Le gouvernement ivoirien a décidé mardi d’un plan d’urgence pour la relance des entreprises industrielles de Bouaké, jadis, deuxième ville économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) après Abidjan.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l'information et de la communication qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres extraordinaire de Bouaké, le gouvernement a pris des mesures dans le cadre de la relance de la filière coton.
« Il faut un traitement urgent de la CIDT (Compagnie ivoirienne du développement textile) », a-t-il déclaré en rappelant que la production de cette compagnie qui a été l'un des fleurons de l'industrie ivoirienne a baissé de « façon drastique » ces dernières années.
De quelque 400 000 t dans les années 2000, la production ivoirienne de coton a chuté à 120 000 t après le déclenchement de crise militaro-politique de septembre 2002. Mais, explique-t-on avec le soutien de l'Etat, la CIDT entend se relever.
La filière coton a participé de façon significative à la réalisation d'infrastructures communautaires (pistes, écoles, dispensaires, magasins, etc.). La culture du coton a permis aussi un début d'industrialisation de la région des savanes avec dizaine d'usines d'égrenage, une filature et une huilerie de graine.
Outre la CIDT, d'autres entreprises opèrent dans le secteur. Il s'agit notamment de la Compagnie ivoirienne de coton (COIC), de Ivoire Coton, de la société industrielle de Coton des savanes (Sicosa), de la Société de développement des opérations agro-industrielles (Dopa) et la Société d'exploitation cotonnière Olam (Seco).
Le coton joue un rôle important dans l'économie agricole de la Côte d'Ivoire. Il représente suivant les années entre 5 et 10% des exportations du pays et génère annuellement environ 120 milliards FCFA de chiffre d'affaires dont 70-80% en devises.
Le coton représente le poumon de l'économie des zones du nord de la Côte d'Ivoire, qui couvrent les deux tiers du territoire. Il constitue la principale source de revenus des populations du nord. 3,5 millions de personnes vivent directement ou indirectement de cette culture.
« Bouaké représentait la deuxième économie de l'Union économique et ouest africaine (UEMOA) après Abidjan », a encore ajouté Bruno Nabagné Koné, précisant que cette mesure urgente concerne également Gonfreville (usine textile), la société de Trituration et de raffinage d'huiles végétales (Trituraf) rachetée récemment et devenue Ohléol et toutes les autres industries de la ville.
En 2012, le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara a inauguré à Bouaké, la plus grande usine de transformation d'anacarde (noix de cajou) au monde, appartenant au groupe Olam. La ville de Bouaké abrite également la société ivoirienne de tabac (Sitab).
Le Groupe Fibako Ivoirembal, filiale de Filtisac, est une entreprise spécialisée dans la corderie et la sacherie est aussi implantée à Bouaké.
LS/APA
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l'information et de la communication qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres extraordinaire de Bouaké, le gouvernement a pris des mesures dans le cadre de la relance de la filière coton.
« Il faut un traitement urgent de la CIDT (Compagnie ivoirienne du développement textile) », a-t-il déclaré en rappelant que la production de cette compagnie qui a été l'un des fleurons de l'industrie ivoirienne a baissé de « façon drastique » ces dernières années.
De quelque 400 000 t dans les années 2000, la production ivoirienne de coton a chuté à 120 000 t après le déclenchement de crise militaro-politique de septembre 2002. Mais, explique-t-on avec le soutien de l'Etat, la CIDT entend se relever.
La filière coton a participé de façon significative à la réalisation d'infrastructures communautaires (pistes, écoles, dispensaires, magasins, etc.). La culture du coton a permis aussi un début d'industrialisation de la région des savanes avec dizaine d'usines d'égrenage, une filature et une huilerie de graine.
Outre la CIDT, d'autres entreprises opèrent dans le secteur. Il s'agit notamment de la Compagnie ivoirienne de coton (COIC), de Ivoire Coton, de la société industrielle de Coton des savanes (Sicosa), de la Société de développement des opérations agro-industrielles (Dopa) et la Société d'exploitation cotonnière Olam (Seco).
Le coton joue un rôle important dans l'économie agricole de la Côte d'Ivoire. Il représente suivant les années entre 5 et 10% des exportations du pays et génère annuellement environ 120 milliards FCFA de chiffre d'affaires dont 70-80% en devises.
Le coton représente le poumon de l'économie des zones du nord de la Côte d'Ivoire, qui couvrent les deux tiers du territoire. Il constitue la principale source de revenus des populations du nord. 3,5 millions de personnes vivent directement ou indirectement de cette culture.
« Bouaké représentait la deuxième économie de l'Union économique et ouest africaine (UEMOA) après Abidjan », a encore ajouté Bruno Nabagné Koné, précisant que cette mesure urgente concerne également Gonfreville (usine textile), la société de Trituration et de raffinage d'huiles végétales (Trituraf) rachetée récemment et devenue Ohléol et toutes les autres industries de la ville.
En 2012, le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara a inauguré à Bouaké, la plus grande usine de transformation d'anacarde (noix de cajou) au monde, appartenant au groupe Olam. La ville de Bouaké abrite également la société ivoirienne de tabac (Sitab).
Le Groupe Fibako Ivoirembal, filiale de Filtisac, est une entreprise spécialisée dans la corderie et la sacherie est aussi implantée à Bouaké.
LS/APA