Les commerçants et commerçantes du marché Adema au quartier Maroc dans le village de Yopougon Niangon -Adjamé ne sont pas du tout contents des nouvelles autorités municipales avec à leur tête le maire Gilbert Kafana Koné. Ils accusent ceux-ci d’être complices de Mme Djê Lou, propriétaire du bar éclat sis à Niangon qui s’est approprié le site public où est implanté le marché Adema depuis plusieurs années. Selon les commerçants furieux que nous avons rencontrés, cette histoire remonte à 2004. Les maires Gbamanan Djidan et Yao Yao Bertin, bien renseignés sur le dossier, avaient débouté Mme Djê Lou sur le litige qui l’oppose aux commerçants.
Malheureusement pour les commerçants, l’arrivée à la tête de la mairie de Gilbert Kafana Koné va transformer leur quiétude en un véritable cauchemar. Mme Djê Lou, bien introduite auprès des nouvelles autorités municipales, va user de ses relations pour revenir en force. Cette fois avec des menaces de tout genre pour se faire justice. Aidée par son époux le Colonel des Eaux et forêt, Tra Zo Bi, 5ème Adjoint au maire de la commune de Yopougon, elle fera appel à des élements des Frci pour déguerpir les commerçants et entreprendre des travaux sur le site. Elle établiera même des tickets de marché à son effigie et fixera les prix des espaces à 100 000 fcfa.
Or, ce site public ne peut en aucun cas devenir une propriété privée selon les documents de la mairie. Alors, Mme Djê Lou qui l’a acquis dans des conditions illégales avec la notabilité du village Niangon- Adjamé devrait s’en prendre à celle -ci. Exacerbés par les actes de vandalisme et l’arrogance de cette dame qui refuserait tout dialogue, les commerçants ont décidé de passer à une autre étape de leur lutte. Il s’agira pour eux d’assiéger par surprise la mairie. Parce que selon eux, tous les responsables de la municipalité rencontrés refusent de dire la vérité et de régler ce litige au risque de désavouer non seulement le 5ème adjoint au maire, M. Tra Zo Bi, époux de Mme Djê Lou et bras droit du maire Kafana Koné, mais aussi le premier magistrat qui recevrait chaque fin de mois un pot de vin de 150 000 cfa des mains de Mme Djê Lou.
Qui fait croire qu’il s’agirait de la quote part des recettes du marché qui devrait revenir dans les caisses de la mairie. La colère des commerçants du marché Adema s’est accentuée lorsque lors de la réunion préparative de la célébration du maire organisée par la Fenacci, Mme Djê Lou a ignoré les commerçants dans le comité local.
En lieu et place de leur nom, elle aurait donné le nom de son chauffeur, de sa secrétaire et de son petit frère qui n’exercent aucune activité sur ce marché qu’elle a baptisé « Marché Eclat ». Un tour sur les lieux vendredi dernier a permis au conseiller Diarrassouba, premier responsable de la Fenacci de se rendre compte des réalités. Aujourd’hui, la tension est vive sur ce marché dont veut s’approprier de force Mme Djê Lou.
Vu l’imcapacité des autorités municipales à régler ce litige, les commerçants appellent le président Alassane Ouattara au secours. Selon eux, le maire Kafana Koné, depuis son accession à la tête de la municipalité, ne s’est pas encore inscrit dans le programme du président Alassane Ouattara visant à réconcilier les populations et à lutter contre le chômage.
Pour preuve, outre les licenciements sans fondement à la mairie, l’on assiste chaque jour à des litiges de tout genre alors que les administrés ont besoin d’être unis après la grave crise postélectorale. Rencontrée, Mme Djê Lou, nous a fait savoir qu’elle était prête à tout laisser si ses dépenses effectuées y compris ses dommages et intérêts lui étaient versés. « Nous sommes tous en faute », a- t-elle dit.
Nea
Malheureusement pour les commerçants, l’arrivée à la tête de la mairie de Gilbert Kafana Koné va transformer leur quiétude en un véritable cauchemar. Mme Djê Lou, bien introduite auprès des nouvelles autorités municipales, va user de ses relations pour revenir en force. Cette fois avec des menaces de tout genre pour se faire justice. Aidée par son époux le Colonel des Eaux et forêt, Tra Zo Bi, 5ème Adjoint au maire de la commune de Yopougon, elle fera appel à des élements des Frci pour déguerpir les commerçants et entreprendre des travaux sur le site. Elle établiera même des tickets de marché à son effigie et fixera les prix des espaces à 100 000 fcfa.
Or, ce site public ne peut en aucun cas devenir une propriété privée selon les documents de la mairie. Alors, Mme Djê Lou qui l’a acquis dans des conditions illégales avec la notabilité du village Niangon- Adjamé devrait s’en prendre à celle -ci. Exacerbés par les actes de vandalisme et l’arrogance de cette dame qui refuserait tout dialogue, les commerçants ont décidé de passer à une autre étape de leur lutte. Il s’agira pour eux d’assiéger par surprise la mairie. Parce que selon eux, tous les responsables de la municipalité rencontrés refusent de dire la vérité et de régler ce litige au risque de désavouer non seulement le 5ème adjoint au maire, M. Tra Zo Bi, époux de Mme Djê Lou et bras droit du maire Kafana Koné, mais aussi le premier magistrat qui recevrait chaque fin de mois un pot de vin de 150 000 cfa des mains de Mme Djê Lou.
Qui fait croire qu’il s’agirait de la quote part des recettes du marché qui devrait revenir dans les caisses de la mairie. La colère des commerçants du marché Adema s’est accentuée lorsque lors de la réunion préparative de la célébration du maire organisée par la Fenacci, Mme Djê Lou a ignoré les commerçants dans le comité local.
En lieu et place de leur nom, elle aurait donné le nom de son chauffeur, de sa secrétaire et de son petit frère qui n’exercent aucune activité sur ce marché qu’elle a baptisé « Marché Eclat ». Un tour sur les lieux vendredi dernier a permis au conseiller Diarrassouba, premier responsable de la Fenacci de se rendre compte des réalités. Aujourd’hui, la tension est vive sur ce marché dont veut s’approprier de force Mme Djê Lou.
Vu l’imcapacité des autorités municipales à régler ce litige, les commerçants appellent le président Alassane Ouattara au secours. Selon eux, le maire Kafana Koné, depuis son accession à la tête de la municipalité, ne s’est pas encore inscrit dans le programme du président Alassane Ouattara visant à réconcilier les populations et à lutter contre le chômage.
Pour preuve, outre les licenciements sans fondement à la mairie, l’on assiste chaque jour à des litiges de tout genre alors que les administrés ont besoin d’être unis après la grave crise postélectorale. Rencontrée, Mme Djê Lou, nous a fait savoir qu’elle était prête à tout laisser si ses dépenses effectuées y compris ses dommages et intérêts lui étaient versés. « Nous sommes tous en faute », a- t-elle dit.
Nea
