Un peu plus de 1500 personnes consultées gratuitement au triple plan gynécologique, juridique et psychologique. 1000 visiteurs sensibilisés sur la question du VIH/SIDA. La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto avait de quoi être satisfaite, le 13 novembre dernier, lors de la clôture du salon Agir Expo, à la Caistab au Plateau. Ce salon qui apparait comme une innovation de la 8ème édition de la Journée nationale de la solidarité (JNS) a tenu toutes ses promesses. « Le salon a connu une forte participation des partenaires au développement, des institutions, des structures publiques et des entreprises citoyennes et de la société civile. De nombreuses actions de solidarité de hautes portées ont été mises en ?uvre pour la population. Nous avons pu recueillir 150 poches de sang et consulter gratuitement un peu plus de 15000 personnes », s’est félicitée la ministre de la Solidarité. L’occasion était belle, pour elle, d’annoncer la mise en place d’un fonds national de solidarité. Ce fonds sera doté d’une somme conséquente et permettra, a-t-elle indiqué, de venir rapidement en aide aux populations vulnérables ou sinistrées. Au-delà du salon, la JNS a été, à en croire la ministre Anne Ouloto, un véritable succès. Pour preuve, les six conférences thématiques axées sur les contributions au renforcement de la cohésion sociale de la chefferie traditionnelle, des agences des Nations Unies, des entreprises et de la presse et sur la réinsertion socio-économique des victimes de guerre et la prise en charge des populations vulnérables, ont réuni près de 2000 personnes pendant trois jours. La compétition de football masculin et féminin a-t-elle poursuivi, a été suivie par près de 4000 spectateurs. La question des victimes de guerre, thème de cette journée a été l’objet d’une causerie-débat entre les victimes et la ministre de la Solidarité. Cette causerie, selon Anne Ouloto, n’a pas été vaine. « La parole leur a été laissée pour dire leurs préoccupations, leurs urgences et leurs attentes. Je suis sure que les victimes sont maintenant rassurées, car convaincues que l’Etat travaille pour elles », a-t-elle indiqué. Pour la ministre Ouloto, la JNS participe à la construction de l’Ivoirien nouveau. Car, dira-t-elle, en même temps qu’on bâtit la Côte d’Ivoire nouvelle, il faut un Ivoirien nouveau animé par l’amour de la nation et solidaire de ses frères Ivoiriens.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna