BOUAKE (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement de Côte d’Ivoire garantira désormais un prix d’achat pour les producteurs de coton et de noix de cajou, comme c’est déjà le cas pour le café et le cacao, a-t-on appris mercredi auprès des autorités.
La décision a été rendue publique au terme d’un conseil des ministres mardi
à Bouaké (centre), où le président ivoirien Alassane Ouattara se trouve en
visite de lundi à vendredi.
"L’objectif du gouvernement est (...) de faire en sorte que 60% du prix CAF
(Coût, assurance, fret) soit payé aux mains du producteur, de même que cela
est fait pour le café et le cacao", a déclaré le porte-parole du gouvernement
Bruno Koné.
Le prix du coton de premier choix ainsi fixé sera de 250 francs CFA (env 38
cts d’euro) le kilo pour la récolte à venir, contre 265 (40 cts) en
2012-2013, a indiqué à l’AFP Denis Soundé Kouizia, un responsable du conseil
du coton et de l’anacarde (CCA).
Le prix de la noix de cajou, fixé à 200 FCFA (30 cts d’euro) le kilo en
2013, "n’avait pas été respecté sur toute la campagne dernière", ce qui doit
être "corrigé", a remarqué M. Kouizia, ajoutant que les prix pour cette denrée
en 2014 ne sont pas encore déterminés.
"Le gouvernement de Côte d’Ivoire doit veiller au fait que le producteur,
qui représente le maillon le plus faible de la chaîne, puisse profiter du
fruit de son labeur", a estimé Denis Soundé Kouizia.
Outre la garantie des prix, le conseil des ministres a décidé de
l’identification des acheteurs de coton/anacarde afin de limiter les
transactions frauduleuses. M. Koné a parlé de "clarification du rôle de chaque
acteur".
Le CCA, installé fin octobre, veillera à l’application de la loi via un
maillage territorial renforcé.
La Côte d’Ivoire, deuxième producteur mondial d’anacarde, avec 500.000
tonnes, derrière l’Inde (700.000 t), "aspire à devenir le premier producteur"
de noix de cajou, a affirmé fin octobre le ministre de l’Agriculture ivoirien
Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Le ministre a également déclaré vouloir "doubler la production annuelle de
coton dans trois ans", pour passer à 600.000 tonnes l’an.
D’après M. Kouizia, la filière coton-anacarde, majoritairement située dans
le centre et le nord du pays, emploie 330 à 350.000 producteurs et fait vivre
entre 5,5 et 6 millions de personnes en Côte d’Ivoire.
eak-jf/sba
La décision a été rendue publique au terme d’un conseil des ministres mardi
à Bouaké (centre), où le président ivoirien Alassane Ouattara se trouve en
visite de lundi à vendredi.
"L’objectif du gouvernement est (...) de faire en sorte que 60% du prix CAF
(Coût, assurance, fret) soit payé aux mains du producteur, de même que cela
est fait pour le café et le cacao", a déclaré le porte-parole du gouvernement
Bruno Koné.
Le prix du coton de premier choix ainsi fixé sera de 250 francs CFA (env 38
cts d’euro) le kilo pour la récolte à venir, contre 265 (40 cts) en
2012-2013, a indiqué à l’AFP Denis Soundé Kouizia, un responsable du conseil
du coton et de l’anacarde (CCA).
Le prix de la noix de cajou, fixé à 200 FCFA (30 cts d’euro) le kilo en
2013, "n’avait pas été respecté sur toute la campagne dernière", ce qui doit
être "corrigé", a remarqué M. Kouizia, ajoutant que les prix pour cette denrée
en 2014 ne sont pas encore déterminés.
"Le gouvernement de Côte d’Ivoire doit veiller au fait que le producteur,
qui représente le maillon le plus faible de la chaîne, puisse profiter du
fruit de son labeur", a estimé Denis Soundé Kouizia.
Outre la garantie des prix, le conseil des ministres a décidé de
l’identification des acheteurs de coton/anacarde afin de limiter les
transactions frauduleuses. M. Koné a parlé de "clarification du rôle de chaque
acteur".
Le CCA, installé fin octobre, veillera à l’application de la loi via un
maillage territorial renforcé.
La Côte d’Ivoire, deuxième producteur mondial d’anacarde, avec 500.000
tonnes, derrière l’Inde (700.000 t), "aspire à devenir le premier producteur"
de noix de cajou, a affirmé fin octobre le ministre de l’Agriculture ivoirien
Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Le ministre a également déclaré vouloir "doubler la production annuelle de
coton dans trois ans", pour passer à 600.000 tonnes l’an.
D’après M. Kouizia, la filière coton-anacarde, majoritairement située dans
le centre et le nord du pays, emploie 330 à 350.000 producteurs et fait vivre
entre 5,5 et 6 millions de personnes en Côte d’Ivoire.
eak-jf/sba
