Grande attraction de la 2e édition d’Abidjan Festival organisée par le Palais de la culture de Treichville, Sékouba Bambino Diabaté a gratifié le public abidjanais d’un somptueux concert samedi.
L’évidence était qu’il y aurait eu plus de femmes que d’hommes. Et pourtant, c’est une population ouest-africaine soudée, épaulée par des Européens qui ont bringué sur les langoureuses symphonies de balafons, de koras, de djembés, de guitares électriques et autres batteries. La principale mélodie, c’était cette voix agréablement accordée avec le jeu des musiciens et les hourras du public. Et comme pour confirmer qu’en plus de vingt ans de carrière il est resté égal à lui-même, Sékouba Bambino Diabaté, griot, membre depuis 1979 du Bembaya Jazz puis d’Africando a « chanté » pendant plus d’une heure. Ses douces compositions qui ont la force de faire naviguer vers des horizons magiques ont enlacé le beau public. ‘’Bambou’’ et ‘’Joli den’’ ont eu pour but de faire comprendre aux femmes qu’elles constituent le nœud de la vie. Pour le reste, il fallait être habile pour suivre la cadence.
L’ambassadrice de Guinée en Côte d’Ivoire, Syradin Olga Fouad, qui est restée jusqu’à la fin du concert n’a pas caché sa joie face à la qualité du spectacle. « La pire des misères, c’est quand on a une misère culturelle », a-t-elle observé. Pour mettre en lumière les valeurs culturelles de la sous-région, elle a souhaité que la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) crée un festival tournant. Avant le ‘’chouchou’’ des femmes, Serges Beynaud avait réaffirmé la suprématie du coupé-décalé sur la musique éburnéenne. Avec seulement deux titres, l’arrangeur-chanteur et ses trois danseuses avaient mis en branle le public. Le coupé-décalé avait, lui, été précédé d’une valeur sûre de la musique africaine venue du Mali, Doussou Bakayoko.
La fille de l’impératrice Nahawa Doumbia avec sa voix spéciale a fait chanter et danser la foule regroupée sur l’esplanade lagunaire. Et dire que Mao Otayek, ex-membre du Solar Système d’Alpha Blondy, pendant plus de 50 minutes, a entretenu la foule. La qualité des spectacles était impeccable même si toutes les chaises destinées aux spectateurs n’avaient pas reçu preneurs. Le concert de la star de la musique guinéenne a mis fin à 72 heures de festivités qui ont permis de récompenser les meilleurs artistes ivoiriens et africains à travers les Poro Awards (vendredi) et de révéler un talent en devenir avec ‘’Génération à venir’’ (jeudi).
Sanou A.
L’évidence était qu’il y aurait eu plus de femmes que d’hommes. Et pourtant, c’est une population ouest-africaine soudée, épaulée par des Européens qui ont bringué sur les langoureuses symphonies de balafons, de koras, de djembés, de guitares électriques et autres batteries. La principale mélodie, c’était cette voix agréablement accordée avec le jeu des musiciens et les hourras du public. Et comme pour confirmer qu’en plus de vingt ans de carrière il est resté égal à lui-même, Sékouba Bambino Diabaté, griot, membre depuis 1979 du Bembaya Jazz puis d’Africando a « chanté » pendant plus d’une heure. Ses douces compositions qui ont la force de faire naviguer vers des horizons magiques ont enlacé le beau public. ‘’Bambou’’ et ‘’Joli den’’ ont eu pour but de faire comprendre aux femmes qu’elles constituent le nœud de la vie. Pour le reste, il fallait être habile pour suivre la cadence.
L’ambassadrice de Guinée en Côte d’Ivoire, Syradin Olga Fouad, qui est restée jusqu’à la fin du concert n’a pas caché sa joie face à la qualité du spectacle. « La pire des misères, c’est quand on a une misère culturelle », a-t-elle observé. Pour mettre en lumière les valeurs culturelles de la sous-région, elle a souhaité que la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) crée un festival tournant. Avant le ‘’chouchou’’ des femmes, Serges Beynaud avait réaffirmé la suprématie du coupé-décalé sur la musique éburnéenne. Avec seulement deux titres, l’arrangeur-chanteur et ses trois danseuses avaient mis en branle le public. Le coupé-décalé avait, lui, été précédé d’une valeur sûre de la musique africaine venue du Mali, Doussou Bakayoko.
La fille de l’impératrice Nahawa Doumbia avec sa voix spéciale a fait chanter et danser la foule regroupée sur l’esplanade lagunaire. Et dire que Mao Otayek, ex-membre du Solar Système d’Alpha Blondy, pendant plus de 50 minutes, a entretenu la foule. La qualité des spectacles était impeccable même si toutes les chaises destinées aux spectateurs n’avaient pas reçu preneurs. Le concert de la star de la musique guinéenne a mis fin à 72 heures de festivités qui ont permis de récompenser les meilleurs artistes ivoiriens et africains à travers les Poro Awards (vendredi) et de révéler un talent en devenir avec ‘’Génération à venir’’ (jeudi).
Sanou A.