Dans un discours fort rassurant, hier à Botro, le président de la République a appelé les ex-combattants à déposer les armes.
Mesdames et Messieurs,
Chers frères et sœurs de Botro,
Je vous remercie pour cet accueil si chaleureux et de me rappeler que c’est la première fois qu’une visite d’Etat a eu lieu à Botro. Mais, je peux vous dire que j’ai de nombreuses raisons d’être ici. Oui, Botro est une région que nous connaissons bien. Et je voulais venir ici pour rendre hommage à un jeune qui nous a tous impressionnés par son patriotisme, son dévouement et par sa compétence. Il s’agit du jeune Gnamien Konan, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative. Je vous remercie donc pour cette grande mobilisation. Je voudrais remercier les autorités traditionnelles et religieuses pour leur présence nombreuse. Et aussi vous remercier pour ce que vous avez fait pour ressouder les blessures, panser les blessures et les souffrances qui ont été vécues par les populations. Je vous remercie pour le sens du pardon que vous avez manifesté, ici, dans cette région à l’issue des atrocités qui ont été commises.
Je suis venu vous dire merci. Merci pour votre soutien à l’élection présidentielle notamment au second tour quand mon frère, mon aîné Henri Konan Bédié vous a demandé de voter pour moi et vous l’avez fait massivement.
«Donc je voudrais rendre hommage au président Henri Konan Bédié »
Et aussi lui dire que nous lui faisons confiance pour la réalisation de notre programme de gouvernement. Je dois dire que les résultats que j’ai eus dans le Gbêkê ont été impressionnants et c’est la preuve que quand les enfants d’Houphouet-Boigny sont réunis, tout peut arriver et nous pouvons faire de grandes choses. Nous voulons saluer la mémoire de Félix Houphouet-Boigny, dire que je suis fier du peuple Baoulé. Je suis fier de votre soutien.
Chers parents, chers frères et sœurs,
Je voudrais rendre hommage à des personnalités bien connues. Il s’agit de Konan Kouadio N’zikan, Pdg de la compagnie de transport Utb. Je voudrais saluer la mémoire de feu Aka Joachim, ancien secrétaire général de la Bourse des valeurs d’Abidjan et Son excellence Daouda Diakité ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Usa et aux Bahamas, qui a parcouru des milliers de kilomètres pour être ici, car sa maman est ici. Merci d’avoir fait le déplacement pour cette affection. (…)
Chers parents, chers frères et sœurs,
Je l’ai dit tout à heure, quand nous étions ici pour la campagne présidentielle, j’étais venu vous présenter mes solutions dans les différents domaines : la santé, l’éducation, la réhabilitation et la construction des infrastructures, l’équipement des services publics dans le cadre de mon programme de gouvernement. Beaucoup n’y avaient pas cru et pensaient que c’était tout simplement un slogan de campagne. Mais vous êtes témoins aujourd’hui que ce programme est en cours dans des nombreuses localités et que nous sommes en train de réaliser ce que nous avions promis. Donc je viens vous rassurer que nous continuons ce travail avec encore plus d’acharnement et plus de détermination. Je viens aussi vous parler de Paix, de Pardon et aussi de Rassemblement. Le peuple Baoulé est bien connu pour sa générosité, son hospitalité et son sens du pardon. Je vous remercie d’avoir accepté de pardonner ce que vous avez souffert ici pendant la crise de ces dernières années.
« En effet, sans pardon et sans paix, il ne peut y avoir de développement »
Alors notre objectif est d’améliorer le quotidien de chaque Ivoirien. Oui, de faire en sorte que ce que nous avons souffert par le passé ne se reproduise plus. Oui, ces années ont été terribles, ici. Les villes et les villages se sont complètement vidés et des infrastructures (des centres de santé, des centres de formation) ont été détruits. Mais, nous avons pris l’engagement de les reconstruire. Vous pouvez compter sur moi, je voudrais à nouveau condamner tous ces actes qui ont fait tant de torts à la population. Je suis venu vous dire ‘’Yako, Yako, Yako‘’. Ces crises sont maintenant derrière nous. Et nous pouvons considérer que nous sommes en train de reconstruire une nouvelle Côte d’Ivoire ; Une Côte d’Ivoire qui sera en paix et une Côte d’Ivoire qui sera au travail, qui créera la prospérité pour nos enfants et nos petits-enfants. Et surtout une Côte d’Ivoire au travail permettra d’améliorer les conditions de chacun de nos compatriotes.
