L’ancien président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) dit avoir écourté son séjour à Bangolo et est rentré précipitamment à Abidjan. La raison : le décès « tragique », dans la nuit du jeudi dernier, du journaliste Désiré Oué. Indigné par cette mort et par les commentaires qui n’ont suivi, Amos Beonaho a écrit, hier mardi 19 novembre 2013, sur son mur facebook, pour protester contre le manque de compassion. Ci-dessous sa réaction.
«J'ai écourté précipitamment mon séjour pour rentrer à Abidjan suite au tragique décès, plutôt à l'assassinat de mon cousin et confrère Désiré Oué , rédacteur en chef de Tomorrow Mag . Ce jeune homme plein de vie et de projets échangeait avec moi sur les grandes ambitions qu'il nourrissait dans le cadre de son métier. Hélas, cet ancien de Radio Côte d’Ivoire va connaître une tragique mort au moment même où il préparait son mariage avec sa belle fiancée. Les tristes circonstances de sa mort sont choquantes. Mais ce qui est plus atterrant et inconcevable c'est la dégoûtante polémique nourrie par certains confrères qui trouvent subitement que ce journaliste sobre et inoffensif est un milicien et serait aussi animateur ou responsable de parlements et agoras. Pourquoi pleure t-on à grosses larmes sous nos cieux des journalistes occidentaux et traînons dans la boue la mémoire de ceux qui sont des nôtres. Je proteste vivement contre le manque de compassion et de réactions énergiques appropriées de nos autorités face à ce qui arrive aux journalistes et aussi le manque de solidarité de certains confrères. Car, que dira-t-on encore de l’enlèvement du journaliste Dieusmonde Tadé (Journaliste au quotidien Le Nouveau Réveil, il a été enlevé aux Deux Plateaux dans la soirée du lundi dernier puis retrouvé en vie hier mardi à Elibou, à la sortie d’Abidjan, ndlr) qui si, heureusement n'a pas connu une issue fatale ? N'oublions pas que çà n'arrive pas qu’aux autres. En tout cas, le cœur de la famille du journaliste assassiné saigne et de grâces n'en rajoutons pas. Car Desiré Oué est une victime de trop et de plus, il n'a vraiment rien à avoir avec les sordides scénarios fabriqués de toutes pièces juste pour cacher la réalité et servir une inique et indéfendable thèse».
RD
«J'ai écourté précipitamment mon séjour pour rentrer à Abidjan suite au tragique décès, plutôt à l'assassinat de mon cousin et confrère Désiré Oué , rédacteur en chef de Tomorrow Mag . Ce jeune homme plein de vie et de projets échangeait avec moi sur les grandes ambitions qu'il nourrissait dans le cadre de son métier. Hélas, cet ancien de Radio Côte d’Ivoire va connaître une tragique mort au moment même où il préparait son mariage avec sa belle fiancée. Les tristes circonstances de sa mort sont choquantes. Mais ce qui est plus atterrant et inconcevable c'est la dégoûtante polémique nourrie par certains confrères qui trouvent subitement que ce journaliste sobre et inoffensif est un milicien et serait aussi animateur ou responsable de parlements et agoras. Pourquoi pleure t-on à grosses larmes sous nos cieux des journalistes occidentaux et traînons dans la boue la mémoire de ceux qui sont des nôtres. Je proteste vivement contre le manque de compassion et de réactions énergiques appropriées de nos autorités face à ce qui arrive aux journalistes et aussi le manque de solidarité de certains confrères. Car, que dira-t-on encore de l’enlèvement du journaliste Dieusmonde Tadé (Journaliste au quotidien Le Nouveau Réveil, il a été enlevé aux Deux Plateaux dans la soirée du lundi dernier puis retrouvé en vie hier mardi à Elibou, à la sortie d’Abidjan, ndlr) qui si, heureusement n'a pas connu une issue fatale ? N'oublions pas que çà n'arrive pas qu’aux autres. En tout cas, le cœur de la famille du journaliste assassiné saigne et de grâces n'en rajoutons pas. Car Desiré Oué est une victime de trop et de plus, il n'a vraiment rien à avoir avec les sordides scénarios fabriqués de toutes pièces juste pour cacher la réalité et servir une inique et indéfendable thèse».
RD