Excellence monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire;
Madame la Première Dame;
Mesdames et messieurs les Présidents d’Institutions de la République ;
Messieurs les Ministres d’Etat ;
Mesdames et messieurs les Ministres ;
Honorables Députés ;
Mesdames et messieurs les Membres du Corps Préfectoral ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils Régionaux ;
Mesdames et messieurs les Maires ;
Mesdames et messieurs les Directeurs et Chefs de Service ;
Distingués chefs coutumiers et dignitaires religieux;
Honorables invités;
Mesdames et messieurs;
Chers parents,
Au nom des populations de GBEKE, je vous souhaite la bienvenue.
Excellence monsieur le Président, le lundi 25 novembre dernier, les populations de Gbèkè vous ont fait une fête mémorable en vous accueillant sur leur sol, dans cette ville de Bouaké, leur chef-lieu de région.
Aujourd’hui, les voilà de nouveau rassemblés autour de vous, en rangs serrés, pour vous témoigner leur indéfectible attachement et leur joie de vous avoir parmi eux.
En ma qualité de maire de la ville de Bouaké, j’ai l’immense privilège de vous saluer au nom de mes concitoyens de la Région de GBEKE et de vous souhaiter la bienvenue à vous-même, à votre épouse et à toute la délégation qui vous accompagne, en vous disant : NDJAKOWAHO !!! MONIBALE !
I DANSE !
Notre bonne ville de Bouaké s’honore d’être une terre d’accueil et de diversité. S’y sont fraternellement côtoyées depuis toujours, des populations venues de tous horizons et plus particulièrement de la CEDEAO. Et cette convivialité lui vaut sa belle devise : « De nombreux peuples, une seule cité ».
Aujourd’hui, à l’image de notre Nation, des barrières se sont dressées ici et là, séquelles douloureuses de la crise.
Mais nous sommes intimement convaincus que la visite que vous nous faites permettra à nos communautés de se réconcilier, de se ressouder et de retrouver leur si belle harmonie.
Excellence monsieur le Président de la République,
Cette cité qui a l’insigne honneur de vous accueillir vous est plus que familière. En effet, vous y avez fait de fort nombreux séjours pour communier avec ses habitants.
Ville carrefour par excellence, deuxième métropole économique, cité abritant l’Université Alassane OUATTARA, Bouaké, par le nombre et la qualité de ses écoles militaires, a formé pratiquement tous les cadres de la plupart des armées africaines.
C’est dire combien cette ville a été et demeure le symbole authentique de l’aspiration profonde de notre nation à l’unité et à la cohésion entre les peuples et à l’intégration africaine.
Ainsi Bouaké peut s’enorgueillir d’avoir été choisi par vous, en octobre 2010, pour l’annonce officielle à notre pays et au monde de l’heureuse nouvelle de votre candidature aux élections présidentielles .
Aujourd’hui, vous voici à nouveau parmi nous. Qu’il est heureux que vous ayez choisi d’être des nôtres ! Votre visite redonne vie à notre région et à son chef-lieu. Au nom de toutes nos populations, soyez-en infiniment remercié.
Excellence monsieur le Président de la République,
Tout comme vous-même, nombreux sont ceux qui ont longtemps partagé notre tristesse devant le spectacle qu’offraient Bouaké et sa région, marqués par les affres de la guerre, sinistrés, ravagés et stigmatisés.
En effet, depuis bientôt deux décennies, Bouaké vit au quotidien, plus durement qu’ailleurs, conséquences désastreuses des crises successives que notre pays a connues.
Ici, les activités économiques sont plutôt en berne et les infrastructures bien dégradées avant votre arrivée salvatrice.
Ici, sévit un chômage croissant, notamment celui des jeunes, avec pour corollaires, une insécurité endémique, la dépravation des mœurs et la délinquance sous toutes ses formes.
Mais vous êtes là aujourd’hui et Bouaké sait pouvoir compter sur vous pour voir briller à nouveau son étoile. Tous ici nous savons qu’avec vous, toute action pour relever l’homme et assurer son bonheur, passe très vite du rêve à la réalité.
Les travaux de réhabilitation réalisés à la faveur de la préparation de la présente visite d’Etat en sont une belle illustration. Ils nous montrent que le train du développement repart dans notre région, dans nos villes et nos villages.
Oui, immense est notre joie de voir que Bouaké est capable de renaître, de redevenir belle et agréable. Encore une fois, soyez-en infiniment remercié, Monsieur le Président.
Notre patriarche, le vénérable GBEKE eût été encore en vie qu’il vous eût dit avec déférence N’DJA KWALAHOHO! N’DJA KWALELE… c’est-à-dire merci Monsieur le Président, merci infiniment.