« Mon ambition est d’apporter le développement dans la région de Gbêkê, dans toutes les régions de Côte d’Ivoire »
Car nous avons besoin d’améliorer les conditions de vie de la population. J’ai suivi tout à l’heure le porte- parole, Charles Koffi Diby, concernant les doléances, mais je peux vous assurer déjà que nous avons réalisé de nombreux engagements. Par exemple, dans le domaine de l’eau, jusqu’en 2011 la ville de Botro était alimentée par des camions citernes. Aujourd’hui, le raccordement de la ville à la station de la Loka a permis de résorber le déficit d’alimentation en eau potable de la ville. Nous avons également procédé à la construction de classes, à la réhabilitation et à l’extension du réseau de l’éclairage public. En matière d’infrastructure routière, la réhabilitation de trois cent quarante trois kilomètres est en cours dans tout le département afin de relier les villages, les sous-préfectures au chef lieu de département. Nous avons dans le cadre du programme présidentiel d’urgence investi plus de huit cent millions de francs cfa dans le seul département de Botro. J’ai donc entendu vos doléances, et vous savez qu’en plus de ces réalisations certaines sont en cours. Et je voudrais citer le projet de l’axe routier Sakassou-Béoumi-Botro, sur lequel nous sommes en train de réaliser un reprofilage lourd afin de le rendre carrossable, en attendant le bitumage dès que nous en aurons acquis le financement. J’ai pu constater que l’axe Botro-Bouaké a été réparé puisque je viens de le parcourir. Et en matière d’accès en eau potable, douze nouvelles pompes ont été installées et dix kilomètres de réseau d’extension de distribution sont en cours de réalisation à Diabo et à Botro. De même, les études sont en cours pour étendre ce réseau à quatre nouvelles localités. L’extension du réseau électrique est en cours. Mais comme je l’ai indiqué, notre ambition est bien sûr de faire cette extension, mais aussi d’électrifier tous les villages de plus de cinq cents habitants sur l’ensemble du territoire ivoirien. En ce qui concerne la réhabilitation et la construction des lycées et la construction des collèges, cela entre dans un vaste programme national de réhabilitation de trente lycées et de construction de dix collèges de proximité. Je peux vous dire ce que ce programme a commencé.
Oui, nous avons obtenu des financements et je peux vous assurer que le lycée de Botro sera réhabilité dans le cadre de ce programme. Alors je note, également, la requête particulière du ministre Gnamien Konan concernant un lycée professionnel. Monsieur le ministre, je prends l’engament de construire un lycée professionnel ici à Botro. En ce qui concerne les doléances d’ordre administratif, l’érection en sous-préfecture de Kroffouassou et de Landjibonou en chef-lieu de commune, la création d’un poste de gendarmerie. Le ministre d’Etat, de l’Intérieur et de la sécurité était avec moi tout au long de ce voyage et des précédentes visites d’Etat. Je lui ai demandé de faire une évaluation exhaustive pour que nous puissions aller de l’avant, en créant de nouvelles sous-préfectures et de nouveaux commissariats de police ou de camps de gendarmerie. Mais je voudrais m’assurer que je ne fais pas juste des annonces et que quand nous prendrons ces décisions, les moyens seront mis à disposition pour que la réalité de ces sous-préfectures, ces commissariats, ces camps de gendarmerie soit visible. Je note bien évidemment vos préoccupations concernant le phénomène des ‘’coupeurs de route‘’. C’est un dossier qui nous préoccupe, le chef d’état-major, le commandant supérieur de la gendarmerie et le directeur général de la police, ici présents, ont mis en place un système très développé, l’opération Téré pour pouvoir venir à bout de ces ‘’coupeurs de route‘’. Mais les pays qui sortent des crises où des armes ont circulé pendant des années se trouvent toujours dans des situations de ce genre. Et c’est pour cela que nous avons mis en place l’Autorité de désarmement pour la démobilisation et la réinsertion pour essayer de désarmer les ex-combattants. Et aussi de leur trouver du travail et de faire en sorte qu’ils aient du travail. Car avoir des fusils ou des armes lourdes pour faire des braquages, de temps en temps, on finit un jour par être rattrapé, malheureusement, à être tué dans les opérations. Ce n’est pas ce que nous voulons pour nos jeunesses.
