La commune de Bongouanou, capitale du Moronou accueille à partir du 6 décembre 2013, la première édition du Festival Agni Côte d’Ivoire, initiée par Eric Ané, un jeune originaire du village d’Assaoufoué. Avant ce grand rassemblement autour des valeurs culturelles du peuple Agni, Eric Ané revient sur les motivations et les attentes du Festival Agni Côte d’Ivoire dont le lancement, s’est déroulé le 28 novembre, en présence de Pascal Affi N’guessan, ancien Premier ministre et président du FPI, Amah Téhoua Marie, vice-présidente de l’Assemblée nationale, Théophile Ahoua N’doli, directeur de cabinet du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et de Bléou Martin, tous originaires de la région du Moronou.
D'où est venue l'idée du Festival Agni Côte d'Ivoire dont la première édition aura lieu les 6 et 7 décembre 2013 à Bongouanou ?
L’idée du Festival Agni Côte d’Ivoire est venue d’une observation fine de la société Agni. En pays Agni, nous manquons grandement d’activités culturelles. Nos seuls grands moments de rassemblement se font à l’occasion des funérailles. Cela se ressent grandement même sur la production de nos artistes. Les groupes traditionnels ; Ahossi traitent des thèmes récurrents : chanter la mort et exhorter au courage. Nous pensons qu’il faut changer de paradigme. Le peuple Agni est un grand peuple de civilisation et de culture. Nous avons un riche patrimoine culturel à valoriser et à promouvoir. En Côte d’Ivoire, le peuple Agni comprend six grands groupes : le Sanwi, le Ndénié, le Moronou, le Djuablin, le Bona et le Bini-Barabo, auxquels il faut adjoindre l’enclave de Tiassalé, constituée d’Agni venus du Moronou et du Sanwi. A travers ce festival intégrateur, nous voulons rassembler le peuple Agni, et célébrer la splendeur de notre culture.
Lors du lancement de ce festival, vous avez réussi à réunir des cadres Agni d'opinion politique différente. Est-ce que l'objectif de ce festival est de contribuer à la réconciliation nationale ?
L’objectif de ce Festival Agni Côte d’Ivoire est de valoriser, promouvoir et vulgariser la culture Agni et en assurer sa promotion aux générations présentes et futures. Et pour nous, la culture n’a pas de coloration politique. Nous invitons tous les fils du pays Agni à participer à cette action de promotion et de valorisation de notre culture. Donc ne soyez pas surpris que le pays Agni qui regorge d’éminents cadres dotés d’intelligence et de sagesse, comprennent le bien-fondé de notre initiative. Et comme j’aime à le dire, si en Côte d’Ivoire, la politique au lieu d’être un jeu qui divise, la culture peut nous rassembler.
Quels seront les temps forts de cette première édition et combien de visiteurs attendez-vous à Bongouanou ?
Après le succès de la conférence publique sur le thème : «La richesse du peuple Agni dans l’émergence d’une Côte d’Ivoire nouvelle», nous organisons un colloque sur la musique Agni le samedi 07 décembre 2013 à Bongouanou autour du thème : «Musique agni, vecteur d’authenticité et facteur d’émergence». Mais la veille, le vendredi 06 décembre, nous ouvrons le Festival par l’inauguration du village du Festival dans la cour de la radio Moronou et sur l’espace Socotê. Le spectacle de l’ouverture du festival aura lieu l’après-midi en présence du parrain, le Directeur Général du BNETD. Les temps forts seront l’apparat des Chefs, la sortie de l’atôvlê, la prestation d’une danse nous venant du village d’Adaou. Dans la soirée, nous aurons la prestation de différents groupes Ahossi et la tenue des ateliers. Nous voulons que ce week-end soit un week-end de fête dans le Moronou, car c’est aussi l’objectif du Festival : rendre heureuse les populations.
Olivier Dion
D'où est venue l'idée du Festival Agni Côte d'Ivoire dont la première édition aura lieu les 6 et 7 décembre 2013 à Bongouanou ?
L’idée du Festival Agni Côte d’Ivoire est venue d’une observation fine de la société Agni. En pays Agni, nous manquons grandement d’activités culturelles. Nos seuls grands moments de rassemblement se font à l’occasion des funérailles. Cela se ressent grandement même sur la production de nos artistes. Les groupes traditionnels ; Ahossi traitent des thèmes récurrents : chanter la mort et exhorter au courage. Nous pensons qu’il faut changer de paradigme. Le peuple Agni est un grand peuple de civilisation et de culture. Nous avons un riche patrimoine culturel à valoriser et à promouvoir. En Côte d’Ivoire, le peuple Agni comprend six grands groupes : le Sanwi, le Ndénié, le Moronou, le Djuablin, le Bona et le Bini-Barabo, auxquels il faut adjoindre l’enclave de Tiassalé, constituée d’Agni venus du Moronou et du Sanwi. A travers ce festival intégrateur, nous voulons rassembler le peuple Agni, et célébrer la splendeur de notre culture.
Lors du lancement de ce festival, vous avez réussi à réunir des cadres Agni d'opinion politique différente. Est-ce que l'objectif de ce festival est de contribuer à la réconciliation nationale ?
L’objectif de ce Festival Agni Côte d’Ivoire est de valoriser, promouvoir et vulgariser la culture Agni et en assurer sa promotion aux générations présentes et futures. Et pour nous, la culture n’a pas de coloration politique. Nous invitons tous les fils du pays Agni à participer à cette action de promotion et de valorisation de notre culture. Donc ne soyez pas surpris que le pays Agni qui regorge d’éminents cadres dotés d’intelligence et de sagesse, comprennent le bien-fondé de notre initiative. Et comme j’aime à le dire, si en Côte d’Ivoire, la politique au lieu d’être un jeu qui divise, la culture peut nous rassembler.
Quels seront les temps forts de cette première édition et combien de visiteurs attendez-vous à Bongouanou ?
Après le succès de la conférence publique sur le thème : «La richesse du peuple Agni dans l’émergence d’une Côte d’Ivoire nouvelle», nous organisons un colloque sur la musique Agni le samedi 07 décembre 2013 à Bongouanou autour du thème : «Musique agni, vecteur d’authenticité et facteur d’émergence». Mais la veille, le vendredi 06 décembre, nous ouvrons le Festival par l’inauguration du village du Festival dans la cour de la radio Moronou et sur l’espace Socotê. Le spectacle de l’ouverture du festival aura lieu l’après-midi en présence du parrain, le Directeur Général du BNETD. Les temps forts seront l’apparat des Chefs, la sortie de l’atôvlê, la prestation d’une danse nous venant du village d’Adaou. Dans la soirée, nous aurons la prestation de différents groupes Ahossi et la tenue des ateliers. Nous voulons que ce week-end soit un week-end de fête dans le Moronou, car c’est aussi l’objectif du Festival : rendre heureuse les populations.
Olivier Dion
