La cour du collège Saint- Joseph d’Abobo a servi de cadre au Cerap(Centre de recherche et d’action pour la paix) de remettre des certificats et équipements à 101 jeunes qu’il a contribué à former.
Sœur Martine Patronne, directrice du département d’action sociale en milieu urbain(Asmu) et Père Hyacinthe Loua, directeur général du Cerap ont remis des équipements et certificats de fin de formation à cent-un(101) jeunes apprentis qu’ils ont placés chez des patrons dans des ateliers pour apprendre un métier. Ces jeunes âgés de 14 à 25 ans ont été formés aux métiers de la coiffure, pâtisserie, couture, menuiserie, mécanique, ferronnerie et plomberie durant trois ans. Sœur Martine Patronne, dans son l’allocation, a traduit toute sa reconnaissance aux patrons pour avoir accepté de recevoir les jeunes et les former pendant trois ans sans oublier les partenaires à la formation. Elle a souligné que l’Asmu a trois volets que sont la formation des jeunes, l’accompagnement des associations, les actions de sensibilisation et de plaidoyer. Sœur Martine Patronne a exprimé son regret que cette année 2013 l’Asmu n’a formé que 101 jeunes contrairement aux éditions précédentes où le nombre était de plus de trois cents. Elle a justifié que placer les jeunes dans les ateliers est la formation la plus pratique. Puis, elle a rappelé que l’Asmu donne des cours d’alphabétisation aux apprentis pendant qu’ils vont dans les ateliers. Aux parents de ces jeunes, Sœur Martine leur a demandé de la patience jusqu’à ce que leurs enfants aient un bon sous-bassement financier avant de leur réclamer de l’argent. ‘’Gérez bien l’argent que vous gagnerez. Ne dépensez pas n’importe comment. Essayez d’épargner pour préparer votre avenir’’, a conseillé sœur Martine aux jeunes. Quant au Père Hyacinthe Loua, directeur général du Cerap, il a indiqué son institution veut faire la promotion de l’homme et de la femme et dire à chacun qu’il a de la valeur quelle que soit sa condition sociale. C’est pourquoi, il a rappelé aux jeunes que le métier qu’ils ont appris est un trésor qu’il ont entre les mains et c’est à eux de le faire prospérer. Vu la question de l’emploi qui se pose avec acuité, a martelé Père Hyacinthe Loua, le Cerap, à travers son département d’Asmu qui a décidé depuis 1985 de contribuer efficacement à l’éducation de la jeunesse ivoirienne par la formation professionnelle. C’est Tra Lou Diane (coiffeuse), au nom des patrons, a révélé que trois ans de formation dans un atelier, ce n’est pas facile mais, c’est par là qu’elle est passée pour être une patronne grâce au Cerap. Elle a conseillé aux jeunes de continuer d’apprendre malgré les certificats qui leur sont décernés. C’est en 1985 que l’Asmu a été créée par le Père Guéry dans le quartier d’Abobo-Sagbè.
M.Ouattara
Sœur Martine Patronne, directrice du département d’action sociale en milieu urbain(Asmu) et Père Hyacinthe Loua, directeur général du Cerap ont remis des équipements et certificats de fin de formation à cent-un(101) jeunes apprentis qu’ils ont placés chez des patrons dans des ateliers pour apprendre un métier. Ces jeunes âgés de 14 à 25 ans ont été formés aux métiers de la coiffure, pâtisserie, couture, menuiserie, mécanique, ferronnerie et plomberie durant trois ans. Sœur Martine Patronne, dans son l’allocation, a traduit toute sa reconnaissance aux patrons pour avoir accepté de recevoir les jeunes et les former pendant trois ans sans oublier les partenaires à la formation. Elle a souligné que l’Asmu a trois volets que sont la formation des jeunes, l’accompagnement des associations, les actions de sensibilisation et de plaidoyer. Sœur Martine Patronne a exprimé son regret que cette année 2013 l’Asmu n’a formé que 101 jeunes contrairement aux éditions précédentes où le nombre était de plus de trois cents. Elle a justifié que placer les jeunes dans les ateliers est la formation la plus pratique. Puis, elle a rappelé que l’Asmu donne des cours d’alphabétisation aux apprentis pendant qu’ils vont dans les ateliers. Aux parents de ces jeunes, Sœur Martine leur a demandé de la patience jusqu’à ce que leurs enfants aient un bon sous-bassement financier avant de leur réclamer de l’argent. ‘’Gérez bien l’argent que vous gagnerez. Ne dépensez pas n’importe comment. Essayez d’épargner pour préparer votre avenir’’, a conseillé sœur Martine aux jeunes. Quant au Père Hyacinthe Loua, directeur général du Cerap, il a indiqué son institution veut faire la promotion de l’homme et de la femme et dire à chacun qu’il a de la valeur quelle que soit sa condition sociale. C’est pourquoi, il a rappelé aux jeunes que le métier qu’ils ont appris est un trésor qu’il ont entre les mains et c’est à eux de le faire prospérer. Vu la question de l’emploi qui se pose avec acuité, a martelé Père Hyacinthe Loua, le Cerap, à travers son département d’Asmu qui a décidé depuis 1985 de contribuer efficacement à l’éducation de la jeunesse ivoirienne par la formation professionnelle. C’est Tra Lou Diane (coiffeuse), au nom des patrons, a révélé que trois ans de formation dans un atelier, ce n’est pas facile mais, c’est par là qu’elle est passée pour être une patronne grâce au Cerap. Elle a conseillé aux jeunes de continuer d’apprendre malgré les certificats qui leur sont décernés. C’est en 1985 que l’Asmu a été créée par le Père Guéry dans le quartier d’Abobo-Sagbè.
M.Ouattara