La promesse faite par le président Alassane Ouattara d’offrir un million d’emplois aux Ivoiriens, notamment aux jeunes, est source d’espérance. Et cette frange de la population continue de fonder beaucoup d’espoir en ce projet, inscrit en lettre d’or dans le programme gouvernemental. Le ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Lobognon, lors des assises de la jeunesse qui se sont déroulées récemment, rappelait encore le fait selon lequel la jeunesse n’a pas été oubliée par le gouvernement. L’épanouissement de la jeunesse reste l’une des priorités du régime en place si l’on en croit ce collaborateur du président Ouattara. Et c’est justement cette idée qui sous-tend, selon lui, la mise en place du Fonds national de la jeunesse ayant pour vocation d’accompagner les jeunes dans l’auto-emploi par un financement à 100% de leur projet d’entreprise. Une mesure de politique d’encadrement permanente basée sur un suivi-évaluation visant à garantir le succès des entreprises créées et pilotées par des jeunes accompagne ce projet. Le ministre Alain Lobognon, a, à cette occasion, rassuré la jeunesse en parlant de l’exécution de plusieurs projets visant le renforcement de l’employabilité des jeunes, en majorité, des diplômés qui ne disposent pas de qualification professionnelle. Dans cette perspective, indique-t-il, à terme, ce sont des milliers d’emplois qui seront créés. Et de rappeler l’idée selon laquelle, l’engagement pris par le président de la République de créer à l’horizon 2015, un million d’emplois, sera honoré. Il faut que cette promesse soit chose faite. Les jeunes de Côte d’Ivoire ayant accepté de tourner le dos à la facilité et aux vices qui les fragilisaient, le régime du président Ouattara doit pouvoir les encadrer et les accompagner dans cette nouvelle vision. L’espoir est grand et les jeunes, lassés de tous temps des discours attendent du concret. Le président Ouattara qui a si bien commencé la gestion du pouvoir d’Etat doit poursuivre le travail dans le même élan. L’espoir est grand autour de la question de l’emploi-jeunes et le chef de l’Etat doit coûte que coûte réussir ce pari. C’est un défi à relever. D’autant qu’il y va même de la paix et la stabilité du pays. Parce que des jeunes occupés par leur boulot quotidien, penseraient peu aux pratiques honteuses auxquelles nombre d’entre eux commençaient à s’adonner.
Coulibaly Zoumana
Coulibaly Zoumana