Donner la chance aux enfants d’aller à l’école ou d’apprendre un métier conforme à leur âge. Voici le pari que le Bureau international du travail (Bit) et ses partenaires de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) et de l’Agence nationale pour le développement rural (Anader) veulent gagner. Il s’agit pour ces institutions, dans le cadre du Programme international pour l’abolition du travail des enfants (Ipec), de faire en sorte que la Côte d’Ivoire en finisse avec le travail des enfants en général et en particulier, les pires formes de travail des enfants. Mardi, dans le village de Djangobo dans la sous-préfecture d’Abengourou, l’équipe de l’Ipec en Côte d’Ivoire accompagnée de plusieurs Ong et centrales syndicales ivoirienne et ghanéenne s’y sont données rendez-vous. «Nous sommes là pour apprendre auprès de vous. Pour apprendre de vos réalisations », a déclaré Mme Lalaina Razafindrako, responsable Ipec Afrique de l’Ouest au Bit à Accra lors d’une cérémonie de remise de matériel didactique à la place publique de Djangobo. 15 filles ont reçu des casques de coiffure et des machines à coudre. « Je fais la coiffure. Avant, j’aidais ma mère au champ. Quand le projet est arrivé, j’ai été choisie et j’ai demandé à faire la coiffure », a témoigné K.A âgée de 11 ans.
Dans ce village, ce sont 150 enfants qui ont été récupérés. Cela, grâce au programme d’action, de sensibilisation, d’appui à l’éducation, à l’apprentissage aux métiers de 1000 enfants victimes des pires formes du travail des enfants et d’aide à 50 familles vulnérables dans la cacaoculture. Un programme financé par le Bit via l’Ipec et mis en œuvre par l’Ugtci. C’est Mme Kombo Marie-Jeanne, membre du comité exécutifs de l’Ugtci, chargée du travail des enfants qui a la charge de ce programme qui arrive à son terme après deux ans d’activité. Bilan : 15 filles formées aux métiers de la coiffure et de couture. 5 jeunes garçons dont 3 formés à la mécanique et 2 à la menuiserie. 100 élèves pris en charge (tenues scolaires, cartable, l’ensemble des ouvrages, des cahiers…) durant 2 ans dans les écoles primaires de Djangobo I et II.
Coulibaly Zié Oumar
Envoyé spécial à Abengourou
Dans ce village, ce sont 150 enfants qui ont été récupérés. Cela, grâce au programme d’action, de sensibilisation, d’appui à l’éducation, à l’apprentissage aux métiers de 1000 enfants victimes des pires formes du travail des enfants et d’aide à 50 familles vulnérables dans la cacaoculture. Un programme financé par le Bit via l’Ipec et mis en œuvre par l’Ugtci. C’est Mme Kombo Marie-Jeanne, membre du comité exécutifs de l’Ugtci, chargée du travail des enfants qui a la charge de ce programme qui arrive à son terme après deux ans d’activité. Bilan : 15 filles formées aux métiers de la coiffure et de couture. 5 jeunes garçons dont 3 formés à la mécanique et 2 à la menuiserie. 100 élèves pris en charge (tenues scolaires, cartable, l’ensemble des ouvrages, des cahiers…) durant 2 ans dans les écoles primaires de Djangobo I et II.
Coulibaly Zié Oumar
Envoyé spécial à Abengourou