Les autorités administratives et traditionnelles de Djékanou, "grenier" de la zone sud de la région du Bélier (Centre), appellent l’Etat ivoirien à doter leur département de routes praticables pour "bien nourrir" les populations.
"A part la route Toumodi-Djékanou, nous n’avons aucune voie bitumée, ce qui enclave nos villages et sous-préfectures, qui produisent la grande partie des vivriers. (…) Djékanou est le grenier des départements de Toumodi et de Djékanou, mais sans des voies d’accès, il nous sera difficile d’alimenter les populations en produits vivriers", déclare le président de l’association des chefs de village de Djékanou, N’Guessan Botiwa.
Un grenier qui pèse plus de 20 000 tonnes
En 2012, le département de Djékanou a produit, selon la préfecture, 20 763 tonnes de produits vivriers, notamment des légumineuses (tomate, fombo, piment), du riz, du maïs, du manioc, de l’igname, de la banane plantain et de l’arachide.
A défaut de routes de bonnes qualités, plusieurs productions n’arrivent pas à être écoulées, les transporteurs étant très souvent réticents à s’aventurer sur ces pistes.
Le bitumage des voies, la solution
"Pour régler tous ces problèmes, et permettre à Djékanou de bien nourrir les populations, il faut bitumer les principales voies menant vers les gros villages et les sous-préfectures, comme les axes Djékano-Bonikro, Djékanou-Angbavia, et Assékouadiokro-Kouadiolangokro", estime pour sa part le préfet du département, Kablan-Aka Sonoh Julie.
Tous les matins, plusieurs taxis et remorques de type Kia, chargés de produits vivriers, en provenance de Djékanou, approvisionnent le marché de Toumodi.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est attendu vendredi à Djékanou où il animera un meeting, et recevra également les doléances des populations.
Tm/kam
"A part la route Toumodi-Djékanou, nous n’avons aucune voie bitumée, ce qui enclave nos villages et sous-préfectures, qui produisent la grande partie des vivriers. (…) Djékanou est le grenier des départements de Toumodi et de Djékanou, mais sans des voies d’accès, il nous sera difficile d’alimenter les populations en produits vivriers", déclare le président de l’association des chefs de village de Djékanou, N’Guessan Botiwa.
Un grenier qui pèse plus de 20 000 tonnes
En 2012, le département de Djékanou a produit, selon la préfecture, 20 763 tonnes de produits vivriers, notamment des légumineuses (tomate, fombo, piment), du riz, du maïs, du manioc, de l’igname, de la banane plantain et de l’arachide.
A défaut de routes de bonnes qualités, plusieurs productions n’arrivent pas à être écoulées, les transporteurs étant très souvent réticents à s’aventurer sur ces pistes.
Le bitumage des voies, la solution
"Pour régler tous ces problèmes, et permettre à Djékanou de bien nourrir les populations, il faut bitumer les principales voies menant vers les gros villages et les sous-préfectures, comme les axes Djékano-Bonikro, Djékanou-Angbavia, et Assékouadiokro-Kouadiolangokro", estime pour sa part le préfet du département, Kablan-Aka Sonoh Julie.
Tous les matins, plusieurs taxis et remorques de type Kia, chargés de produits vivriers, en provenance de Djékanou, approvisionnent le marché de Toumodi.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est attendu vendredi à Djékanou où il animera un meeting, et recevra également les doléances des populations.
Tm/kam