La forte pluie qui s’est abattue mardi sur la ville d’Abidjan a encore fait des dégâts. Les derniers en date, l’affaissement d’un immeuble au Dokui et l’effondrement d’un pan du mur de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), à Cocody.
Le décor rappelle les instants d’après un tremblement de terre. Hier au Dokui, à côté des hautes tensions passant derrière le groupe scolaire Adama Sanogo, dans la commune d’Abobo, un immeuble s’est affaissé suite à la pluie qui s’est abattue mardi sur Abidjan. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Mais selon le commandant Karamoko Vadiawé, chef du bureau des opérations et des instructions du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm), rencontré sur le site du drame, on enregistre neuf blessés dont deux évacués avant l’arrivée des pompiers. Comment est-on arrivé à cette situation ? Monsieur Doumbia Brahima, chef de cabinet du ministre de la Construction et de l’urbanisme, présent sur les lieux, évoque le non-respect des normes de construction de l’édifice. « C’est un immeuble qui était construit sur un espace qui contenait un dépôt d’ordures, de sorte que la qualité du sol a pris un coup. En plus, la technique de construction qui a été utilisée était de faire des poteaux comme des pilotis et mettre un bâtiment là-dessus afin de faire un parking sous le bâtiment. Aussi, nous pensons que les poteaux n’ont pas été bien dimensionnés et qu’à la première occasion, ils se sont affaissés de sorte que le bâtiment lui-même a été entraîné et est en passe de s’effondrer », a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il a annoncé la démolition de l’immeuble. M. Coulibaly, un riverain trouvé sur place, nous raconte les circonstances du drame: « Vers 21 heures, après la pluie, on a entendu des bruits. Nous avons entendu des cris de détresse. Avec des amis, nous sommes allés au secours des victimes. Dieu merci, nous avons pu évacuer tous ceux qui étaient présents dans l’immeuble et après nous avons sécurisé les lieux », a-t-il signifié. Le commandant Karamoko Vadiawé du Gspm, joint hier soir par téléphone, nous a confirmé l’entame de la démolition de l’immeuble. A Cocody, la pluie a également fait des dégâts. Ici, c’est l’une des clôtures de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) qui s’est effondrée sous le poids des eaux. Madame Ezouehu Badjo Paulette, présidente de la Cndhci nous renseigne : «Hier soir, tard dans la nuit, j’ai été informée de ce que le mur de la clôture du siège de la Cndhci a cédé sous le poids de l’eau. Je suis venue au siège et j’ai constaté effectivement cela. C’est ce matin que certains agents du service m’ont indiqué que c’est suite aux travaux de remblaiement du terrain qui jouxte notre clôture et qui appartient à l’université que le mur a cédé. J’ai pris attache avec le chef de projet sur le chantier qui a effectivement reconnu que c’est faute d’avoir fait un mur de soutènement que ce mur a cédé. Nous sommes dans l’attente de la reprise des travaux, notamment par les personnes responsables de cet accident », a-t-elle expliqué. En termes de dégâts, on ne relève aucun blessé, mais l’envahissement de la salle d’accueil par la boue et une coupure d’eau. La guérite des agents de sécurité a également pris un coup, laissant un pan du siège exposé et sans sécurité.
DM (stagiaire)
Le décor rappelle les instants d’après un tremblement de terre. Hier au Dokui, à côté des hautes tensions passant derrière le groupe scolaire Adama Sanogo, dans la commune d’Abobo, un immeuble s’est affaissé suite à la pluie qui s’est abattue mardi sur Abidjan. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Mais selon le commandant Karamoko Vadiawé, chef du bureau des opérations et des instructions du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm), rencontré sur le site du drame, on enregistre neuf blessés dont deux évacués avant l’arrivée des pompiers. Comment est-on arrivé à cette situation ? Monsieur Doumbia Brahima, chef de cabinet du ministre de la Construction et de l’urbanisme, présent sur les lieux, évoque le non-respect des normes de construction de l’édifice. « C’est un immeuble qui était construit sur un espace qui contenait un dépôt d’ordures, de sorte que la qualité du sol a pris un coup. En plus, la technique de construction qui a été utilisée était de faire des poteaux comme des pilotis et mettre un bâtiment là-dessus afin de faire un parking sous le bâtiment. Aussi, nous pensons que les poteaux n’ont pas été bien dimensionnés et qu’à la première occasion, ils se sont affaissés de sorte que le bâtiment lui-même a été entraîné et est en passe de s’effondrer », a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il a annoncé la démolition de l’immeuble. M. Coulibaly, un riverain trouvé sur place, nous raconte les circonstances du drame: « Vers 21 heures, après la pluie, on a entendu des bruits. Nous avons entendu des cris de détresse. Avec des amis, nous sommes allés au secours des victimes. Dieu merci, nous avons pu évacuer tous ceux qui étaient présents dans l’immeuble et après nous avons sécurisé les lieux », a-t-il signifié. Le commandant Karamoko Vadiawé du Gspm, joint hier soir par téléphone, nous a confirmé l’entame de la démolition de l’immeuble. A Cocody, la pluie a également fait des dégâts. Ici, c’est l’une des clôtures de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) qui s’est effondrée sous le poids des eaux. Madame Ezouehu Badjo Paulette, présidente de la Cndhci nous renseigne : «Hier soir, tard dans la nuit, j’ai été informée de ce que le mur de la clôture du siège de la Cndhci a cédé sous le poids de l’eau. Je suis venue au siège et j’ai constaté effectivement cela. C’est ce matin que certains agents du service m’ont indiqué que c’est suite aux travaux de remblaiement du terrain qui jouxte notre clôture et qui appartient à l’université que le mur a cédé. J’ai pris attache avec le chef de projet sur le chantier qui a effectivement reconnu que c’est faute d’avoir fait un mur de soutènement que ce mur a cédé. Nous sommes dans l’attente de la reprise des travaux, notamment par les personnes responsables de cet accident », a-t-elle expliqué. En termes de dégâts, on ne relève aucun blessé, mais l’envahissement de la salle d’accueil par la boue et une coupure d’eau. La guérite des agents de sécurité a également pris un coup, laissant un pan du siège exposé et sans sécurité.
DM (stagiaire)