Le président de la République a animé, hier, deux meetings à Tiébissou et à Attiégouakro, dans le cadre de sa tournée dans la région du Bélier. Le chef de l’Etat a encore appelé les Ivoiriens au rassemblement.
Les militaires exilés dans les pays voisins qui n’étaient pas rentrés au pays avant le 30 novembre dernier étaient considérés comme radiés. Mais hier, lors de son meeting de Tiébissou, Alassane Ouattara a donné espoir à ces soldats qui avaient pourtant bravé l’ultimatum du gouvernement, au nom de la paix selon lui. «C’est le lieu pour moi de lancer à nouveau un appel à ceux qui sont dans les pays voisins, au Ghana, au Togo, au Libéria ou ailleurs, de renter au pays. Le pays les attend», a-t-il déclaré, sous l’ovation des populations venues des 97 villages du département de Tiébissou, dans le vaste terrain du lycée de la ville. Le chef de l’Etat s’est surtout réjoui que cet appel soit déjà entendu par ces exilés de la crise postélectorale de 2010. «Hier (mercredi, Ndlr) nous avons reçu du Haut-commissariat pour les refugiés, l’information que près de 356 réfugiés dans les pays voisins ont décidé de rentrer. Plusieurs dizaines de militaires qui étaient dans les pays voisins ont également entendu notre appel», a-t-il salué. Le chef de l’Etat est revenu sur l’espoir qu’il porte au dialogue politique entre le pouvoir et les partis d’opposition en Côte d’Ivoire. «Je me réjoui de la rencontre que le Fpi et le Rdr ont eue, et je souhaite que ces discussions continuent dans le cadre du dialogue entre l’opposition et le gouvernement», s’est félicité M. Ouattara. «J’espère, a-t-il ajouté, que cela contribuera à une grande compréhension et une grande insertion de tous dans le processus de réconciliation». L’ancien Directeur général adjoint (Dga) du Fonds monétaire international (Fmi) s’est dit convaincu que c’est dans le rassemblement de tous les Ivoiriens qu’il parviendra à bâtir une nation forte. Aussi, lors du deuxième meeting qu’il a animé à Attiégouakro dans la soirée, le numéro un ivoirien a fait comprendre à ses hôtes que «nous devons bâtir cette nation ensemble et nous devons le faire dans la paix». Ce message a été bien perçu par les populations des deux départements. «Votre présence est une lueur d’espoir pour nous», a salué Koffi Germain, maire de la commune de Tiébissou. «Nous n’arrêtons pas de vous saluer, de magnifier le grand homme que vous êtes», a indiqué le porte-parole des populations de Tiébissou. «Soyez tranquilles et imperturbables», s’est-il adressé au couple présidentiel. A Attiégouakro, les populations de la tribu Nanafouè ont également dit leur gratitude à l’illustre hôte. «C’est la première fois qu’un chef d’Etat se déplace à Attiégouakro. Nous n’allons jamais oublier cet honneur et surtout le discours de réconciliation qu’il a tenu», a salué N’Guessan Charles venu du village de N’Zué ; l’un des 29 villages du département.
Ténin Bè Ousmane, envoyé spécial à Tiébissou et à Attiégouakro
Les militaires exilés dans les pays voisins qui n’étaient pas rentrés au pays avant le 30 novembre dernier étaient considérés comme radiés. Mais hier, lors de son meeting de Tiébissou, Alassane Ouattara a donné espoir à ces soldats qui avaient pourtant bravé l’ultimatum du gouvernement, au nom de la paix selon lui. «C’est le lieu pour moi de lancer à nouveau un appel à ceux qui sont dans les pays voisins, au Ghana, au Togo, au Libéria ou ailleurs, de renter au pays. Le pays les attend», a-t-il déclaré, sous l’ovation des populations venues des 97 villages du département de Tiébissou, dans le vaste terrain du lycée de la ville. Le chef de l’Etat s’est surtout réjoui que cet appel soit déjà entendu par ces exilés de la crise postélectorale de 2010. «Hier (mercredi, Ndlr) nous avons reçu du Haut-commissariat pour les refugiés, l’information que près de 356 réfugiés dans les pays voisins ont décidé de rentrer. Plusieurs dizaines de militaires qui étaient dans les pays voisins ont également entendu notre appel», a-t-il salué. Le chef de l’Etat est revenu sur l’espoir qu’il porte au dialogue politique entre le pouvoir et les partis d’opposition en Côte d’Ivoire. «Je me réjoui de la rencontre que le Fpi et le Rdr ont eue, et je souhaite que ces discussions continuent dans le cadre du dialogue entre l’opposition et le gouvernement», s’est félicité M. Ouattara. «J’espère, a-t-il ajouté, que cela contribuera à une grande compréhension et une grande insertion de tous dans le processus de réconciliation». L’ancien Directeur général adjoint (Dga) du Fonds monétaire international (Fmi) s’est dit convaincu que c’est dans le rassemblement de tous les Ivoiriens qu’il parviendra à bâtir une nation forte. Aussi, lors du deuxième meeting qu’il a animé à Attiégouakro dans la soirée, le numéro un ivoirien a fait comprendre à ses hôtes que «nous devons bâtir cette nation ensemble et nous devons le faire dans la paix». Ce message a été bien perçu par les populations des deux départements. «Votre présence est une lueur d’espoir pour nous», a salué Koffi Germain, maire de la commune de Tiébissou. «Nous n’arrêtons pas de vous saluer, de magnifier le grand homme que vous êtes», a indiqué le porte-parole des populations de Tiébissou. «Soyez tranquilles et imperturbables», s’est-il adressé au couple présidentiel. A Attiégouakro, les populations de la tribu Nanafouè ont également dit leur gratitude à l’illustre hôte. «C’est la première fois qu’un chef d’Etat se déplace à Attiégouakro. Nous n’allons jamais oublier cet honneur et surtout le discours de réconciliation qu’il a tenu», a salué N’Guessan Charles venu du village de N’Zué ; l’un des 29 villages du département.
Ténin Bè Ousmane, envoyé spécial à Tiébissou et à Attiégouakro