A ce stade de mon propos, je voudrais me tourner vers Madame la Première Dame et lui dire merci pour son sens élevé du partage et sa propension à voler au secours des personnes en situation difficile.
Mardi dernier, dans le village de Kahnankro, situé dans notre commune, ce sont des dons en vivres et non-vivres d’une valeur de 80 millions de francs Cfa que vous avez offerts à nos parents villageois.
Le lendemain, mercredi, dans l’enceinte de l’ancien stade, c’est un total de 200 millions de francs qui a été offert aux femmes de Bouaké et des localités environnantes. S’y ajoutent, les 2253 projets retenus au bénéfice de nos femmes et financés à hauteur de 103 millions de francs Cfa, depuis décembre 2012 dans le cadre du FAFCI (Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire).
Au nom des populations et en mon nom propre, je voudrais dire merci du fond du cœur, pour cette chance que vous offrez à nos femmes, à nos mères, à nos sœurs pour leur permettre d’être autonomes.
Merci aussi à vous, frères et sœurs, pour votre présence et votre enthousiasme qui n’ont pas faibli un seul instant tout au long de cette mémorable visite d’Etat.
A vous, mes frères et mes sœurs cadres du Gbèkè et de Bouaké, je voudrais dire ceci : La renaissance et la prospérité de notre région ne sauraient dépendre des seules actions du chef de l’Etat. Pour être assuré de succès, tout ce qu’entreprendra notre Président devra bénéficier de l’appui de chacun de nous, de notre implication totale et de notre cohésion.
Aussi, faisons nôtre, cette pensée forte du président John Fitzgerald KENNEDY en le paraphrasant pour dire: « Ne demandez pas ce que votre ville peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre ville ».
Et pour finir,
Excellence monsieur le Président de la République,
Permettez que je vous adresse cette doléance :
Aidez nos villes à revivre ces instants forts d’intense unité nationale en réinstaurant les fêtes nationales tournantes.
Pour notre part, nous vous disons d’avance merci car nous sommes persuadés qu’il vous plaira de lancer cette politique, dès les festivités d’août 2014, en commençant par notre bonne ville de Bouaké.
Que le Tout-Puissant vous bénisse abondamment, vous et votre merveilleuse épouse au grand cœur.
Merci encore une fois, Monsieur le Président, merci pour tout !
Madame la Première Dame;
Mesdames et messieurs les Présidents d’Institutions de la République ;
Messieurs les Ministres d’Etat ;
Mesdames et messieurs les Ministres ;
Honorables Députés ;
Mesdames et messieurs les Membres du Corps Préfectoral ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils Régionaux ;
Mesdames et messieurs les Maires ;
Mesdames et messieurs les Directeurs et Chefs de Service ;
Distingués chefs coutumiers et dignitaires religieux;
Honorables invités;
Mesdames et messieurs;
Chers parents,
Au nom des populations de GBEKE, je vous souhaite la bienvenue.
Excellence monsieur le Président, le lundi 25 novembre dernier, les populations de Gbèkè vous ont fait une fête mémorable en vous accueillant sur leur sol, dans cette ville de Bouaké, leur chef-lieu de région.
Aujourd’hui, les voilà de nouveau rassemblés autour de vous, en rangs serrés, pour vous témoigner leur indéfectible attachement et leur joie de vous avoir parmi eux.
En ma qualité de maire de la ville de Bouaké, j’ai l’immense privilège de vous saluer au nom de mes concitoyens de la Région de GBEKE et de vous souhaiter la bienvenue à vous-même, à votre épouse et à toute la délégation qui vous accompagne, en vous disant : NDJAKOWAHO !!! MONIBALE !
I DANSE !
Notre bonne ville de Bouaké s’honore d’être une terre d’accueil et de diversité. S’y sont fraternellement côtoyées depuis toujours, des populations venues de tous horizons et plus particulièrement de la CEDEAO. Et cette convivialité lui vaut sa belle devise : « De nombreux peuples, une seule cité ».
Aujourd’hui, à l’image de notre Nation, des barrières se sont dressées ici et là, séquelles douloureuses de la crise.
Mais nous sommes intimement convaincus que la visite que vous nous faites permettra à nos communautés de se réconcilier, de se ressouder et de retrouver leur si belle harmonie.
Excellence monsieur le Président de la République,
Cette cité qui a l’insigne honneur de vous accueillir vous est plus que familière. En effet, vous y avez fait de fort nombreux séjours pour communier avec ses habitants.
Ville carrefour par excellence, deuxième métropole économique, cité abritant l’Université Alassane OUATTARA, Bouaké, par le nombre et la qualité de ses écoles militaires, a formé pratiquement tous les cadres de la plupart des armées africaines.
