Le premier congrès ordinaire de la Conférence nationale des directeurs de publication de Côte d'Ivoire (CNDPCI), s'est tenu les 20 ; 21 et 22 septembre 2013 à Grand-Bassam. A l'issue de ce congrès, le candidat Youssouf Touré, Directeur de Publication de L'Intelligent d’Abidjan, a été élu président de la CNDPCI. Il a obtenu 36 voix contre 31 pour son adversaire Tra Bi Charles Lambert. Plus de deux mois après ce congrès, un mouvement des directeurs de publication aurait vu le jour et serait dirigé par son adversaire qu’il a battu dans les urnes au congrès. Toute chose que le président de la CNDPCI qualifie d’attitude de mauvais perdants doublée d’une intention malveillante de paraître...
Nous avons appris la création d’une autre structure des directeurs de publication, en dehors de la CNDPCI. Votre commentaire ?
J’ai appris aussi, comme vous, cette nouvelle. Je suis surpris d’autant plus que c’est l’adversaire principal que j’ai affronté lors du congrès exécutif qui s’est tenu les 20 ; 21 et 22 septembre dernier à Grand-Bassam et que j’ai battu à la loyale, qui est allé créer une autre structure. Cet adversaire a été battu à la loyale au congrès, il a reconnu lui-même sa défaite et il m’a félicité. Je suis surpris et je ne comprends pas cette attitude. Cela m’amène à m’interroger sur une réalité. Si nous les directeurs de publication ou les journalistes en général, qui sommes la conscience critique du peuple et qui devons donner l’exemple, si nous ne sommes pas des modèles , vous pensez que nous pouvons véritablement aider le pays à aller à la paix, à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale ?
Comment expliquez-vous cette attitude de votre adversaire au congrès de la CNDPCI ?
Je pense que ce sont des attitudes de mauvais perdant. Et ce genre d’attitude, il faut les bannir de la Côte d’Ivoire. Parce que ce sont des comportements de ce genre qui nous ont entraînés dans le chaos. C’est vraiment regrettable. Mon adversaire avait déjà annoncé les couleurs de cette posture au sortir de notre congrès. Il a dit qu’il allait utiliser les méthodes fortes de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) pour atteindre son objectif, pour devenir vaille que vaille président. Sinon qu’est ce qui peut expliquer une telle initiative alors que nous nous préparons à poser les bases d’une organisation forte.
Des autorités semblent cautionner ce que vous décriez…
Je crois que des autorités ont été abusées. Le député Djaha Jean que j’ai eu hier (ndlr, dimanche) soir au téléphone a reconnu qu’il s’est trompé de bonne foi. La ministre Kandia Camara, à travers son directeur de cabinet et d’autres personnalités, je pense que toutes ces autorités se sont trompées de bonne foi. Parce que ce ne sont pas des collaborateurs du président Ouattara qui vont cautionner une dissidence dans un pays après tout ce que la Côte d’Ivoire a vécu. Je pense que mes adversaires au congrès n’ont certainement pas encore digéré leur défaite, mais nous tendons toujours les bras. La porte est toujours ouverte. Nous travaillons à l’unisson, à la paix, à la cohésion, au rassemblement et pour la réconciliation nationale. Nous devons aider la presse à avancer. Les divisions dans les différentes corporations, nous n’en avons plus besoin, encore moins du «m’as-tuvuisme primaire»
A court thème, quelles sont les actions en vue ?
J’ai été élu, il y a à peine deux mois. Nous sommes au travail pour poser les véritables bases d’une organisation solide qui va aider la Côte d’Ivoire à aller de l’avant. Nous soutenons le projet du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Pour nous l’émergence doit commencer dans l’esprit avant de se traduire en acte. Nous sommes au travail pour faire asseoir la notoriété de la CNDPCI. Dans ce mois de décembre qui est un mois de partage, nous invitons tous les directeurs de publication à un réveillon que nous organisons le 27 décembre prochain à Cocody. Nous invitons les uns et les autres à la communion, à la paix et à la réconciliation nationale. Aussi, la CNDPCI organisera très bientôt une grande conférence qui sera animée par une figure de proue du monde des médias.
RD
Nous avons appris la création d’une autre structure des directeurs de publication, en dehors de la CNDPCI. Votre commentaire ?
J’ai appris aussi, comme vous, cette nouvelle. Je suis surpris d’autant plus que c’est l’adversaire principal que j’ai affronté lors du congrès exécutif qui s’est tenu les 20 ; 21 et 22 septembre dernier à Grand-Bassam et que j’ai battu à la loyale, qui est allé créer une autre structure. Cet adversaire a été battu à la loyale au congrès, il a reconnu lui-même sa défaite et il m’a félicité. Je suis surpris et je ne comprends pas cette attitude. Cela m’amène à m’interroger sur une réalité. Si nous les directeurs de publication ou les journalistes en général, qui sommes la conscience critique du peuple et qui devons donner l’exemple, si nous ne sommes pas des modèles , vous pensez que nous pouvons véritablement aider le pays à aller à la paix, à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale ?
Comment expliquez-vous cette attitude de votre adversaire au congrès de la CNDPCI ?
Je pense que ce sont des attitudes de mauvais perdant. Et ce genre d’attitude, il faut les bannir de la Côte d’Ivoire. Parce que ce sont des comportements de ce genre qui nous ont entraînés dans le chaos. C’est vraiment regrettable. Mon adversaire avait déjà annoncé les couleurs de cette posture au sortir de notre congrès. Il a dit qu’il allait utiliser les méthodes fortes de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) pour atteindre son objectif, pour devenir vaille que vaille président. Sinon qu’est ce qui peut expliquer une telle initiative alors que nous nous préparons à poser les bases d’une organisation forte.
Des autorités semblent cautionner ce que vous décriez…
Je crois que des autorités ont été abusées. Le député Djaha Jean que j’ai eu hier (ndlr, dimanche) soir au téléphone a reconnu qu’il s’est trompé de bonne foi. La ministre Kandia Camara, à travers son directeur de cabinet et d’autres personnalités, je pense que toutes ces autorités se sont trompées de bonne foi. Parce que ce ne sont pas des collaborateurs du président Ouattara qui vont cautionner une dissidence dans un pays après tout ce que la Côte d’Ivoire a vécu. Je pense que mes adversaires au congrès n’ont certainement pas encore digéré leur défaite, mais nous tendons toujours les bras. La porte est toujours ouverte. Nous travaillons à l’unisson, à la paix, à la cohésion, au rassemblement et pour la réconciliation nationale. Nous devons aider la presse à avancer. Les divisions dans les différentes corporations, nous n’en avons plus besoin, encore moins du «m’as-tuvuisme primaire»
A court thème, quelles sont les actions en vue ?
J’ai été élu, il y a à peine deux mois. Nous sommes au travail pour poser les véritables bases d’une organisation solide qui va aider la Côte d’Ivoire à aller de l’avant. Nous soutenons le projet du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Pour nous l’émergence doit commencer dans l’esprit avant de se traduire en acte. Nous sommes au travail pour faire asseoir la notoriété de la CNDPCI. Dans ce mois de décembre qui est un mois de partage, nous invitons tous les directeurs de publication à un réveillon que nous organisons le 27 décembre prochain à Cocody. Nous invitons les uns et les autres à la communion, à la paix et à la réconciliation nationale. Aussi, la CNDPCI organisera très bientôt une grande conférence qui sera animée par une figure de proue du monde des médias.
RD
