Reporters sans frontières s’inquiète du climat d’intimidation qui pèse actuellement sur les journalistes ivoiriens.
En l’espace d’une semaine, Désiré Oué, rédacteur en chef de la revue Tomorrow Magazine a été assassiné et Dieusmonde Tadé, journaliste pour Le Nouveau Réveil, a été enlevé une nuit entière.
"Si l’état actuel de l’enquête ne permet pas d’établir un lien clair entre le meurtre du journaliste Désiré Oué et ses activités professionnelles, ces deux évènements qui ont eu lieu à seulement quelques jours d’intervalle dénotent un environnement menaçant pour les professionnels des médias", a déclaré Reporters sans frontières.
"Nous espérons que tout sera mis en œuvre par les autorités pour rétablir un climat serein pour les journalistes. Le président Ouattara s’était engagé, lors de la 20e journée mondiale de la liberté de la presse, à faire en sorte que "les journalistes puissent travailler en toute liberté" et nous l’invitons à respecter cette promesse", a ajouté l’organisation.
Désiré Oué a été assassiné chez lui le 14 novembre 2013 par des "hommes armés" qui étaient en train de cambrioler son domicile. Dieusmonde Tadé a été enlevé quatre jours plus tard et relâché le 19 novembre au matin à une soixantaine de kilomètres d’Abidjan. Ce dernier avait déjà reçu plusieurs menaces de mort suite à la publication d’un article dans lequel le journaliste évoquait un ex-chef de guerre de la rébellion pro-Ouattara.
C’est la deuxième fois en deux ans, depuis l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir, qu’un journaliste ivoirien perd la vie dans des circonstances troubles. Sylvain Gagnetaud de la Radio Yopougon avait été tué en mai 2011, lors d’une opération militaire des forces pro-Ouattara dans la commune de Yopougon, au nord d’Abidjan.
Le 20 novembre dans un communiqué, l’ONUCI a lancé un appel à tous les acteurs concernés à "œuvrer pour la liberté d’information et d’expression".
La Côte d’Ivoire est classée 96ème sur 179 pays dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.
En l’espace d’une semaine, Désiré Oué, rédacteur en chef de la revue Tomorrow Magazine a été assassiné et Dieusmonde Tadé, journaliste pour Le Nouveau Réveil, a été enlevé une nuit entière.
"Si l’état actuel de l’enquête ne permet pas d’établir un lien clair entre le meurtre du journaliste Désiré Oué et ses activités professionnelles, ces deux évènements qui ont eu lieu à seulement quelques jours d’intervalle dénotent un environnement menaçant pour les professionnels des médias", a déclaré Reporters sans frontières.
"Nous espérons que tout sera mis en œuvre par les autorités pour rétablir un climat serein pour les journalistes. Le président Ouattara s’était engagé, lors de la 20e journée mondiale de la liberté de la presse, à faire en sorte que "les journalistes puissent travailler en toute liberté" et nous l’invitons à respecter cette promesse", a ajouté l’organisation.
Désiré Oué a été assassiné chez lui le 14 novembre 2013 par des "hommes armés" qui étaient en train de cambrioler son domicile. Dieusmonde Tadé a été enlevé quatre jours plus tard et relâché le 19 novembre au matin à une soixantaine de kilomètres d’Abidjan. Ce dernier avait déjà reçu plusieurs menaces de mort suite à la publication d’un article dans lequel le journaliste évoquait un ex-chef de guerre de la rébellion pro-Ouattara.
C’est la deuxième fois en deux ans, depuis l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir, qu’un journaliste ivoirien perd la vie dans des circonstances troubles. Sylvain Gagnetaud de la Radio Yopougon avait été tué en mai 2011, lors d’une opération militaire des forces pro-Ouattara dans la commune de Yopougon, au nord d’Abidjan.
Le 20 novembre dans un communiqué, l’ONUCI a lancé un appel à tous les acteurs concernés à "œuvrer pour la liberté d’information et d’expression".
La Côte d’Ivoire est classée 96ème sur 179 pays dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.