L’école primaire publique Jeanne Gervais d’Angré Star 5 est dans un piteux état. Au point où, depuis un peu plus de 3 semaines, les élèves ne font plus cours. Un tour dans cet établissement et on se rend compte automatiquement de la raison pour laquelle ces écoliers sont contraints à un congé forcé.
Premier constat pour le visiteur qui arrive dans cette école, c’est que la cour de l’établissement est entièrement inondée par de l’eau sale avec une couleur verdâtre. Difficile de se frayer un chemin pour avoir accès aux salles de classe. On comprend également que les élèves n’ont pas d’aire de jeux. Lorsqu’avec beaucoup de difficultés on parvient à atteindre les classes, le constat est toujours désolant. Dans certaines salles, les tables-bancs défaillants sont plus nombreux. Dans la salle de CP1, l’eau s’infiltre dans une partie du mur en menaçant de le faire tomber. Du côté des toilettes, c’est encore pire. Une forte odeur nauséabonde s’y dégage et il est difficile de se retenir de vomir quand on y jette un coup d’œil. Les lieux sont tout simplement impropres pour une existence humaine.
Des informations recueillies auprès de certains parents d’élèves, il ressort que cette situation déplorable a été causée par des riverains de cet établissement. Le premier a empiété sur le terrain de l’école en construisant sur la canalisation principale. Du coup, les eaux pluviales stagnent dans la cour de l’Epp Jeanne Gervais parce qu’elles ne peuvent être évacuées.
Un autre riverain, toujours selon les parents d’élèves que nous avons rencontrés, a bâti un mur à proximité de la classe de CP1. Conséquence, il a également bloqué une autre canalisation. Ce qui emmène l’eau à s’infiltrer dans le mur de cette classe. « Les enseignants sont obligés de déplacer le tableau. Et les quelques rares tables-bancs non encore détruits par l’eau, sont devenus très insuffisants. Pire, l’eau touche les circuits électriques. Il y a donc des risques d’électrocution. De nombreux enfants ont contracté des maladies au contact de cette eau remplie de microbes », ont-ils soutenu. Et d’ajouter : « la mairie, le ministère de la Construction, le ministère de l’Education nationale, la direction régionale de l’Education nationale (Dren), l’Inspection de l’enseignement primaire, etc. tous ont été saisis depuis longtemps. Mais, jusqu’à présent, aucune réaction ».
En attendant, à l’école primaire Jeanne Gervais (du nom de la première femme ministre de l’Education nationale en Côte d’Ivoire), il n’y a pas cours. Sur le terrain, aucun signe de début de travaux pour rassurer les élèves, leurs parents et les instituteurs. Et personne ne s’émeut du retard qu’accusent ces écoliers.
Koné Modeste
Premier constat pour le visiteur qui arrive dans cette école, c’est que la cour de l’établissement est entièrement inondée par de l’eau sale avec une couleur verdâtre. Difficile de se frayer un chemin pour avoir accès aux salles de classe. On comprend également que les élèves n’ont pas d’aire de jeux. Lorsqu’avec beaucoup de difficultés on parvient à atteindre les classes, le constat est toujours désolant. Dans certaines salles, les tables-bancs défaillants sont plus nombreux. Dans la salle de CP1, l’eau s’infiltre dans une partie du mur en menaçant de le faire tomber. Du côté des toilettes, c’est encore pire. Une forte odeur nauséabonde s’y dégage et il est difficile de se retenir de vomir quand on y jette un coup d’œil. Les lieux sont tout simplement impropres pour une existence humaine.
Des informations recueillies auprès de certains parents d’élèves, il ressort que cette situation déplorable a été causée par des riverains de cet établissement. Le premier a empiété sur le terrain de l’école en construisant sur la canalisation principale. Du coup, les eaux pluviales stagnent dans la cour de l’Epp Jeanne Gervais parce qu’elles ne peuvent être évacuées.
Un autre riverain, toujours selon les parents d’élèves que nous avons rencontrés, a bâti un mur à proximité de la classe de CP1. Conséquence, il a également bloqué une autre canalisation. Ce qui emmène l’eau à s’infiltrer dans le mur de cette classe. « Les enseignants sont obligés de déplacer le tableau. Et les quelques rares tables-bancs non encore détruits par l’eau, sont devenus très insuffisants. Pire, l’eau touche les circuits électriques. Il y a donc des risques d’électrocution. De nombreux enfants ont contracté des maladies au contact de cette eau remplie de microbes », ont-ils soutenu. Et d’ajouter : « la mairie, le ministère de la Construction, le ministère de l’Education nationale, la direction régionale de l’Education nationale (Dren), l’Inspection de l’enseignement primaire, etc. tous ont été saisis depuis longtemps. Mais, jusqu’à présent, aucune réaction ».
En attendant, à l’école primaire Jeanne Gervais (du nom de la première femme ministre de l’Education nationale en Côte d’Ivoire), il n’y a pas cours. Sur le terrain, aucun signe de début de travaux pour rassurer les élèves, leurs parents et les instituteurs. Et personne ne s’émeut du retard qu’accusent ces écoliers.
Koné Modeste