« Donc je dis à ces jeunes gens de rendre leurs armes … »
Et de s’inscrire dans le programme Ddr ; c’est cela leur avenir. Nous avons développé des ressources pour cela. Des ressources que le Budget national a pu dégager. Des ressources que l’Union européenne, la Banque mondiale, le Pnud, la Banque africaine de développement et autres institutions ont mis à notre disposition. Mon objectif étant que les soixante à soixante cinq mille jeunes gens qui nous reste à démobiliser le soient d’ici la fin de l’année prochaine. Donc j’en appelle à ces jeunes qui sont des ‘’coupeurs de route‘’ d’abandonner cette façon de faire. Bien évidemment, je sais que ce phénomène est lié au chômage des jeunes ; ce n’est pas seulement des jeunes ex-combattants qui s’adonnent à ce genre d’activité. Le chômage est endémique dans notre pays : pendant dix ans, il n’y a pas eu d’investissement.
Oui, des jeunes étant désespérés, certains ont pensé que c’était la seule voie pour eux de trouver un moyen de vivre ; même si c’était des manières sporadiques et incertaines. Mais je peux vous rassurer que nous travaillons à un vaste programme d’emplois. Mon objectif est de créer un million d’emplois entre maintenant et 2015. Et nous avons adopté ce programme, hier.
Chers jeunes, nous travaillons sur votre avenir et je vous encourage à vous insérer dans ce programme de création d’emplois et le programme Ddr. Pour terminer, je voudrais en appeler à la consolidation de notre union, de notre nation. (…)
Propos recueillis par Marc Dossa, envoyé spécial à Botro
Mesdames et Messieurs,
Chers frères et sœurs de Botro,
Je vous remercie pour cet accueil si chaleureux et de me rappeler que c’est la première fois qu’une visite d’Etat a eu lieu à Botro. Mais, je peux vous dire que j’ai de nombreuses raisons d’être ici. Oui, Botro est une région que nous connaissons bien. Et je voulais venir ici pour rendre hommage à un jeune qui nous a tous impressionnés par son patriotisme, son dévouement et par sa compétence. Il s’agit du jeune Gnamien Konan, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative. Je vous remercie donc pour cette grande mobilisation. Je voudrais remercier les autorités traditionnelles et religieuses pour leur présence nombreuse. Et aussi vous remercier pour ce que vous avez fait pour ressouder les blessures, panser les blessures et les souffrances qui ont été vécues par les populations. Je vous remercie pour le sens du pardon que vous avez manifesté, ici, dans cette région à l’issue des atrocités qui ont été commises.
Je suis venu vous dire merci. Merci pour votre soutien à l’élection présidentielle notamment au second tour quand mon frère, mon aîné Henri Konan Bédié vous a demandé de voter pour moi et vous l’avez fait massivement.
«Donc je voudrais rendre hommage au président Henri Konan Bédié »
Et aussi lui dire que nous lui faisons confiance pour la réalisation de notre programme de gouvernement. Je dois dire que les résultats que j’ai eus dans le Gbêkê ont été impressionnants et c’est la preuve que quand les enfants d’Houphouet-Boigny sont réunis, tout peut arriver et nous pouvons faire de grandes choses. Nous voulons saluer la mémoire de Félix Houphouet-Boigny, dire que je suis fier du peuple Baoulé. Je suis fier de votre soutien.
