Après la kalachnikov, le stylo. Six cents ex-combattants prennent place sur des bancs d’école grâce à l’Autorité de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Addr).
Ils ont troqué le treillis contre l’uniforme scolaire. Six cents jeunes et des adultes ex-combattants ont été inscrits au Lycée moderne de Korhogo par l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr). Ils occuperont trois classes isolées. Ils sont répartis en trois sections de 200 personnes. Chaque groupe recevra une formation pendant trois mois sur les modules suivants: la comptabilité simplifiée, le civisme et la prévention en Vih/sida.
Le lancement de la formation, le samedi 19 octobre, au lycée a été présidé par le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara. D’octobre à décembre, les groupes suivront tour à tour les cours les samedis et dimanches, pendant trois semaines d’affilée.
Dans la présentation du projet aux autorités, le délégué régional de l’Addr, Doumbia Brahima, a confié que «pour le démarrage de l’activité de ces hommes et femmes qui ont choisi de s’investir dans le domaine du commerce, les apprenants qui sont déjà propriétaires de comptes bancaires, ouverts grâce à l’appui de l’Addr, ils recevront chacun une dotation de 800 mille FCFA, immédiatement à la fin de la formation». Aussi pour venir en aide aux ex-combattants, pendant la formation, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a décidé d’octroyer 40 mille francs à chaque démobilisé. Après la visite guidée des salles de classe, le préfet a encouragé les apprenants.
«On va vous donner du boulot. Mais pour que votre activité prospère, il vous faut maîtriser le minimum en comptabilité simplifiée, des notions de civisme pour faire de vous des citoyens modèles», a dit Daouda Ouattara. Il leur a surtout demandé de se donner les moyens de réussir leur réintégration, en étant assidus aux cours. «Il est possible de s’installer à son propre compte et de réussir. Les exemples de ce type sont légion dans la région et à travers le pays», a souligné le préfet.
Cheick Timité à Korhogo
Ils ont troqué le treillis contre l’uniforme scolaire. Six cents jeunes et des adultes ex-combattants ont été inscrits au Lycée moderne de Korhogo par l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr). Ils occuperont trois classes isolées. Ils sont répartis en trois sections de 200 personnes. Chaque groupe recevra une formation pendant trois mois sur les modules suivants: la comptabilité simplifiée, le civisme et la prévention en Vih/sida.
Le lancement de la formation, le samedi 19 octobre, au lycée a été présidé par le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara. D’octobre à décembre, les groupes suivront tour à tour les cours les samedis et dimanches, pendant trois semaines d’affilée.
Dans la présentation du projet aux autorités, le délégué régional de l’Addr, Doumbia Brahima, a confié que «pour le démarrage de l’activité de ces hommes et femmes qui ont choisi de s’investir dans le domaine du commerce, les apprenants qui sont déjà propriétaires de comptes bancaires, ouverts grâce à l’appui de l’Addr, ils recevront chacun une dotation de 800 mille FCFA, immédiatement à la fin de la formation». Aussi pour venir en aide aux ex-combattants, pendant la formation, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a décidé d’octroyer 40 mille francs à chaque démobilisé. Après la visite guidée des salles de classe, le préfet a encouragé les apprenants.
«On va vous donner du boulot. Mais pour que votre activité prospère, il vous faut maîtriser le minimum en comptabilité simplifiée, des notions de civisme pour faire de vous des citoyens modèles», a dit Daouda Ouattara. Il leur a surtout demandé de se donner les moyens de réussir leur réintégration, en étant assidus aux cours. «Il est possible de s’installer à son propre compte et de réussir. Les exemples de ce type sont légion dans la région et à travers le pays», a souligné le préfet.
Cheick Timité à Korhogo