Le secrétaire général permanent de la chefferie traditionnelle ‘‘Akouè’’, Kouasi Yao Maurice, n’est pas allé du dos de la cuillère. Face à ceux qu’il appelle des ‘‘usurpateurs’’ ou ‘‘ceux qui veulent prendre en otage la chefferie traditionnelle Akouè de N’Gokro’’, Kouassi Maurice est catégorique. « Le village de Kouassi N’Gokro, devenu aujourd’hui Yamoussoukro, n’est pas ‘‘un no man’s land’’ pour que chacun fasse ce qu’il veut ou ce qui lui plaît », révélé au cours d’un point de presse tenu lundi dernier. De qui s’agit-il ? « Vous n’êtes pas sans ignorer que notre tante Monique Dahouet, les chefs de Séman, de Gourominakro et le député Kouamé Edouard font croire qu’ils sont des héritiers à la chefferie traditionnelle Akouè de Kouassi N’Gokro et narguent la population en portant leur choix sur le fils de Monique Dahouet, c’est-à-dire Augstin Dahouet, », a répondu le secrétaire général de la chefferie Akouè. S’ils ne connaissent pas leur place, dit-il, qu’ils sachent que dans la tradition Akouè, en ce qui concerne la succession dans la coutume baoulé Akouè, ‘‘la succession est matrilinéaire’’. A partir de cet instant, ils doivent comprendre et arrêter de salir la mémoire de leur grand-père Félix Houphouët-Boigny, afin qu’il repose en paix. Expliquant le choix du successeur d’un chef dans leur tribu, Kouassi Yao Maurice, a expliqué qu’il obéit au rituel de ‘‘l’atchouin’’ qui constitue d’abord la première étape. A l’en croire, après la disparition d’un chef de village, canton ou de tribu, c’est pendant « l’atchouin » qu’on désigne celui qui désormais, va prendre les destinées pour en être le garant. Dans le cas actuel du cantonal de Yamoussoukro, ce rituel a été déjà fait, soutient-il, en présence des autres chefs de canton dont Toto Kra, N’Goran Koffi Robespierre, représentant la Cour royale de Sakassou. Pour le canton de Yamoussoukro, c’est nanan Boigny N’Dri III, en la personne de Thiam Aboulaye Augustin, actuel gouverneur du District autonome de Yamoussoukro qui est choisi. Les détentrices du trône cantonal Akouè sont feue mama Mariétou, mère biologique de Nanan Augustin Boigny N’Dri III (Thiam Augustin) et Berthe Sow, toutes deux, filles de nanan Aka Amoin.
JM
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