La communauté internationale a célébré ce mardi 10 décembre le 65 ème anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’Homme. En Côte d’Ivoire, la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDHCI) a marqué le coup en saisissant l’occasion pour procéder au lancement de ses activités. Et c’est le lycée jeune fille de Yopougon qui a abrité l’évènement. La présidente de la CNDHCI, Mme Paulette Badjo a installé officiellement le club Droit de l’Homme de cet établissement. Les animateurs et animatrices du club ont reçu un ordinateur de bureau et des gadgets pour mener à bien leurs activités. La CNDHCI ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle a octroyé des subventions à des ONG s’occupant des personnes vulnérables. Il s’agit entre autre de l’association pour le bien être des albinos. Cette structure a reçu une enveloppe de 500.000 F CFA pour couvrir les frais des soins en dermatologie à certains de ses membres. La Fédération des femmes handicapées a reçu deux millions FCFA. Avec cette somme, elle ambitionne initier des activités pour vulgariser les droits des personnes handicapées. L’Association ivoirienne de chirurgie plastique et réparatrice a, quant à elle, reçu la somme d’un million cinq cent mille CFA. Selon la convention qui lie cette association à la CNDHCI, elle utilisera cet argent pour opérer des enfants qui présentent des déformations corporelles. La CNDHCI, aux dires de sa présidente, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous allons bientôt lancer une étude sur le système sanitaire ivoirien. La santé fait parti des fondamentaux à protéger dans un Etat. Il est donc important de savoir ce qui est fait à ce niveau », a-t-elle déclaré. Poursuivant, elle a indiqué que l’installation des clubs Droits de l’homme dans les lycées et collège se poursuivra. L’objectif étant de familiariser les collégiens et lycéens avec les questions liées à la protection des Droits de l’Homme et surtout de bannir la violence en milieu scolaire. Notons que cette commémoration a été placée sous le thème « la promotion des droits économiques, sociaux et culturels ».
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna