pour les autres, notre niveau de connaissance est encore insuffisant pour tirer des conclusions », a-t-il averti. En embouchant la même trompette, le ministre de l'Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, le docteur Alla Kouadio Rémi ; parrain de la cérémonie a soutenu que « les profondes mutations qui s’opèrent dans le monde au niveau du climat et du cadre de vie nous interpellent tous ». Il y a donc la nécessité d’instituer un cadre juridique pour une gestion rationnelle des ressources naturelles. Le colloque prendra fin le jeudi 31 octobre.
A.H.
A.H.
