Abidjan - Le directeur général de l’agence panafricaine d’information (PANA), Babacar Fall, plaide pour un renforcement de la coopération entre les agences de presse africaines ainsi que leur "plus grande prise en compte" par les pouvoirs publics, soutenant que "ce sont les agences de presse qui sont les véritables vecteurs de l’information".
Lors d’une séance de travail, jeudi, avec des responsables de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), à la faveur d’une mission technique, à Abidjan, M. Fall a signifié qu’ "il ne peut avoir d’agence panafricaine forte, sans des agences nationales fortes", et de souligner que "ce sont les agences, au niveau local, qui sont les véritables vecteurs de l’information sur l’ensemble du territoire national".
M. Fall regrette toutefois que des agences de presse nationales soient aujourd’hui des laissées-pour compte dans la formulation et l’articulation des politiques de l’information et de la communication, quand elles ne sont pas purement et simplement supprimées par des pouvoirs publics qui, de toute évidence, ne savent pas leur importance ».
Face à l’urgence de replacer les agences dans les dispositifs médiatiques nationaux en leur conférant un rôle stratégique de premier plan dans la mise en œuvre d’une politique volontariste de liberté d’information, le directeur général de la PANA appelle les agences nationales à fédérer leurs forces et à se mobiliser pour un lobbying devant conduire un plaidoyer, au niveau régional, et amener les Etats à en faire grand cas.
"Parce que si l’on y prend garde, ce qui s’est passé dans certains pays, où des agences ont été supprimées, peut se propager dans d’autres pays, étant donné la crise économique qui frappe la majeure partie de l’Afrique, a-t-il prévenu, relevant que « le développement de l’information et de la communication dans nos Etats et le développement, en général, passe par l’existence et l’essor des agences de presse nationales, de loin, l’épine dorsale de tout système national d’information, digne de ce nom".
"Le devenir de nos Etats et leur intégration dans la toile mondiale qu’est la globalisation de l’information et de la communication les posent comme un outil fondamental et stratégique qu’il faut préserver", exhortant l’ensemble de la presse et les professionnels de la communication à en faire le combat qui vaille, étant entendu que celui-ci doit contribuer à favoriser l’émergence d’un réseau de médias d’information de référence sur le continent.
(Aip)
kkl/Ask/nf
Lors d’une séance de travail, jeudi, avec des responsables de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), à la faveur d’une mission technique, à Abidjan, M. Fall a signifié qu’ "il ne peut avoir d’agence panafricaine forte, sans des agences nationales fortes", et de souligner que "ce sont les agences, au niveau local, qui sont les véritables vecteurs de l’information sur l’ensemble du territoire national".
M. Fall regrette toutefois que des agences de presse nationales soient aujourd’hui des laissées-pour compte dans la formulation et l’articulation des politiques de l’information et de la communication, quand elles ne sont pas purement et simplement supprimées par des pouvoirs publics qui, de toute évidence, ne savent pas leur importance ».
Face à l’urgence de replacer les agences dans les dispositifs médiatiques nationaux en leur conférant un rôle stratégique de premier plan dans la mise en œuvre d’une politique volontariste de liberté d’information, le directeur général de la PANA appelle les agences nationales à fédérer leurs forces et à se mobiliser pour un lobbying devant conduire un plaidoyer, au niveau régional, et amener les Etats à en faire grand cas.
"Parce que si l’on y prend garde, ce qui s’est passé dans certains pays, où des agences ont été supprimées, peut se propager dans d’autres pays, étant donné la crise économique qui frappe la majeure partie de l’Afrique, a-t-il prévenu, relevant que « le développement de l’information et de la communication dans nos Etats et le développement, en général, passe par l’existence et l’essor des agences de presse nationales, de loin, l’épine dorsale de tout système national d’information, digne de ce nom".
"Le devenir de nos Etats et leur intégration dans la toile mondiale qu’est la globalisation de l’information et de la communication les posent comme un outil fondamental et stratégique qu’il faut préserver", exhortant l’ensemble de la presse et les professionnels de la communication à en faire le combat qui vaille, étant entendu que celui-ci doit contribuer à favoriser l’émergence d’un réseau de médias d’information de référence sur le continent.
(Aip)
kkl/Ask/nf