C’est dire combien cette ville a été et demeure le symbole authentique de l’aspiration profonde de notre nation à l’unité et à la cohésion entre les peuples et à l’intégration africaine.
Ainsi Bouaké peut s’enorgueillir d’avoir été choisi par vous, en octobre 2010, pour l’annonce officielle à notre pays et au monde de l’heureuse nouvelle de votre candidature aux élections présidentielles .
Aujourd’hui, vous voici à nouveau parmi nous. Qu’il est heureux que vous ayez choisi d’être des nôtres ! Votre visite redonne vie à notre région et à son chef-lieu. Au nom de toutes nos populations, soyez-en infiniment remercié.
Excellence monsieur le Président de la République,
Tout comme vous-même, nombreux sont ceux qui ont longtemps partagé notre tristesse devant le spectacle qu’offraient Bouaké et sa région, marqués par les affres de la guerre, sinistrés, ravagés et stigmatisés.
En effet, depuis bientôt deux décennies, Bouaké vit au quotidien, plus durement qu’ailleurs, conséquences désastreuses des crises successives que notre pays a connues.
Ici, les activités économiques sont plutôt en berne et les infrastructures bien dégradées avant votre arrivée salvatrice.
Ici, sévit un chômage croissant, notamment celui des jeunes, avec pour corollaires, une insécurité endémique, la dépravation des mœurs et la délinquance sous toutes ses formes.
Mais vous êtes là aujourd’hui et Bouaké sait pouvoir compter sur vous pour voir briller à nouveau son étoile. Tous ici nous savons qu’avec vous, toute action pour relever l’homme et assurer son bonheur, passe très vite du rêve à la réalité.
Les travaux de réhabilitation réalisés à la faveur de la préparation de la présente visite d’Etat en sont une belle illustration. Ils nous montrent que le train du développement repart dans notre région, dans nos villes et nos villages.
Oui, immense est notre joie de voir que Bouaké est capable de renaître, de redevenir belle et agréable. Encore une fois, soyez-en infiniment remercié, Monsieur le Président.
Notre patriarche, le vénérable GBEKE eût été encore en vie qu’il vous eût dit avec déférence N’DJA KWALAHOHO! N’DJA KWALELE… c’est-à-dire merci Monsieur le Président, merci infiniment.
A ce stade de mon propos, je voudrais me tourner vers Madame la Première Dame et lui dire merci pour son sens élevé du partage et sa propension à voler au secours des personnes en situation difficile.
Mardi dernier, dans le village de Kahnankro, situé dans notre commune, ce sont des dons en vivres et non-vivres d’une valeur de 80 millions de francs Cfa que vous avez offerts à nos parents villageois.
Le lendemain, mercredi, dans l’enceinte de l’ancien stade, c’est un total de 200 millions de francs qui a été offert aux femmes de Bouaké et des localités environnantes. S’y ajoutent, les 2253 projets retenus au bénéfice de nos femmes et financés à hauteur de 103 millions de francs Cfa, depuis décembre 2012 dans le cadre du FAFCI (Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire).
Au nom des populations et en mon nom propre, je voudrais dire merci du fond du cœur, pour cette chance que vous offrez à nos femmes, à nos mères, à nos sœurs pour leur permettre d’être autonomes.
Merci aussi à vous, frères et sœurs, pour votre présence et votre enthousiasme qui n’ont pas faibli un seul instant tout au long de cette mémorable visite d’Etat.
A vous, mes frères et mes sœurs cadres du Gbèkè et de Bouaké, je voudrais dire ceci : La renaissance et la prospérité de notre région ne sauraient dépendre des seules actions du chef de l’Etat. Pour être assuré de succès, tout ce qu’entreprendra notre Président devra bénéficier de l’appui de chacun de nous, de notre implication totale et de notre cohésion.
Aussi, faisons nôtre, cette pensée forte du président John Fitzgerald KENNEDY en le paraphrasant pour dire: « Ne demandez pas ce que votre ville peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre ville ».
Et pour finir,
Excellence monsieur le Président de la République,
Permettez que je vous adresse cette doléance :
Aidez nos villes à revivre ces instants forts d’intense unité nationale en réinstaurant les fêtes nationales tournantes.
Pour notre part, nous vous disons d’avance merci car nous sommes persuadés qu’il vous plaira de lancer cette politique, dès les festivités d’août 2014, en commençant par notre bonne ville de Bouaké.
Que le Tout-Puissant vous bénisse abondamment, vous et votre merveilleuse épouse au grand cœur.
Merci encore une fois, Monsieur le Président, merci pour tout !
