Elle paraît absente, et pourtant elle est bien là. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la Côte d’Ivoire est bien présente à ce 10ème festival international du film de Dubaï qui se tient depuis vendredi aux Emirats Arabes Unis. Il s’agit du film « To Repel Ghosts » (« Chasser les fantômes »), de Philippe Lacôte, sortie en 2013, sélectionné dans la catégorie Courts métrages Asie-Afrique.
D’une durée de 21mins, « To Repel Ghosts » évoque, avec émotion et sous un air musical de Kéké Kassiry, le séjour effectué par le peintre américain d’origine haïtienne et portoricaine, Jean-Michel Basquiat, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son ami Watt, célèbre peintre ivoirien basé à New York. Le film raconte comment Basquiat a été bouleversé par sa première rencontre avec l’Afrique…En signant ce court métrage, Philippe Lacôte rend en fait un hommage à ce peintre doué et imaginatif, retrouvé mort le 12 août 1988, dans son atelier de SoHo, à New York.
Si Alexandre Desane campe Basquiat, on retrouve dans le casting, deux « enfants chéris » de Philippe Lacôte : Abdoul Karim Konaté et Adélaïde Ouattara, deux jeunes acteurs qui viennent de jouer dans « Run », son premier long métrage et qui avaient déjà tenu les deux rôles principaux du film « Le Djassa a pris feu », de Lonesome Solo, produit par Philippe Lacôte.
En compétition avec huit autres courts métrages dont « Kwaku Ananze » de la Ghanéenne Akosua Adoma Owusu et « Twaaga » du Burkinabé Cédric Ido, « To Repel Ghosts », qui sera projeté mercredi 11 mai et jeudi 12 mai au Mall of Emirates, garde, toutefois, toutes ses chances de glaner un prix. Et le fait d’avoir été retenu à ce festival qui est le plus important événement cinématographique du Moyen-Orient, est déjà une victoire pour ce film et surtout une reconnaissance internationale pour Philippe Lacôte.
Au total, 174 films, dont plus de 100 issus du monde arabe, représentant 57 pays ont été retenus pour ce 10ème Festival international du film de Dubaï (DIFF). Mais, les prix ne seront décernés que dans trois catégories : films émiratis, films arabes (documentaires, courts et longs métrages) ; films Asie-Afrique (documentaires, courts et longs métrages), sans oublier le prix Fipresci, de la critique cinématographique.
Le festival offre également cette année un panorama de films indiens (« Celebration of indian cinema), une belle brochette de productions arabes (« Arabian Nights »), un éventail de films faits un peu partout dans le monde (« Cinema of the World »), quelques bons films asiatiques et africains, sans oublier un focus sur des films pour enfants et ceux tournés dans le Golfe.
Y. Sangaré (Envoyé spécial)
D’une durée de 21mins, « To Repel Ghosts » évoque, avec émotion et sous un air musical de Kéké Kassiry, le séjour effectué par le peintre américain d’origine haïtienne et portoricaine, Jean-Michel Basquiat, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son ami Watt, célèbre peintre ivoirien basé à New York. Le film raconte comment Basquiat a été bouleversé par sa première rencontre avec l’Afrique…En signant ce court métrage, Philippe Lacôte rend en fait un hommage à ce peintre doué et imaginatif, retrouvé mort le 12 août 1988, dans son atelier de SoHo, à New York.
Si Alexandre Desane campe Basquiat, on retrouve dans le casting, deux « enfants chéris » de Philippe Lacôte : Abdoul Karim Konaté et Adélaïde Ouattara, deux jeunes acteurs qui viennent de jouer dans « Run », son premier long métrage et qui avaient déjà tenu les deux rôles principaux du film « Le Djassa a pris feu », de Lonesome Solo, produit par Philippe Lacôte.
En compétition avec huit autres courts métrages dont « Kwaku Ananze » de la Ghanéenne Akosua Adoma Owusu et « Twaaga » du Burkinabé Cédric Ido, « To Repel Ghosts », qui sera projeté mercredi 11 mai et jeudi 12 mai au Mall of Emirates, garde, toutefois, toutes ses chances de glaner un prix. Et le fait d’avoir été retenu à ce festival qui est le plus important événement cinématographique du Moyen-Orient, est déjà une victoire pour ce film et surtout une reconnaissance internationale pour Philippe Lacôte.
Au total, 174 films, dont plus de 100 issus du monde arabe, représentant 57 pays ont été retenus pour ce 10ème Festival international du film de Dubaï (DIFF). Mais, les prix ne seront décernés que dans trois catégories : films émiratis, films arabes (documentaires, courts et longs métrages) ; films Asie-Afrique (documentaires, courts et longs métrages), sans oublier le prix Fipresci, de la critique cinématographique.
Le festival offre également cette année un panorama de films indiens (« Celebration of indian cinema), une belle brochette de productions arabes (« Arabian Nights »), un éventail de films faits un peu partout dans le monde (« Cinema of the World »), quelques bons films asiatiques et africains, sans oublier un focus sur des films pour enfants et ceux tournés dans le Golfe.
Y. Sangaré (Envoyé spécial)