Le Comité pour la libération des sites publics ou privés est au travail. Installé à Bouaké le 9 novembre, il a procédé à la libération de 70 sites qui étaient illégalement occupés. «A Bouaké, nous avons 127 requêtes dont 70 ont été traitées. C’est-à-dire que nous avons expulsé de 70 locaux occupés des personnes qui s’y sont installées illégalement», a indiqué, hier, dans la cour de la préfecture de Bouaké, le colonel-major Ehoussou Aka, coordonnateur dudit comité. Selon lui, il s’agit aussi bien de sites privés que publics. Ainsi la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) sise au quartier Commerce a repris possession de ses locaux. La réhabilitation est même bien avancée. De même le centre d’élevage du Centre national de recherche agronomique (Cnra) occupé par des bouviers clandestins et des exploitants de graviers a été déguerpi et restitué aux véritables propriétaires. Dans la cité de la Cnps, Ehoussou Aka dit avoir sommé 12 locataires illégitimes de vider les lieux. L’Etat avait mis ces maisons à la disposition des agents du Groupement aérien et terrestre de liaison (Gatl) en service à Bouaké avant 2002. Et ces derniers doivent revenir à la fin du mois de novembre. Dans le département de Kounahiri, 20 requêtes sont sur la table du comité. Aussi le colonel-major a-t-il invité les ayants droit de bâtiments illégalement occupés à se faire connaître en déposant une requête dans les différentes préfectures des locaux concernés.
Allah Kouamé à Bouaké
Allah Kouamé à Bouaké