Abidjan- Les dirigeants et partenaires de l’organisation Eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) ont conclu, samedi, à Abidjan, au terme des travaux de réflexion du troisième forum de haut niveau sur l’eau et l’assainissement pour tous en Afrique, que "La dépendance à l’aide et la charité ne sont pas une solution pour accélérer l’accès à l’eau et à l’assainissement.
Les participants à cette rencontre ont justifié cette assertion par le fait que les Africains démontrent leur motivation à payer pour des services d’eau et d’assainissement de qualité.
A ce titre, ils ont exhorté les gouvernants africains à déployer plus d’effort pour explorer des sources de financement innovantes, de nature commerciale, pour appuyer la mise en œuvre de projets d’envergure pour la fourniture de services de qualité.
Les échanges ont amené les participants à recommander la révision des politiques africaines qui tendent à limiter la participation du secteur privé dans l’approvisionnement en eau et l'assainissement. Ils ont souhaité aussi une amélioration de la coordination du secteur public et un renforcement des normes, en invitant les gouvernements africains à adhérer aux systèmes nationaux d’inclusion, afin "que les pauvres ne soient pas privés d’un accès à l’eau et à l’assainissement", ont-ils souligné.
A l’initiative de l’EAA, en collaboration avec le gouvernement ivoirien, le troisième forum de haut niveau, débuté jeudi, s’est tenu autour du thème: "promotion d’une coopération vivante et efficace entre les pays du sud pour accélérer l’accès à l’hygiène, à l’assainissement, et à l’eau pour tous en Afrique.
Il avait pour objectif spécifique de catalyser l’émergence des partenariats sud-sud pour le développement des opportunités d’affaires en terme de coopération financière pour la mise en œuvre des projets prioritaires hors budgets nationaux dans le secteur de l’Hygiène, de l'assainissement et de l'eau potable (HAEP).
Ce forum visait aussi le développement des partenariats et des alliances stratégiques pour le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des pays du sud dans le secteur de l'HEAP.
Etaient présents à cette rencontre des ministres, des représentants de collectivités territoriales, d’institutions régionales et internationales, du secteur privé, d’organisations de la société civile, de partenaires au développement, d’universitaires, de chercheurs et d'hommes de médias.
Lors de ce troisième forum, le ministre de l’Eau et de l’Energie du Cameroun, Basile Atangana Kouna, été élu président du conseil des ministres de l’EAA, pour un mandat de trois ans, en remplacement du président sortant, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Niger, Wassalké Boukhari.
A cet effet, le Cameroun a été désigné pays organisateur du quatrième forum de haut niveau sur l’eau et l'assainissement, en 2014.
L’EAA œuvre, depuis 1988, à la recherche, à l’action, à la formation et à la diffusion de l’information sur les questions d’hygiène, de l’eau et de l’assainissement. Son ambition est de contribuer aux efforts des institutions africaines d’intégration et de développement existantes en impactant significativement, à travers des interventions conjointes, la vie de millions d’Africains qui n’ont toujours pas accès aux services de l’eau , de l’assainissement et de l’hygiène de base.
Trois nouveaux Etats, à savoir l'Union des Comores, la République Démocratique du Congo et l’Egypte, ont adhéré à L’EAA lors de ce dernier forum d’Abidjan, portant le nombre de pays membres à 35, rappelle-t-on.
Amak/kkp/kam
Les participants à cette rencontre ont justifié cette assertion par le fait que les Africains démontrent leur motivation à payer pour des services d’eau et d’assainissement de qualité.
A ce titre, ils ont exhorté les gouvernants africains à déployer plus d’effort pour explorer des sources de financement innovantes, de nature commerciale, pour appuyer la mise en œuvre de projets d’envergure pour la fourniture de services de qualité.
Les échanges ont amené les participants à recommander la révision des politiques africaines qui tendent à limiter la participation du secteur privé dans l’approvisionnement en eau et l'assainissement. Ils ont souhaité aussi une amélioration de la coordination du secteur public et un renforcement des normes, en invitant les gouvernements africains à adhérer aux systèmes nationaux d’inclusion, afin "que les pauvres ne soient pas privés d’un accès à l’eau et à l’assainissement", ont-ils souligné.
A l’initiative de l’EAA, en collaboration avec le gouvernement ivoirien, le troisième forum de haut niveau, débuté jeudi, s’est tenu autour du thème: "promotion d’une coopération vivante et efficace entre les pays du sud pour accélérer l’accès à l’hygiène, à l’assainissement, et à l’eau pour tous en Afrique.
Il avait pour objectif spécifique de catalyser l’émergence des partenariats sud-sud pour le développement des opportunités d’affaires en terme de coopération financière pour la mise en œuvre des projets prioritaires hors budgets nationaux dans le secteur de l’Hygiène, de l'assainissement et de l'eau potable (HAEP).
Ce forum visait aussi le développement des partenariats et des alliances stratégiques pour le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des pays du sud dans le secteur de l'HEAP.
Etaient présents à cette rencontre des ministres, des représentants de collectivités territoriales, d’institutions régionales et internationales, du secteur privé, d’organisations de la société civile, de partenaires au développement, d’universitaires, de chercheurs et d'hommes de médias.
Lors de ce troisième forum, le ministre de l’Eau et de l’Energie du Cameroun, Basile Atangana Kouna, été élu président du conseil des ministres de l’EAA, pour un mandat de trois ans, en remplacement du président sortant, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Niger, Wassalké Boukhari.
A cet effet, le Cameroun a été désigné pays organisateur du quatrième forum de haut niveau sur l’eau et l'assainissement, en 2014.
L’EAA œuvre, depuis 1988, à la recherche, à l’action, à la formation et à la diffusion de l’information sur les questions d’hygiène, de l’eau et de l’assainissement. Son ambition est de contribuer aux efforts des institutions africaines d’intégration et de développement existantes en impactant significativement, à travers des interventions conjointes, la vie de millions d’Africains qui n’ont toujours pas accès aux services de l’eau , de l’assainissement et de l’hygiène de base.
Trois nouveaux Etats, à savoir l'Union des Comores, la République Démocratique du Congo et l’Egypte, ont adhéré à L’EAA lors de ce dernier forum d’Abidjan, portant le nombre de pays membres à 35, rappelle-t-on.
Amak/kkp/kam