C’est ce lundi que le président de la République se rend à Bouaké. Les habitants de cette ville du Centre du pays maudiraient, assurément, tout changement de dernière minute dans le calendrier du chef de l’Etat. Eux, qui l’attentent avec impatience.
A l’heure actuelle, Bouaké ne devrait plus être à faire sa toilette. Le comité d’organisation de la visite d’Etat devrait avoir tourné cette page des préparatifs. Et il veut voir se poursuivre aussi longtemps que possible l’épisode de l’accueil d’Alassane Ouattara. Le contraire étonnerait en tout cas, vu que de nombreuses réunions ont été organisées jusque-là afin de garantir un succès au passage du chef de l’Etat ivoirien. Il reste dans la capitale de la paix jusqu’au 29 novembre. Un séjour meublé de rencontres, d’audiences et de meetings. Mais avant cette communion que les ‘’Bouakois‘’ veulent parfaite, il faut dire que rien ne peut justifier qu’ils boudent l’évènement. Adduction d'eau réalisée, 32 kilomètres de routes bitumées, l’électrification urbaine remise en état et 2.500 km de pistes reprofilés, d’après les autorités. Que dire des feux tricolores remis en état pour la circonstance, pour la première fois depuis dix ans, et de l'éclairage public ? Bref, la région du Gbêkê et sa capitale Bouaké brillent de mille feux, dirait-on, exagérément, peut-être, mais les populations, elles, l’attesteraient sans sourciller. La ville a été débarrassée de nombreuses baraques qui dénaturaient le paysage. Ses rues dégagées, la cité donne une lisibilité à perte de vue sur les axes principaux. Bouaké n’avait pas connu un tel toilettage depuis juillet 2007 qu’elle a abrité la grandiose cérémonie de la ‘’Flamme de la Paix‘’. Si la visite d’Etat vient la ramener à la vie, Bouaké attend beaucoup pour rattraper le retard de développement lié à la crise militaro-politique de 2002. Pour avoir été le fief de l’ex-rébellion, elle a été défigurée par les combats liés à cette crise. Ce passé est maintenant loin derrière ses habitants qui attendent non seulement de passer l’éponge mais veulent vivre une nouvelle vie, dans l’unité. «Ensemble dans nos différences, et conscients de notre responsabilité commune dans la vie de notre université, les responsables des syndicats, associations et clubs d’étudiants de l’UAO-Université Alassane Ouattara- s’engagent à travers leurs structures à s’impliquer sans réserve aucune à l’organisation et au succès de la visite du chef de l’Etat Alassane Ouattara», disait à cet effet Konaté Moussa, président du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, lors d’un point-presse, sur place. «Les étudiants ici à Bouaké ne sauraient rester en marge d’un tel événement quand on sait qu’il s’agit de la visite à Bouaké du père fondateur de l’Université de Bouaké devenue l’Université Alassane Ouattara», avait-il assuré à l’occasion.
Bidi Ignace et Allah Kouamé,
correspondant à Bouaké
A l’heure actuelle, Bouaké ne devrait plus être à faire sa toilette. Le comité d’organisation de la visite d’Etat devrait avoir tourné cette page des préparatifs. Et il veut voir se poursuivre aussi longtemps que possible l’épisode de l’accueil d’Alassane Ouattara. Le contraire étonnerait en tout cas, vu que de nombreuses réunions ont été organisées jusque-là afin de garantir un succès au passage du chef de l’Etat ivoirien. Il reste dans la capitale de la paix jusqu’au 29 novembre. Un séjour meublé de rencontres, d’audiences et de meetings. Mais avant cette communion que les ‘’Bouakois‘’ veulent parfaite, il faut dire que rien ne peut justifier qu’ils boudent l’évènement. Adduction d'eau réalisée, 32 kilomètres de routes bitumées, l’électrification urbaine remise en état et 2.500 km de pistes reprofilés, d’après les autorités. Que dire des feux tricolores remis en état pour la circonstance, pour la première fois depuis dix ans, et de l'éclairage public ? Bref, la région du Gbêkê et sa capitale Bouaké brillent de mille feux, dirait-on, exagérément, peut-être, mais les populations, elles, l’attesteraient sans sourciller. La ville a été débarrassée de nombreuses baraques qui dénaturaient le paysage. Ses rues dégagées, la cité donne une lisibilité à perte de vue sur les axes principaux. Bouaké n’avait pas connu un tel toilettage depuis juillet 2007 qu’elle a abrité la grandiose cérémonie de la ‘’Flamme de la Paix‘’. Si la visite d’Etat vient la ramener à la vie, Bouaké attend beaucoup pour rattraper le retard de développement lié à la crise militaro-politique de 2002. Pour avoir été le fief de l’ex-rébellion, elle a été défigurée par les combats liés à cette crise. Ce passé est maintenant loin derrière ses habitants qui attendent non seulement de passer l’éponge mais veulent vivre une nouvelle vie, dans l’unité. «Ensemble dans nos différences, et conscients de notre responsabilité commune dans la vie de notre université, les responsables des syndicats, associations et clubs d’étudiants de l’UAO-Université Alassane Ouattara- s’engagent à travers leurs structures à s’impliquer sans réserve aucune à l’organisation et au succès de la visite du chef de l’Etat Alassane Ouattara», disait à cet effet Konaté Moussa, président du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, lors d’un point-presse, sur place. «Les étudiants ici à Bouaké ne sauraient rester en marge d’un tel événement quand on sait qu’il s’agit de la visite à Bouaké du père fondateur de l’Université de Bouaké devenue l’Université Alassane Ouattara», avait-il assuré à l’occasion.
Bidi Ignace et Allah Kouamé,
correspondant à Bouaké