La Plateforme des services (PFS), la structure qui pilote l’insertion des jeunes dans différents domaines d’activité, a fait son bilan d’étape les 11 et 12 novembre 2013 à Yamoussoukro. Ceci était nécessaire puisque c’est cette structure qui a été choisie par le ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle comme une des agences d’exécution du volet emploi dans le cadre de la mise en œuvre du «Contrat désendettement développement (C2D)» signé entre la Côte d’Ivoire et la France. Tous les acteurs de la Plateforme des services étaient au rendez-vous de Yamoussoukro. Ce sont : le Conseil d’Administration de la PFS-CI, les membres du Secrétariat Exécutif, les Présidents de Comités Locaux d’Insertion des Jeunes (CLIJ), les Coordonnateurs des PFS-Locales et les Chefs de Missions Locales. Ont été également conviés à cette importante rencontre, les partenaires stratégiques de la PFS, que sont l’AGEPE, la Direction Générale de l’Emploi, et l’Union des villes et communes (Uvicoci), l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire. Du bilan qui a été dressé, l’on retient qu’en deux ans d’activité de la PFS, 30 mille jeunes ont été orientés et mis au travail dans les Régies des Services Territoriaux (RST) et les Chantiers d’Insertion. Ces chantiers comprennent l’amélioration du cadre de vie, la fabrication de pavés, de composte et de charbon blanc, la culture de maraîchers en hydrophonie, l’élevage du poulet, la culture du riz. Egalement toujours selon les participants, 907 Plans d’Affaires ont été validés dans la même période par les Comités locaux d’insertion des jeunes (CLIJ). Ces plans d’affaires, dit-on, sont en attente de financement et devraient pouvoir créer plus de 5 mille emplois. Plus de mille jeunes ont été insérés définitivement dans une activité professionnelle : restauration, salon de coiffure, salon de couture, ferme avicole, magasins de produits cosmétiques. Certains parmi ces mille jeunes ont bénéficié d’une insertion dans un emploi salarié dans des structures comme la SGBCI, l’ANARE, Abidjan Café, GREENACT, G4 Sécuricor, SUCRIVOIRE, etc. pour le PCA de la PFS Dr Adama Coulibaly, ces résultats auraient pu être au-dessus des chiffres indiqués si des ressources avaient pu être mobilisées pour financer les projets d’activités génératrices de revenus (Agr) portés par les jeunes. Pour le volet emploi du C2D deux objectifs majeurs ont été assignés à la PFS. La mise en activité et l’amélioration de l’employabilité de 2048 jeunes puis l’insertion viable et durable de 1000 jeunes, à travers le financement d’Activités génératrices de revenus.
S.Debailly (infos : cellule com)
S.Debailly (infos : cellule com)