Centre de conférence du Madinat Jumeirah, quartier général du Festival international du film de Dubaï (DIFF). Dans le Johara Ballroom, l’une des vastes salles de cette imposante bâtisse, trônent vingt-huit stands d’exposition, soigneusement disposés les uns à côté des autres. C’est le marché du film de Dubaï, une activité majeure de ce 10ème DIFF. Venus des cinq continents, plusieurs professionnels du cinéma s’y sont installés à travers différentes structures pour vendre, pour certains, des productions, pour d’autres scruter des opportunités de collaboration avec d’éventuels partenaires.
Là, chacun y va de son décor et de sa stratégie marketing pour cristalliser l’attention du visiteur. Les stands sont ornés, pour la plupart, des posters, qui donnent un éventail des « offres » de l’exposant et pullulent de documents à emporter : brochures, plaquettes, autocollants, catalogues…
Assis sur une chaise haute, Ahmed Sobky s’occupe du stand de la société Mad Solutions, basée au Caire en Egypte, mais, qui a ouvert une représentation à Abu Dhabi, l’émirat voisin de Dubaï. « Nous faisons de la production et de la distribution de films. Nous proposons notamment du contenu aux chaînes de télé et nous faisons également la promotion de la culture », explique- t-il, en précisant que leurs clients sont essentiellement de grosses firmes de l’industrie cinématographique. Mad Solutions est notamment le distributeur, en Egypte, de Paramount Pictures et Universal Pictures, deux géants du cinéma américain.
Juste derrière lui, se trouve le stand de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), tenu par Nesroun Bouhil, chef de service promotion et diffusion cinéma et audiovisuel. «Nous avons plusieurs départements dont le cinéma », souligne t-il, visiblement affable. A l’en croire, la section Cinéma de l’Aarc a pour but de produire et de promouvoir les films algériens. « A la mi-2013, nous avions soutenu 48 films, dont 42 fictions et 6 courts métrages, ainsi que 30 documentaires », révèle t-il, en ajoutant que l’Aarc est présente à Dubaï parce qu’elle ambitionne d’être présente dans le Moyen-Orient. Et cela passe, à ses yeux, par une participation au plus grand festival de cinéma dans le monde arabe, à savoir le Festival international du film de Dubaï.
« Nous sommes là pour renforcer la présence des films algériens dans le monde », insiste Nesroun Bouhil, avant d’annoncer que le long métrage « Crépuscule des ombres » de Mohamed Lakhdar Hamina est en postproduction. A l’en croire, le film qui évoque la guerre d’Algérie, devrait être prêt pour le festival de Cannes 2014.
Au Marché du film de Dubaï, Nesroun Bouhil l’avoue, il a obtenu l’accord de certains festivals pour projeter des films algériens. « Des producteurs veulent faire des films en Algérie, nous avons pris contact avec certains d’entre eux. Nous sommes là aussi pour inciter les productions étrangères à s’orienter vers l’Algérie », enchaîne ce passionné de cinéma. Comme lui, Yann Marchet, Directeur Marketing et Communication de la Commission des films de l’Île de France, qui occupe le pavillon français, est à Dubaï, parce qu’ « il y a des opportunités intéressantes pour y développer l’industrie cinématographique ». L’idée, pour lui, est de perpétuer la culture des partenariats sur des projets de langue arabe. « On peut apporter notre savoir-faire, notre créativité », poursuit M. Marchet, qui reconnaît que le DIFF est une « bonne plate-forme pour rencontrer les cinémas du monde arabe ». Persuadé qu’il existe au DIFF, de réelles opportunités pour développer une vraie industrie cinématographique, en Île de France.
Au pavillon français, on trouve également TV5 Monde, l’Institut Français et Unifrance, l’association qui promeut le cinéma français dans le monde. Non loin de là, attendent, dans un stand moins grand, Zeenat Beebeejaun, Directeur général, et Celani Mangena, avocate et consultante, deux responsables de Pearl Legal, un cabinet d’expertise juridique. « Beaucoup d’acteurs ne maîtrisent pas les subtilités d’un contrat qu’ils signent avec un producteur. Nous leur proposons une assistance et des conseils pour mieux être performants », indique Celani Mangena.
De Namibia Film Commission au Dubaï Film and TV Commission, en passant par Royal Film Commission of Jordan, New Film International, Doha Film Institute, Abu Dhabi Film Commission et bien d’autres, tous les participants au Marché du Film de Dubaï poursuivent un même objectif : vendre ses productions et nouer des partenariats fructueux.
Pour autant, le Marché du Film de Dubaï ne s’arrête pas là. Il donne lieu également à une plate-forme de coproduction autour de projets de films, entre les cinéastes, les producteurs et les institutions en charge du cinéma. Il s’agit du Dubaï Film Connection, auquel il faut ajouter le Forum qui suscite la réflexion sur les préoccupations des professionnels du cinéma et encourage le partage d’expériences.