Chers parents, chers frères et sœurs,
Je voudrais rendre hommage à des personnalités bien connues. Il s’agit de Konan Kouadio N’zikan, Pdg de la compagnie de transport Utb. Je voudrais saluer la mémoire de feu Aka Joachim, ancien secrétaire général de la Bourse des valeurs d’Abidjan et Son excellence Daouda Diakité ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Usa et aux Bahamas, qui a parcouru des milliers de kilomètres pour être ici, car sa maman est ici. Merci d’avoir fait le déplacement pour cette affection. (…)
Chers parents, chers frères et sœurs,
Je l’ai dit tout à heure, quand nous étions ici pour la campagne présidentielle, j’étais venu vous présenter mes solutions dans les différents domaines : la santé, l’éducation, la réhabilitation et la construction des infrastructures, l’équipement des services publics dans le cadre de mon programme de gouvernement. Beaucoup n’y avaient pas cru et pensaient que c’était tout simplement un slogan de campagne. Mais vous êtes témoins aujourd’hui que ce programme est en cours dans des nombreuses localités et que nous sommes en train de réaliser ce que nous avions promis. Donc je viens vous rassurer que nous continuons ce travail avec encore plus d’acharnement et plus de détermination. Je viens aussi vous parler de Paix, de Pardon et aussi de Rassemblement. Le peuple Baoulé est bien connu pour sa générosité, son hospitalité et son sens du pardon. Je vous remercie d’avoir accepté de pardonner ce que vous avez souffert ici pendant la crise de ces dernières années.
« En effet, sans pardon et sans paix, il ne peut y avoir de développement »
Alors notre objectif est d’améliorer le quotidien de chaque Ivoirien. Oui, de faire en sorte que ce que nous avons souffert par le passé ne se reproduise plus. Oui, ces années ont été terribles, ici. Les villes et les villages se sont complètement vidés et des infrastructures (des centres de santé, des centres de formation) ont été détruits. Mais, nous avons pris l’engagement de les reconstruire. Vous pouvez compter sur moi, je voudrais à nouveau condamner tous ces actes qui ont fait tant de torts à la population. Je suis venu vous dire ‘’Yako, Yako, Yako‘’. Ces crises sont maintenant derrière nous. Et nous pouvons considérer que nous sommes en train de reconstruire une nouvelle Côte d’Ivoire ; Une Côte d’Ivoire qui sera en paix et une Côte d’Ivoire qui sera au travail, qui créera la prospérité pour nos enfants et nos petits-enfants. Et surtout une Côte d’Ivoire au travail permettra d’améliorer les conditions de chacun de nos compatriotes.
« Mon ambition est d’apporter le développement dans la région de Gbêkê, dans toutes les régions de Côte d’Ivoire »
Car nous avons besoin d’améliorer les conditions de vie de la population. J’ai suivi tout à l’heure le porte- parole, Charles Koffi Diby, concernant les doléances, mais je peux vous assurer déjà que nous avons réalisé de nombreux engagements. Par exemple, dans le domaine de l’eau, jusqu’en 2011 la ville de Botro était alimentée par des camions citernes. Aujourd’hui, le raccordement de la ville à la station de la Loka a permis de résorber le déficit d’alimentation en eau potable de la ville. Nous avons également procédé à la construction de classes, à la réhabilitation et à l’extension du réseau de l’éclairage public. En matière d’infrastructure routière, la réhabilitation de trois cent quarante trois kilomètres est en cours dans tout le département afin de relier les villages, les sous-préfectures au chef lieu de département. Nous avons dans le cadre du programme présidentiel d’urgence investi plus de huit cent millions de francs cfa dans le seul département de Botro. J’ai donc entendu vos doléances, et vous savez qu’en plus de ces réalisations certaines sont en cours. Et je voudrais citer le projet de l’axe routier Sakassou-Béoumi-Botro, sur lequel nous sommes en train de réaliser un reprofilage lourd afin de le rendre carrossable, en attendant le bitumage dès que nous en aurons acquis le financement. J’ai pu constater que l’axe Botro-Bouaké a été réparé puisque je viens de le parcourir. Et en matière d’accès en eau potable, douze nouvelles pompes ont été installées et dix kilomètres de réseau d’extension de distribution sont en cours de réalisation à Diabo et à Botro. De même, les études sont en cours pour étendre ce réseau à quatre nouvelles localités. L’extension du réseau électrique est en cours. Mais comme je l’ai indiqué, notre ambition est bien sûr de faire cette extension, mais aussi d’électrifier tous les villages de plus de cinq cents habitants sur l’ensemble du territoire ivoirien. En ce qui concerne la réhabilitation et la construction des lycées et la construction des collèges, cela entre dans un vaste programme national de réhabilitation de trente lycées et de construction de dix collèges de proximité. Je peux vous dire ce que ce programme a commencé.
