Reconcilier les Ivoiriens avec le cinéma, c’est l’objectif que vise Naky Sy Savané à travers l’organisation du festival des lagunes, (festilag), un évènement cinématographie dont la deuxième édition a ouvert ses portes le vendredi 08 Novembre dernier à l’espace ficgayo dans la commune de Yopougon pour prendre fin le 16 Novembre prochain. Durant 9 jours donc, il s’agira pour les promoteurs de ce festival de projéter des films en plein air dans différentes communes d’Abidjan et plusieurs villes de l’intérieur du pays. Il s’agit de Korhogo, Ferké, Bouaké etr Yamoussokro. Sans oublier qu’en dehors des espaces plein air, des films sont également projétés dans des établissements scolaires et universitaires. Parce que comme le dit Naky Sy Savané « nous allons vers le public pour le ramener vers le cinéma ». Cette deuxième édition du Festilag enregistre plusieurs innovations, en l’occurence des femmes ivoiriennes qui ont marché le 24 décembre 1949 à Grand-Bassam (Sud du pays) pendant la colonisation pour réclamer la libération de leurs époux détenus dans les geôles des colons et une place de choix à la jeunesse. "Nous avons envie que notre jeunesse ait une place", c’est ce que pense réaliser Naki Sy Savané à travers la mise en place d’une sélection dénommée "lagoonwood" regroupant neuf productions (films) tournées par des jeunes ivoiriens. Par ailleurs, une table ronde autour du thème de la femme dans l’audiovisuel, et un prix ‘’droit des femmes’’ sont également à l’affiche de ce Festilag.
Assurant la présidence du jury du Festilag 2013, la chorégraphe ivoirienne, Marie Rose Guiraud a dit sa joie de prendre part à une telle initiative dans son pays et ne "peut qu’encourager" ses promoteurs. De son côté, Timité Bassori, premier cinéaste ivoirien à avoir réalisé un long métrage en Côte d’Ivoire intitulé "la femme au couteau" en 1968, venu apporter son soutien aux promoteurs du Festilag, a tenu à "féliciter ces jeunes qui tentent tant bien que mal de réveiller le cinéma ivoirien en dépit de toutes les difficultés rencontrées", les exhortant à plus de travail afin que le septième art en Côte d’Ivoire retrouve et garde ses lettres de noblesse. Quoique depuis l’an dernier, Naky Sy Savané est accusée par Hanny Tcheley, la promotrice d’un autre festival du même genre, d’avoir « volé » son idée, son action ne s’est pas pour autant affadie. Elle poursuit sur sa lancée contribuant ainsi à la renaissance du cinéma made in Côte d’Ivoire.
F.K/ Source APA
Assurant la présidence du jury du Festilag 2013, la chorégraphe ivoirienne, Marie Rose Guiraud a dit sa joie de prendre part à une telle initiative dans son pays et ne "peut qu’encourager" ses promoteurs. De son côté, Timité Bassori, premier cinéaste ivoirien à avoir réalisé un long métrage en Côte d’Ivoire intitulé "la femme au couteau" en 1968, venu apporter son soutien aux promoteurs du Festilag, a tenu à "féliciter ces jeunes qui tentent tant bien que mal de réveiller le cinéma ivoirien en dépit de toutes les difficultés rencontrées", les exhortant à plus de travail afin que le septième art en Côte d’Ivoire retrouve et garde ses lettres de noblesse. Quoique depuis l’an dernier, Naky Sy Savané est accusée par Hanny Tcheley, la promotrice d’un autre festival du même genre, d’avoir « volé » son idée, son action ne s’est pas pour autant affadie. Elle poursuit sur sa lancée contribuant ainsi à la renaissance du cinéma made in Côte d’Ivoire.
F.K/ Source APA