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Art et Culture Publié le jeudi 5 décembre 2013 | Le Patriote

Lancement du cinquantenaire : la RTI veut être un service public performant et attrayant

© Le Patriote Par Ahou Suzanne
Communication: le comité de suivi des recommandations des états généraux de la presse installé par Me Affoussiata Bamba-Lamine
Lundi 23 septembre 2013. Abidjan. Cabinet du ministère de la Communication, tour C, cité administrative. Le ministre de la Communication, porte-parole adjoint du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine procède à l`installation du comité de suivi des recommandations des états généraux de la presse (EGP)
Jeter un regard rétrospectif sur les cinquante ans d’existence, réfléchir aux mutations sociales et évolutions technologiques dans le secteur de l’audiovisuel, créer une plus grande proximité avec le public; célébrer les pionniers et le mérite des agents en service. Ce sont entre autres objectifs que veut atteindre la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) qui a procédé, hier dans ses locaux à Cocody, au lancement des festivités marquant ses cinquante ans de vie. Avec pour thème : « La RTI face aux exigences du service public et aux attentes du public », ces festivités se dérouleront les 18-19 et 20 décembre prochains. Présidant la cérémonie de lancement, la ministre de la Communication, par ailleurs, Porte-parole adjointe du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine a engagé la RTI, en sa qualité d’outil de service public à réaliser les attentes placées en lui. « Ce cinquantenaire arrive à point nommé. Vous les célébrez au moment où la libéralisation et le basculement au numérique sont de plus en plus à l’ordre du jour. Le Président de la République, le gouvernement et les Ivoiriens attendent que la RTI ouvre une page glorieuse de notre histoire», a-t-elle indiqué. En sus, l’autorité tutélaire qu’elle est, n’a pas, tout de même, manqué d’encourager les responsables et les agents à poursuivre le bon travail, dont les frémissements sont perceptibles, « dans la cohésion en épousant les exigences de l’ère du temps, sans toutefois oublier notre particularité».
Pour Ahmadou Bakayoko, Directeur général de la RTI, ces festivités constituent une période charnière, bien évidemment, de rétrospective, mais surtout pour faire des projections dans l’avenir « en vue d’une RTI plus performante et plus attrayante qui épouse les caractéristiques d’un service public collé aux préoccupations quotidiennes des populations». En le disant, le Directeur général fonde toute sa stratégie et ses espoirs sur la cohésion et la mobilisation de ses collaborateurs dont le renforcement de capacités est au cœur de ses actions. Et cela, il l’a également exprimé lors de la conférence de presse qu’il a animée par la suite.

RTI1, RT2, Radio CI, Fréquence II, RTI Bouaké sont les composantes de la RTI

Les festivités qui s’étendront sur trois jours seront marquées, naturellement, par la cérémonie d’ouverture du 18 décembre dans la cour de la télévision. La seconde journée (le 19 décembre) verra des activités scientifiques telles que des conférences publiques dont l’une, qui portera sur le thème « Médias de service public, la marque à renforcer », sera animée par le Président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), en l’occurrence, l’ancien ministre de la Communication Ibrahim Sy Savané. Une soirée spectacle, un match de football seront au nombre des activités de la journée de clôture. A noter, lors du lancement, le logo du cinquantenaire de la RTI, attrayant et portant la marque de l’évolution numérique et technologique a été dévoilé en présence de pratiquement toutes les icônes qui ont fait les beaux jours de “la maison bleue”. Danièle Boni-Claverie, Kébé Yacouba, Brou Aka Pascal, Eugène Dié Kacou, Aka Sayé Lazare, pour ne citer qu’eux, étaient tous là aux côtés de leurs cadets encore en service. Pour information, c’est le 31 octobre 1962 que l’établissement public dénommé Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) a vu le jour et ne concernait que la radio. C’est un an après, le 7 août 1963 que la télévision ivoirienne nait.
Le comité d’organisation est présidé par Jean-Claude Bayala, Inspecteur au ministère de la Communication.


Jean- Antoine Doudou
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