Oui, nous avons obtenu des financements et je peux vous assurer que le lycée de Botro sera réhabilité dans le cadre de ce programme. Alors je note, également, la requête particulière du ministre Gnamien Konan concernant un lycée professionnel. Monsieur le ministre, je prends l’engament de construire un lycée professionnel ici à Botro. En ce qui concerne les doléances d’ordre administratif, l’érection en sous-préfecture de Kroffouassou et de Landjibonou en chef-lieu de commune, la création d’un poste de gendarmerie. Le ministre d’Etat, de l’Intérieur et de la sécurité était avec moi tout au long de ce voyage et des précédentes visites d’Etat. Je lui ai demandé de faire une évaluation exhaustive pour que nous puissions aller de l’avant, en créant de nouvelles sous-préfectures et de nouveaux commissariats de police ou de camps de gendarmerie. Mais je voudrais m’assurer que je ne fais pas juste des annonces et que quand nous prendrons ces décisions, les moyens seront mis à disposition pour que la réalité de ces sous-préfectures, ces commissariats, ces camps de gendarmerie soit visible. Je note bien évidemment vos préoccupations concernant le phénomène des ‘’coupeurs de route‘’. C’est un dossier qui nous préoccupe, le chef d’état-major, le commandant supérieur de la gendarmerie et le directeur général de la police, ici présents, ont mis en place un système très développé, l’opération Téré pour pouvoir venir à bout de ces ‘’coupeurs de route‘’. Mais les pays qui sortent des crises où des armes ont circulé pendant des années se trouvent toujours dans des situations de ce genre. Et c’est pour cela que nous avons mis en place l’Autorité de désarmement pour la démobilisation et la réinsertion pour essayer de désarmer les ex-combattants. Et aussi de leur trouver du travail et de faire en sorte qu’ils aient du travail. Car avoir des fusils ou des armes lourdes pour faire des braquages, de temps en temps, on finit un jour par être rattrapé, malheureusement, à être tué dans les opérations. Ce n’est pas ce que nous voulons pour nos jeunesses.
« Donc je dis à ces jeunes gens de rendre leurs armes … »
Et de s’inscrire dans le programme Ddr ; c’est cela leur avenir. Nous avons développé des ressources pour cela. Des ressources que le Budget national a pu dégager. Des ressources que l’Union européenne, la Banque mondiale, le Pnud, la Banque africaine de développement et autres institutions ont mis à notre disposition. Mon objectif étant que les soixante à soixante cinq mille jeunes gens qui nous reste à démobiliser le soient d’ici la fin de l’année prochaine. Donc j’en appelle à ces jeunes qui sont des ‘’coupeurs de route‘’ d’abandonner cette façon de faire. Bien évidemment, je sais que ce phénomène est lié au chômage des jeunes ; ce n’est pas seulement des jeunes ex-combattants qui s’adonnent à ce genre d’activité. Le chômage est endémique dans notre pays : pendant dix ans, il n’y a pas eu d’investissement.
Oui, des jeunes étant désespérés, certains ont pensé que c’était la seule voie pour eux de trouver un moyen de vivre ; même si c’était des manières sporadiques et incertaines. Mais je peux vous rassurer que nous travaillons à un vaste programme d’emplois. Mon objectif est de créer un million d’emplois entre maintenant et 2015. Et nous avons adopté ce programme, hier.
Chers jeunes, nous travaillons sur votre avenir et je vous encourage à vous insérer dans ce programme de création d’emplois et le programme Ddr. Pour terminer, je voudrais en appeler à la consolidation de notre union, de notre nation. (…)
Propos recueillis par Marc Dossa, envoyé spécial à Botro
