Bouaké (Côte d’Ivoire) - Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a estimé vendredi à Bouaké (379 kms au Nord d’Abidjan) qu’il ne serait pas convaincu de l’utilité des Etats généraux de la République, proposés par le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo.
"On doit se dire que le monde a changé. De mon point de vue, c’est important qu’on soit au travail. Mais vous savez, se réunir, parler, bavarder n’est pas ma manière de gérer l’Etat" a déclaré M. Ouattara lors d’une conférence de presse marquant la fin de sa visite d’Etat dans la région de Gbêkê.
"Il y a eu tellement de forum de ceci et de cela dans notre pays. Vous savez, il y a vingt ans, notre premier président avait les conférences nationales. Mais ça, c’était une autre époque. Vous savez la Côte d’Ivoire avait 3 millions, 5 millions, dix millions (d’habitants).
Tout le monde se connaissait. Mais maintenant vous les jeunes, vous faites les deux tiers de la population et vous êtes en chômage, vous êtes à l’université", a-t-il expliqué.
Pour Alassane Ouattara "c’est pas pour 10 ou 15% de la population qu’on va se mettre à se réunir tout le temps". A priori, a poursuivi le Chef de l’Etat ivoirien, "moi je ne serais pas tout à fait convaincu de l’utilité de ce dialogue (Etats généraux de la République). Surtout (avec) le résumé que j’ai vu à partir de la note du Premier ministre".
A en croire, Alassane Ouattara, le Fpi pose des problèmes qui ont été déjà posées. Il s’agit notamment des questions du foncier, de la nationalité et de l’éligibilité. Il a par ailleurs, rappelé que toutes ces questions ont été déjà "traitées par Marcoussis et les différentes réunions que nous avons eues".
"Donc ces Etats généraux, je ne sais pas à quoi, ça servirait. Je suis très ouvert dans ma manière de faire. Bien sûr, j’ai mon idée sur tout ça et je l’ai livré. Mais je demande au ministre responsable de faire son rapport au gouvernement et le gouvernement viendra avec ses propositions. S’ils arrivent à me convaincre que c’est quelque chose d’utile on le fera", a encore dit M. Ouattara.
Mais à priori, a-t-il ajouté "je trouve que c’est tout simplement pour perdre du temps et je les invite plutôt à se mettre au travail et à préparer les élections de 2015. Parce que les élections de 2015 c’est dans moins de deux ans. Moi je ne vais pas essayer de rattraper le temps qui m’a été volé à cause de la crise post électorale".
"Les élections présidentielles prochaines auront bien lieu en octobre 2015. Donc je voudrais que les journaux les informent (les militants et responsables du Fpi) qu’il faut qu’ils se mettent au travail", a-t-il encore ajouté en estimant que "ça sera plus utile que de vouloir faire des réunions pour parler et ne pas avoir d’objectif précis".
"Les ivoiriens veulent les résultats. Les ivoiriens veulent l’amélioration de leur quotidien. Les ivoiriens veulent des mesures, des infrastructures. Les ivoiriens veulent la cohésion nationale, les ivoiriens veulent le rassemblement. Donc mettons nous tous au travail plutôt que d’avoir des partis politiques pour bavarder et distraire tout le monde. Ce n’est pas mon approche de la politique", a conclu Alassane Ouattara.
Depuis quelques semaines, le Fpi propose la convocation des Etats généraux de la République pour débattre des questions nationales.
LS/APA
"On doit se dire que le monde a changé. De mon point de vue, c’est important qu’on soit au travail. Mais vous savez, se réunir, parler, bavarder n’est pas ma manière de gérer l’Etat" a déclaré M. Ouattara lors d’une conférence de presse marquant la fin de sa visite d’Etat dans la région de Gbêkê.
"Il y a eu tellement de forum de ceci et de cela dans notre pays. Vous savez, il y a vingt ans, notre premier président avait les conférences nationales. Mais ça, c’était une autre époque. Vous savez la Côte d’Ivoire avait 3 millions, 5 millions, dix millions (d’habitants).
Tout le monde se connaissait. Mais maintenant vous les jeunes, vous faites les deux tiers de la population et vous êtes en chômage, vous êtes à l’université", a-t-il expliqué.
Pour Alassane Ouattara "c’est pas pour 10 ou 15% de la population qu’on va se mettre à se réunir tout le temps". A priori, a poursuivi le Chef de l’Etat ivoirien, "moi je ne serais pas tout à fait convaincu de l’utilité de ce dialogue (Etats généraux de la République). Surtout (avec) le résumé que j’ai vu à partir de la note du Premier ministre".
A en croire, Alassane Ouattara, le Fpi pose des problèmes qui ont été déjà posées. Il s’agit notamment des questions du foncier, de la nationalité et de l’éligibilité. Il a par ailleurs, rappelé que toutes ces questions ont été déjà "traitées par Marcoussis et les différentes réunions que nous avons eues".
"Donc ces Etats généraux, je ne sais pas à quoi, ça servirait. Je suis très ouvert dans ma manière de faire. Bien sûr, j’ai mon idée sur tout ça et je l’ai livré. Mais je demande au ministre responsable de faire son rapport au gouvernement et le gouvernement viendra avec ses propositions. S’ils arrivent à me convaincre que c’est quelque chose d’utile on le fera", a encore dit M. Ouattara.
Mais à priori, a-t-il ajouté "je trouve que c’est tout simplement pour perdre du temps et je les invite plutôt à se mettre au travail et à préparer les élections de 2015. Parce que les élections de 2015 c’est dans moins de deux ans. Moi je ne vais pas essayer de rattraper le temps qui m’a été volé à cause de la crise post électorale".
"Les élections présidentielles prochaines auront bien lieu en octobre 2015. Donc je voudrais que les journaux les informent (les militants et responsables du Fpi) qu’il faut qu’ils se mettent au travail", a-t-il encore ajouté en estimant que "ça sera plus utile que de vouloir faire des réunions pour parler et ne pas avoir d’objectif précis".
"Les ivoiriens veulent les résultats. Les ivoiriens veulent l’amélioration de leur quotidien. Les ivoiriens veulent des mesures, des infrastructures. Les ivoiriens veulent la cohésion nationale, les ivoiriens veulent le rassemblement. Donc mettons nous tous au travail plutôt que d’avoir des partis politiques pour bavarder et distraire tout le monde. Ce n’est pas mon approche de la politique", a conclu Alassane Ouattara.
Depuis quelques semaines, le Fpi propose la convocation des Etats généraux de la République pour débattre des questions nationales.
LS/APA