Ouvert dimanche dernier, le Marché du film de Dubaï refermera ses portes demain jeudi. Y. Sangaré (Envoyé spécial à Dubaï)
Là, chacun y va de son décor et de sa stratégie marketing pour cristalliser l’attention du visiteur. Les stands sont ornés, pour la plupart, des posters, qui donnent un éventail des « offres » de l’exposant et pullulent de documents à emporter : brochures, plaquettes, autocollants, catalogues…
Assis sur une chaise haute, Ahmed Sobky s’occupe du stand de la société Mad Solutions, basée au Caire en Egypte, mais, qui a ouvert une représentation à Abu Dhabi, l’émirat voisin de Dubaï. « Nous faisons de la production et de la distribution de films. Nous proposons notamment du contenu aux chaînes de télé et nous faisons également la promotion de la culture », explique- t-il, en précisant que leurs clients sont essentiellement de grosses firmes de l’industrie cinématographique. Mad Solutions est notamment le distributeur, en Egypte, de Paramount Pictures et Universal Pictures, deux géants du cinéma américain.
Juste derrière lui, se trouve le stand de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), tenu par Nesroun Bouhil, chef de service promotion et diffusion cinéma et audiovisuel. «Nous avons plusieurs départements dont le cinéma », souligne t-il, visiblement affable. A l’en croire, la section Cinéma de l’Aarc a pour but de produire et de promouvoir les films algériens. « A la mi-2013, nous avions soutenu 48 films, dont 42 fictions et 6 courts métrages, ainsi que 30 documentaires », révèle t-il, en ajoutant que l’Aarc est présente à Dubaï parce qu’elle ambitionne d’être présente dans le Moyen-Orient. Et cela passe, à ses yeux, par une participation au plus grand festival de cinéma dans le monde arabe, à savoir le Festival international du film de Dubaï.
« Nous sommes là pour renforcer la présence des films algériens dans le monde », insiste Nesroun Bouhil, avant d’annoncer que le long métrage « Crépuscule des ombres » de Mohamed Lakhdar Hamina est en postproduction. A l’en croire, le film qui évoque la guerre d’Algérie, devrait être prêt pour le festival de Cannes 2014.
Au Marché du film de Dubaï, Nesroun Bouhil l’avoue, il a obtenu l’accord de certains festivals pour projeter des films algériens. « Des producteurs veulent faire des films en Algérie, nous avons pris contact avec certains d’entre eux. Nous sommes là aussi pour inciter les productions étrangères à s’orienter vers l’Algérie », enchaîne ce passionné de cinéma. Comme lui, Yann Marchet, Directeur Marketing et Communication de la Commission des films de l’Île de France, qui occupe le pavillon français, est à Dubaï, parce qu’ « il y a des opportunités intéressantes pour y développer l’industrie cinématographique ». L’idée, pour lui, est de perpétuer la culture des partenariats sur des projets de langue arabe. « On peut apporter notre savoir-faire, notre créativité », poursuit M. Marchet, qui reconnaît que le DIFF est une « bonne plate-forme pour rencontrer les cinémas du monde arabe ». Persuadé qu’il existe au DIFF, de réelles opportunités pour développer une vraie industrie cinématographique, en Île de France.
Au pavillon français, on trouve également TV5 Monde, l’Institut Français et Unifrance, l’association qui promeut le cinéma français dans le monde. Non loin de là, attendent, dans un stand moins grand, Zeenat Beebeejaun, Directeur général, et Celani Mangena, avocate et consultante, deux responsables de Pearl Legal, un cabinet d’expertise juridique. « Beaucoup d’acteurs ne maîtrisent pas les subtilités d’un contrat qu’ils signent avec un producteur. Nous leur proposons une assistance et des conseils pour mieux être performants », indique Celani Mangena.
De Namibia Film Commission au Dubaï Film and TV Commission, en passant par Royal Film Commission of Jordan, New Film International, Doha Film Institute, Abu Dhabi Film Commission et bien d’autres, tous les participants au Marché du Film de Dubaï poursuivent un même objectif : vendre ses productions et nouer des partenariats fructueux.
Pour autant, le Marché du Film de Dubaï ne s’arrête pas là. Il donne lieu également à une plate-forme de coproduction autour de projets de films, entre les cinéastes, les producteurs et les institutions en charge du cinéma. Il s’agit du Dubaï Film Connection, auquel il faut ajouter le Forum qui suscite la réflexion sur les préoccupations des professionnels du cinéma et encourage le partage d’expériences.
Ouvert dimanche dernier, le Marché du film de Dubaï refermera ses portes demain jeudi. Y. Sangaré (Envoyé spécial à Dubaï)