Les fils et filles de Moronou exhortent à l’unisson pour célébrer la musique traditionnelle
Du 06 au 07 décembre 2013, Bongouanou, capitale du Moronou a abrité le Festival des Agni de Côte d’Ivoire. Initié par Eric Ané, originaire du village d’Assaoufoué, la 1ère édition festival a été marquée par l’inauguration du village-festival, le colloque sur la musique Agni orienté sur le thème « Musique Agni, vecteur d’authenticité et facteur d’émergence », la sortie de l’Atôvlê, et la prestation de l’Ahossi, une danse venue du village d’Adaou. L’objectif de ce grand évènement est de valoriser et de promouvoir le riche patrimoine culturel des Agni en assurant sa promotion pour les générations présentes et futures du peuple Agni et aussi rassembler les fils et filles de la région pour contribuer à l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Folklores, musiques et danses traditionnelles ont meublé la première édition du festival des Agni de Côte d’Ivoire. Cet évènement qui a permit aux cadres de divers bords politiques de la région du Moronou de se rassembler autour des valeurs culturelles. Car, «La culture a traduit Romuald Allou Kouassi, représentant le maire de Bongouanou n’a pas de coloration politique». «Salutaire» apprécie-t-il, ce festival va permettre de réunir les cadres Agni d’opinion politique différente et, promouvoir le patrimoine culturel du peuple Agni. «Nous devons prôner, a-t-il invité, la réconciliation pour le bien de la culture Agni à travers la musique traditionnelle. Nous voulons qu’à travers ce festival, le riche patrimoine culturel du peuple Agni soit valorisé, vulgarisé et qu’il puisse avoir un avenir radieux.» Ce vœu est partagé par la présidente du conseil régional du Moronou, qui exhorte les fils et filles de la région à soutenir cette initiative. «Ce festival est venu pour rassembler le peuple Agni et célébrer la splendeur de la culture», a-t-elle soutenu. Comment ce festival contribuera-t-il au développement culturel du peuple Agni est une préoccupation qui a été débattu lors du colloque. Hien Sié, Doctorant en musique et membre du conseil national de la musique traditionnelle a livré le contenu du thème : «Musique Agni, vecteur d’authenticité et facteur d’émergence». Pour lui, l’intérêt que les cadres manifestent pour l’Ahossi, est une invite aux Agni Morofouè à un sursaut musical, voire culturel qui passe par l’Ahossi, leur musique authentique. «La musique Ahossi, soutient il, renferme des valeurs intrinsèques des Morofouè et des Agni en général à l’émergence de la Côte d’Ivoire. L’Ahossi en tant que musique représentant l’art musical Agni, c’est une activité culturelle puisqu’elle contribue au rayonnement du peuple Agni ». La musique traditionnelle est un ensemble qui prend en compte tout l’aspect du développement humain dont la culture. «Les Agni sont riches de leurs patrimoines ancestraux, de leur organisation politique et culturelle. Il peut s’identifier et se déterminer à travers la musique Ahossi. Le développement culturel des Agni est une source d’essor à travers la musique. Le peuple Agni doit apporter sa pierre à l’édification de la Côte d’Ivoire», a expliqué Hien Sié. Cette musique s’est faite entendre dans les chants de Appia Moro, Boni Pascal, Ama Hélène, Papa Ivoire, Eba Simone et Yah Kinimo qui ont égayé la population de la ville de Bongouanou.
Péguy.S
Du 06 au 07 décembre 2013, Bongouanou, capitale du Moronou a abrité le Festival des Agni de Côte d’Ivoire. Initié par Eric Ané, originaire du village d’Assaoufoué, la 1ère édition festival a été marquée par l’inauguration du village-festival, le colloque sur la musique Agni orienté sur le thème « Musique Agni, vecteur d’authenticité et facteur d’émergence », la sortie de l’Atôvlê, et la prestation de l’Ahossi, une danse venue du village d’Adaou. L’objectif de ce grand évènement est de valoriser et de promouvoir le riche patrimoine culturel des Agni en assurant sa promotion pour les générations présentes et futures du peuple Agni et aussi rassembler les fils et filles de la région pour contribuer à l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Folklores, musiques et danses traditionnelles ont meublé la première édition du festival des Agni de Côte d’Ivoire. Cet évènement qui a permit aux cadres de divers bords politiques de la région du Moronou de se rassembler autour des valeurs culturelles. Car, «La culture a traduit Romuald Allou Kouassi, représentant le maire de Bongouanou n’a pas de coloration politique». «Salutaire» apprécie-t-il, ce festival va permettre de réunir les cadres Agni d’opinion politique différente et, promouvoir le patrimoine culturel du peuple Agni. «Nous devons prôner, a-t-il invité, la réconciliation pour le bien de la culture Agni à travers la musique traditionnelle. Nous voulons qu’à travers ce festival, le riche patrimoine culturel du peuple Agni soit valorisé, vulgarisé et qu’il puisse avoir un avenir radieux.» Ce vœu est partagé par la présidente du conseil régional du Moronou, qui exhorte les fils et filles de la région à soutenir cette initiative. «Ce festival est venu pour rassembler le peuple Agni et célébrer la splendeur de la culture», a-t-elle soutenu. Comment ce festival contribuera-t-il au développement culturel du peuple Agni est une préoccupation qui a été débattu lors du colloque. Hien Sié, Doctorant en musique et membre du conseil national de la musique traditionnelle a livré le contenu du thème : «Musique Agni, vecteur d’authenticité et facteur d’émergence». Pour lui, l’intérêt que les cadres manifestent pour l’Ahossi, est une invite aux Agni Morofouè à un sursaut musical, voire culturel qui passe par l’Ahossi, leur musique authentique. «La musique Ahossi, soutient il, renferme des valeurs intrinsèques des Morofouè et des Agni en général à l’émergence de la Côte d’Ivoire. L’Ahossi en tant que musique représentant l’art musical Agni, c’est une activité culturelle puisqu’elle contribue au rayonnement du peuple Agni ». La musique traditionnelle est un ensemble qui prend en compte tout l’aspect du développement humain dont la culture. «Les Agni sont riches de leurs patrimoines ancestraux, de leur organisation politique et culturelle. Il peut s’identifier et se déterminer à travers la musique Ahossi. Le développement culturel des Agni est une source d’essor à travers la musique. Le peuple Agni doit apporter sa pierre à l’édification de la Côte d’Ivoire», a expliqué Hien Sié. Cette musique s’est faite entendre dans les chants de Appia Moro, Boni Pascal, Ama Hélène, Papa Ivoire, Eba Simone et Yah Kinimo qui ont égayé la population de la ville de Bongouanou.
Péguy.S
