La 5è édition de Ciné Droit Libre – Abidjan, le Festival des films sur les droits de l’Homme et la liberté d’Expression, s’est ouverte le 20 novembre à la salle de conférence du Goethe Institut, à Cocody.
Des travaux d’enfants [coupure de journaux aux lettres alphabétiques, photos d’enfants liées par des guirlandes] ornent les murs de la salle de conférence. Le décor n’est pas fortuit car ce 20 novembre qui coïncide avec l’ouverture du festival marque la Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant. D’où le thème de la 5è édition dudit festival qui porte sur «Les droits des enfants».
De l’avis du parrain, Adèle Khudr – Représentante-Résidente de l’Unicef à Abidjan, le cinéma est un «moyen formidable pour toucher le cœur des populations». Aussi déplore-t-elle que les enfants ont beaucoup souffert de la décennie de crise en Côte d’Ivoire. «Un sur dix enfants meurent avant d’atteindre l’âge de 5 ans. C’est souvent dû à des maladies qu’on peut vaincre», a-t-elle indiqué.
Il ressort des chiffres qu’elle a fait connaître que 38% des jeunes filles ont subi des mutilations génitales. Mais, soutient Adèle Khudr, «l’espoir est là. Ciné droit libre est un espoir d’action». A travers le Festival des films sur les droits de l’Homme et la liberté d’Expression, se réjouie-t-elle, la population aura l’occasion d’être sensibilisée sur les droits des enfants.
«L’appel de Diégoune» est le film documentaire (35 mn) de Marc Delcosse et Eric Dagostino qui ont dénoncé et sensibilisé sur les dangers de l’excision pratiquée sur la jeune fille. Une pratique qui a pour conséquence la difficulté pendant la procréation. Cette campagne (documentée) menée au Sénégal donne la parole aux victimes, aux religieux – ces derniers dénoncent une pratique qui n’est pas religieuse (Islam) – et aux militants contre l’excision.
La projection a été suivie de débats avec pour intervenants Adèle Khudr, l’Iman Cissé Dijiguiba, l’auteure Hamitraoré et Hyacinthe Bohoussou [responsable programme protection de l’enfant à Save The Children].
Donnant une idée de la brochette de films au programme de la 5è édition «qui abordent avec acuité les questions des droits des enfants», Yacouba Sangaré – coordonnateur du festival Ciné Droit Libre Abidjan cite, outre l’excision, des films documentaires qui évoquent le travail des enfants, l’accès à l’éducation, l’utilisation des enfants dans les conflits, etc. A travers le festival, il est question, a traduit Yacouba Sangaré, de «sonner le tocsin de la mobilisation pour que nous soyons désormais plus engagés pour le respect des droits de l’enfant».
Sont à Abidjan pour prendre part au festival l’artiste Smockey, Gideon Vink, Samir Benchikh. Pour la journée de jeudi consacrée à la jeunesse et à l’enfant, le public abidjanais a pu voir Sababu (91 mn), une réalisation de Samir Benchikh qui présente le combat des jeunes – avec à l’affiche l’artiste Tiken Jah – pour l’amélioration des conditions de vie dans leur pays.
En plus du Goethe Institut, les projections auront lieu à Treichville (Mairie), à Adjamé 220 logements au Terrain du Grand Bloc, à Abobo (Mairie), à Yopougon (au Terrain Zébié). Quatre établissements scolaires accueilleront le festival : le village SOS d’Abobo, Groupe Scolaire Jean Delafosse, les Lycées Sainte Marie de Cocody et Jeunes Filles de Yopougon.
Ciné Droit Libre Abidjan fermera ses portes le samedi et sera marqué par le lancement des Oscars et la remise symbolique (Oscars) aux personnalités et structures engagés dans la défense des droits humains. Pour l’occasion, la scène sera offerte aux artistes qui ont participé à la réalisation de l’album «Un chœur pour l’abolition du travail des enfants», un projet dirigé par le journaliste Guy Constant Neza.
KS
Des travaux d’enfants [coupure de journaux aux lettres alphabétiques, photos d’enfants liées par des guirlandes] ornent les murs de la salle de conférence. Le décor n’est pas fortuit car ce 20 novembre qui coïncide avec l’ouverture du festival marque la Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant. D’où le thème de la 5è édition dudit festival qui porte sur «Les droits des enfants».
De l’avis du parrain, Adèle Khudr – Représentante-Résidente de l’Unicef à Abidjan, le cinéma est un «moyen formidable pour toucher le cœur des populations». Aussi déplore-t-elle que les enfants ont beaucoup souffert de la décennie de crise en Côte d’Ivoire. «Un sur dix enfants meurent avant d’atteindre l’âge de 5 ans. C’est souvent dû à des maladies qu’on peut vaincre», a-t-elle indiqué.
Il ressort des chiffres qu’elle a fait connaître que 38% des jeunes filles ont subi des mutilations génitales. Mais, soutient Adèle Khudr, «l’espoir est là. Ciné droit libre est un espoir d’action». A travers le Festival des films sur les droits de l’Homme et la liberté d’Expression, se réjouie-t-elle, la population aura l’occasion d’être sensibilisée sur les droits des enfants.
«L’appel de Diégoune» est le film documentaire (35 mn) de Marc Delcosse et Eric Dagostino qui ont dénoncé et sensibilisé sur les dangers de l’excision pratiquée sur la jeune fille. Une pratique qui a pour conséquence la difficulté pendant la procréation. Cette campagne (documentée) menée au Sénégal donne la parole aux victimes, aux religieux – ces derniers dénoncent une pratique qui n’est pas religieuse (Islam) – et aux militants contre l’excision.
La projection a été suivie de débats avec pour intervenants Adèle Khudr, l’Iman Cissé Dijiguiba, l’auteure Hamitraoré et Hyacinthe Bohoussou [responsable programme protection de l’enfant à Save The Children].
Donnant une idée de la brochette de films au programme de la 5è édition «qui abordent avec acuité les questions des droits des enfants», Yacouba Sangaré – coordonnateur du festival Ciné Droit Libre Abidjan cite, outre l’excision, des films documentaires qui évoquent le travail des enfants, l’accès à l’éducation, l’utilisation des enfants dans les conflits, etc. A travers le festival, il est question, a traduit Yacouba Sangaré, de «sonner le tocsin de la mobilisation pour que nous soyons désormais plus engagés pour le respect des droits de l’enfant».
Sont à Abidjan pour prendre part au festival l’artiste Smockey, Gideon Vink, Samir Benchikh. Pour la journée de jeudi consacrée à la jeunesse et à l’enfant, le public abidjanais a pu voir Sababu (91 mn), une réalisation de Samir Benchikh qui présente le combat des jeunes – avec à l’affiche l’artiste Tiken Jah – pour l’amélioration des conditions de vie dans leur pays.
En plus du Goethe Institut, les projections auront lieu à Treichville (Mairie), à Adjamé 220 logements au Terrain du Grand Bloc, à Abobo (Mairie), à Yopougon (au Terrain Zébié). Quatre établissements scolaires accueilleront le festival : le village SOS d’Abobo, Groupe Scolaire Jean Delafosse, les Lycées Sainte Marie de Cocody et Jeunes Filles de Yopougon.
Ciné Droit Libre Abidjan fermera ses portes le samedi et sera marqué par le lancement des Oscars et la remise symbolique (Oscars) aux personnalités et structures engagés dans la défense des droits humains. Pour l’occasion, la scène sera offerte aux artistes qui ont participé à la réalisation de l’album «Un chœur pour l’abolition du travail des enfants», un projet dirigé par le journaliste Guy Constant Neza.
KS
