Toumodi a- Djékanou, ville située au centre de la Côte d’Ivoire, dans la région du Bélier, a été fondé par une femme du nom de Gnadjui Adjoua, arrière grand-mère de l'actuel maire, Abdoulaye Diallo.
D’après la légende, Gnadjui Adjoua, princesse de Duoro, village de la sous-préfecture de Yamoussoukro, se lança au milieu du dix-neuvième siècle à la recherche d’une certaine qualité de pagne : le "brignan tani", une spécialité de la région de Tiassalé, autrefois très prisée.
Après un long et mouvementé voyage, la princesse accompagnée de ses sujets arrive à un endroit où elle décide de s’installer. Non loin de ce lieu, se trouvait un village appelé Ahoudji, aujourd’hui Abouakakro I, qui est en phase de devenir un quartier de Djékanou.
Comme des "djékas", une espèce d’arbre, étaient plantés en grand nombre à travers le site choisis, elle décide de donner au village ainsi créé le nom de Djekanou, c’est-à-dire à l’ombre des "djékas".
Cette appellation (Djékanou) ne figure pas sur les anciennes cartes administratives de la Côte d’Ivoire, où il est plutôt mentionné Kotokouassikro, du nom d’un notable envoyé en ambassadeur à Toumodi auprès de l’administration coloniale par la reine.
(AIP)
kkp/tm
D’après la légende, Gnadjui Adjoua, princesse de Duoro, village de la sous-préfecture de Yamoussoukro, se lança au milieu du dix-neuvième siècle à la recherche d’une certaine qualité de pagne : le "brignan tani", une spécialité de la région de Tiassalé, autrefois très prisée.
Après un long et mouvementé voyage, la princesse accompagnée de ses sujets arrive à un endroit où elle décide de s’installer. Non loin de ce lieu, se trouvait un village appelé Ahoudji, aujourd’hui Abouakakro I, qui est en phase de devenir un quartier de Djékanou.
Comme des "djékas", une espèce d’arbre, étaient plantés en grand nombre à travers le site choisis, elle décide de donner au village ainsi créé le nom de Djekanou, c’est-à-dire à l’ombre des "djékas".
Cette appellation (Djékanou) ne figure pas sur les anciennes cartes administratives de la Côte d’Ivoire, où il est plutôt mentionné Kotokouassikro, du nom d’un notable envoyé en ambassadeur à Toumodi auprès de l’administration coloniale par la reine.
(AIP)
kkp/tm