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Politique Publié le jeudi 28 novembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Conseil des ministres à Bouaké / Aka Konin, préfet de région du Gbêkê renseigne : ‘‘Le Président a donné 2 ans à l’ADDR pour démobiliser les ex-combattants’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Atapointe
Visite d`Etat dans le Gbêkê: Conseil des ministres de Bouaké
Mardi 26 novembre 2013. SEM Alassane Ouattara a présidé un conseil des ministres à la Préfecture de Bouaké dans le cadre de la visite d`Etat qu`il effectue dans la région du Gbêkê.
Un Conseil des ministres s’est tenu à Bouaké le mardi 26 novembre 2013. Le préfet de la région du Gbêkê Aka Konin a pris part à la rencontre. Il s’est confié à l’IA après la réunion.
Vous avez pris part au Conseil des ministres. Vos sentiments après la rencontre ?
C’est un sentiment de joie de voir le Conseil des ministres se tenir à Bouaké. A l’occasion auquel nous avons pris part, nous avons donné des informations. Nous avons souhaité que la relance du processus industriel soit effectuée très rapidement parce que cela participe de la résolution du problème de chômage. Il résout également le problème de l’insécurité. Lorsque les jeunes ne travaillent pas, vous comprenez que l’insécurité règne. Le Président a été très sensible aux informations que nous avons données sur la situation de Bouaké après la crise. Le Président a instruit ses collaborateurs à faire en sorte qu’on attenue un tant soit peut l’écart entre Bouaké d’antan et Bouaké de maintenant.

Concrètement, quelles sont les informations que vous avez données au Président concernant Bouaké ?

Nous avons donné des pistes portant sur la relance industrielle. La relance industrielle est très importante. Nous avons redéployé l’administration en 2007 ; Les fonctionnaires de l’Etat sont revenus, mais ils trouvent mille et une difficultés pour travailler dans des conditions acceptables parce que tous les édifices publics ont été détruits. Il faut les reconstruire ou les réhabiliter. Il y a le problème du marché de Bouaké. On ne peut pas assainir la ville de Bouaké si le marché n’est pas construit. Les commerçants s’installent là où ils veulent et cela créée le désordre. ; Donc pour mettre fin à cette situation, il faut reconstruire rapidement la ville de Bouaké. A quelle date ? Je peux dire simplement que ça ne saurait tarder. Le maire de Bouaké nous parle de fin 2014.

Concernant l’état d’exécution des travaux, une bonne partie a été faite. Est-ce que les travaux vont se poursuivre après la visite d’Etat ?

A l’occasion de la visite du chef de l’Etat il y a eu un certain nombre de programmes qui sont en chantier. Il faut apprécier ça à trois niveaux. Il y a des chantiers qui devraient être terminés avant la visite du chef de l’Etat. Cela est fait. Il y a des programmes qui continuent pendant qu’il est là et après son départ des programmes vont se poursuivre. Nous suivons tous ces programmes parce que pour nous c’est une bouffée d’air, d’oxygène pour la population de Bouaké qui a tant souffert. Vous voyez les machines sur les routes. Il y a des populations qui sont stupéfaits parce qu’il y a dix ou quinze ans qu’ils n’ont pas vu cela. Donc des mesures sont prises pour que ces routes soient réhabilitées pour permettre aux populations de se déplacer aisément, pour permettre l’évacuation des produits agricoles et donner l’espoir aux populations de Bouaké. Contrairement à ce qu’avancent certaines personnes, Bouaké n’est pas laissée pour compte. La preuve, le Président est là. Cette visite nous donne beaucoup d’espoirs.

L’insécurité est de plus en plus grandissante à Bouaké. Quelles sont les mesures que vous avez prises pour juguler la situation ?
Pour la sécurité, dès que nous sommes arrivés et compte tenu de la situation nous avons mis en place ce qu'on appelle le comite paritaire de la sécurité qui englobe aussi bien la gendarmerie, la police et les Frci. C'est au sein de ce comité paritaire que les décisions au niveau de la sécurité se prennent. Les forces sont là. Certes ils n'ont pas tous les moyens qu'il faut. On fait l'essentiel pour que les populations vaquent à leurs occupations. Il y avait beaucoup de structures de démobilisation. Cela ne nous permettait pas d’avancer. Le président les a dissous. Il a crée une seule autorité qui est l’ADDR. Elle est au travail. Sur près de 3400 démobilisés, plus de la moitie ont été réinsérés. J'ai bon espoir que cela va se faire rapidement. Le Président a donné deux ans à l'Addr pour boucler ce dossier.
Par Abdoulaye Touré, envoyé spécial
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